dimanche, septembre 30, 2007
Inspection du travail, droits sociaux et solutions
Pourquoi, à chaque jour qui passe, le travailleur européen se voit-il de plus en plus esclavagisé par un capitalisme triomphant et des manageurs arrogants? La réponse est simple. Il n'y a plus de services d'inspection du travail qui ont les moyens de faire respecter les droits sociaux. En revanche, dans les années 70, les inspecteurs du travail savaient donner la punition au patron voyou(ce n'est pas un oxymore, c'est un pléonasme) et le patron, il parlait meilleur à l'ouvrier. Pour information, quelques exemples d'inspections du travail qui ont fait du bon travail à l'époque.(En Italie, en France, en Belgique et en Allemagne)
Oxymore mon amour
Je le déplore car elle définit précisément notre ligne.
La voici à nouveau.
"Le mouvement même de la pensée consiste en ce jeu d'aller et retour entre des contraires, la conjonction des opposés, ce que le langage logique et rhétorique appelle 'l'oxymoron', un terme auquel Pasolini a été très sensible.
Comme Fourier, Pasolini admet des pensées contradictoires. Par exemple, la possibilité de conserver les valeurs, les paysages, les sentiments d'un monde dont on sait qu'il appartient au passé et de le faire vivre bien qu'il ait une évolution irréversible vers quelque chose d'autre. Pourquoi se dit-il révolutionnaire? Parce qu'il se maintient dans l'archaïque, le mythique."
(René Schérer, interviou à L'Humanité, édition du vendredi 28 septembre 2007)
Esprit tutélaire de ce blogue
Pourquoi esprit tutélaire de ce joli blogue? Expliquons. JPV fut résistant, communiste, patriote et écrivain. Il a libéré Toulouse les armes à la main, adhéré au pécéheffe de la façon la plus intègre qui soit et, à ce propos, je le répète, le premier connard qui ose le traiter de traître comprendra qu'une talon aiguille ne sert pas qu'à rouler du cul dans une robe en soie (je porte souvent des robes en soie avec des talons aiguilles). Poursuivons. Il a exalté la mort jeune du guerrier grec (Alfredo, je n'ai plus le livre, vous serez gentil d'ajouter l'extrait en question) et donné des conférences en fauteuil roulant à 92 ans dans des bahuts de ZEP. Il a été interdit de séjour aux États-Unis, et ça, plus respectable tu meurs. Lisez les Mémoires d'un rouge, du camarade Fast, vous comprendrez la notion de courage intellectuel et physique, et, au passage, l'authentique dérive fasciste étazuniaine (c'est chez Rivages/Noir, c'est en poche, c'est grand. Lisez aussi Sylvia et Un homme brisé, du même auteur, sublimes).
Sinon, je ne me lasse pas de le radoter parce que ça me fait pleurer de beauté quand j'y repense, l'un de ses compagnons d'armes (pécéheffe à mort), qui a raconté cette nuit, dans le maquis, où entre deux boutanches (il aimait le bon pinard, j'ai testé pour vous) il lui a fredonné Le Chant des partisans, nous a dit qu'il était enterré un ruban tricolore entre les mains. La plus belle métaphore de notre communisme.
Alors ce joli blogue c'est quoi? Des Grecs anciens, du Pécéheffe, de la violence, la vérité de la variétoche, de l'élégance, de la science, des robes de soie, des vieux communistes, des talons aiguilles, notre main dans la gueule de la démocratie, des chemises Brook's Brothers, de l'histoire, des cuirs et des costards Agnès b., du vin naturel, Nimier, Manchette, ADG, Aragon, des restaus trop chers pour nous, des livres, la Méditerranée, de l'amour, du noir, du rouge, du bleu, des tangas La Perla et des chats prêts à mourir pour Marchais 2012.
Voilà pourquoi JVP est l'esprit tutélaire de ce joli blogue.
Salut rouge.
L'une tue beaucoup, l'autre pas
Et alors que je me promenais au milieu de cette nuée de jeunes mamans blondes au chignon sage et cyrillus(anacoluthe?), voilà que s'est superposée,(ô les ruses de l'inconscient) le souvenir d'une autre femme qui elle aussi avait voulu changer le monde mais pas pour nous transformer en esclaves salariés mais pour faire de nous des sujets autonomes, libres, égaux. Et la question que je me suis posée, alors, est la suivante. De ces deux femmes, laquelle a fait le plus de victimes, laquelle continue à en faire, tous les jours, à coups de délocalisation, de précarité, de suicides assistés par harcèlement(encore un chez renault guyanvourt), d'amiantés, de silicosés, de tétraplégiques des échafaudages?
Alors que ceux qui viennent pisser sur mes weston bien cirées de dandy rouge commencent par compter sur leurs doigts avant de faire les malins.
Regardez bien ces deux photos, une seule représente une criminelle de masse. Et des deux sigles proposés ici, un seul est encore en activité et bénificie de l'impunité malgré ses activités éminement criminelles
samedi, septembre 29, 2007
Contradictions? Vraiment?
En résumé, d'aimer Marx et Homère, la lutte des classes et la mythologie. Jean-Pierre Vernant, esprit tutélaire de ce blogue, a très bien expliqué comment les deux dernières choses ne sont pas du tout incompatibles.
Pour le reste, je renvoie à la remarquable interviouve que le philosophe fouriériste René Schérer(Charles Fourier ou la contestation globale, Séguier 1996) a donné à l'Humanité, cet excellent quotidien d'obédience communiste. Voici notamment ce que ce vieux sage déclare:
Comme Fourier, Pasolini admet des pensées contradictoires. Par exemple, la possibilité de conserver les valeurs, les paysages, les sentiments d'un monde dont on sait qu'il appartient au passé et de le faire vivre bien qu'il ait une évolution irréversible vers quelque chose d'autre. Pourquoi se dit-il révolutionnaire? Parce qu'il se maintient dans l'archaïque, le mythique."
(L'Humanité, édition du vendredi 28 septembre 2007)
Il n'y a pas 36 solutions.
Merci à tous, camarades!
Vive le comité Marchais 2012
Vive les chats vivants(ça ne tient qu'à vous...)
Nos fondamentaux (1bis)
Coeurs perdus en Atlantide (7)
Pardonnez-moi camarades, et permettez que je vous emmène deux ans plus tôt (hier encore nous étions l'été 1976), en 1974, belle année en 4, or les années en 4 sont chères au cœur sensible de vos hôtes. Nous sommes toujours dans le monde d'avant.
Déjà, été 1974, c'était le trentième anté-anniversaire de ma grande glissade en scoutère. La place de la Bastille n'avait pas d'Opéra — on relira d'ailleurs à ce sujet le splendide Bastille Tango de Jean-François Vilar, chez Babel Noir. Je n'avais pas de métal ni d'iliaque dans le bras, et ma ligne de crête était sans aspérité.
Sinon, on voyait bien que quelque chose allait mal tourner. Les white trashs américain dézinguaient du jeune à la tronçonneuse, on baisait dans de la tôle broyée (et là je réalise qu'il y a un lien avec ce qui précède), on se doutait que les singes finiraient par nous remplacer. Soleil vert était sorti l'année d'avant, et The Omega Man en 71. [NdB: nous supposons que tous les lecteurs de ce joli blogue ont vu La Planète des Singes, Soleil vert et The Omega Man.]
Musicalement on ne peut pas dire que ça cassait des briques, politiquement non plus sauf que Nixon ouaterguètait grave. Pinochet avait déjà poutché, les colonels grecs n'étaient pas encore tombés, Giscard aimait les œufs brouillés.
Jacqueline Bisset était belle, et Steve McQueen encore vivant.
C'était intéressant, 1974.
vendredi, septembre 28, 2007
Coeurs perdus en Atlantide(5)
Cauchemars climatisés (1)
Le "plus bel" exemple de ville nouvelle ? Val d'Europe bien sûr ! Attention, c'est à vomir. Des enfilades de "maisons" façon Grèce antique (vas-y que je te colle des colonnes en stuc), façon Rome nostalgique (genre une place en demi arc de cercle et paf je t'ai refait la citta ideale et t'y vois que du feu), avec des rues qui s'arrêtent, comme ça, avec un grillage au bout et de l'autre côté, un champ de betteraves en cours de défrichage pour les constructions à venir. Sans oublier, ici et là, les haies de thuya obligatoires et deux trois massifs de buis taillés en Mickey ou en caniche. Avec aussi le RER qui arrive au coeur de la "ville" sur une placette proprette où trône non un hôtel de ville mais un genre de saloon avec un dôme énorme - une abomination. Qui a pignon sur rue ? Les banques, les agents d'assurance et les agences immobilières, bien sûr. Ici, pas de "petits commerces". C'est bien inutile ! Y a tout ce qu'il faut au "Val d'Europe Shopping Centre" ! Le plus grand centre commercial de l'univers, je pense. Un parking grand comme l'Albanie, déjà. Dans le Carrefour, limite y a des feux de circulation pour réguler le trafic des caddies gavés de Vivagel et de Kinder Piiiinguiiiii (voix braillarde d'une chiée de gosses en crise d'hypoglycémie toutes les deux heures) par paquets de 24. Et autour du Carrefour, le centre commercial. Des allées de boutiques de fringues, de pompes, de "téléphonie mobile", etc. etc. Le pire - et le plus angoissant - c'est au-dessus des boutiques que ça se passe. Y a des fenêtres ( des vraies, hein), des balcons fleuris de géraniums tout ça. Pour faire comme si y avait des gens qui y habitaient quoi. Y a aussi des haut-parleur qui distillent des chants d'oiseaux. Des fontaines au carrefour des allées. Et le clou du pestacle : un mec qui joue du piano (à queue, le piano) sur une grande estrade ronde entourée de canapés où les gens, las de leur virée H&M, viennent s'échouer et applaudir une chopinade mal digérée. C'est l'hallu mais c'est vrai : j'y étais. Je l'ai vu. Dehors, il y a aussi le "shopping village", mais je vous en parlerai une autre fois. Quand je serai remise de l'évocation de ce souvenir cauchemardesque et néanmoins utile. Nous pourrons également évoquer l'expropriation d'une bonne poignée d'agriculteurs/éleveurs, nous demander s'il y a un conseil municipal à Val d'Europe (avec élections et tout) et enfin nous interroger sur les moyens de plastiquer les bureaux de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire... à très bientôt, donc.
Merci Mimosa, nous évoquerons prochainement ces sujets.
jeudi, septembre 27, 2007
History's on our side (yes it is)
N'étant pas armée (sauf de mes efficaces petits poings), je ne menace personne mais suis partante pour un apprentissage du Beretta, le flingue qui tient dans un sac de fille.
Je précise que, hormis une baston mémorable (surtout pour ma tronche et mes genoux, et les personnes présentes alors; c'est pas un beau zeugma?) je n'ai (presque) jamais cogné personne.
Mais je suis prête à apprendre — vieux fantasme enfantin, fallait pas me surnommer Benito.
Sinon, la lecture de l'Osyssée et des Épées ne s'excluent pas.
Nimier et Homère for ever.
Lisez L'insurrection qui vient.
Time is on our side.
Nous vous aimons, nous aimons la cogne, nous ne modérons donc pas ce joli blogue.
[1h du mat', je retourne à Orwell]
Péhesse: au temps pour nous (décidément), nos koms sont passés chez les fafounets.
Reprise en main
Erreur de méthode
No Passaran!(and remember Katyn, dukon)
L'insurrection qui vient(7)
Pourquoi, au bout du compte, il faut cracher à la gueule des 53% de connards qui ont voté Sarkozy, voire des 47% qui ont voté pour la syndic de faillite du socialisme:
L'insurrestion qui vient, comité invisible(La fabrique éditions)
pc: la jeune femme attend la fin de la démocratie bourgeoise et de son amant(zeugme, camarade Tiqqun?)
Coeurs perdus en Atlantide(3)
Союз нерушимый республик свободных L’Union indestructible des républiques libres Сплотила навеки Великая Русь. A été réunie pour toujours par la Grande Russie. Да здравствует созданный волей народов Que vive, fruit de la volonté des peuples, Единый, могучий Советский Союз! L’unie, la puissante Alliance Soviétique | Союз нерушимый республик свободных L’Union indestructible des républiques libres Сплотила навеки Великая Русь. A été réunie pour toujours par la Grande Russie. Да здравствует созданный волей народов Que vive, fruit de la volonté des peuples, Единый, могучий Советский Союз! L’unie, la puissante Alliance Soviétique |
Припев(couplet): Славься, Отечество наше свободное, Sois glorieuse, notre libre Patrie, Дружбы народов надежный оплот! Sûr rempart de l’amitié des peuples ! Знамя советское, знамя народное Etendard soviétique, étendard du peuple, Пусть от победы к победе ведет! Qu’il nous conduise de victoires en victoires ! | Припев(couplet): Славься, Отечество наше свободное, Sois glorieuse, notre libre Patrie, Дружбы народов надежный оплот! Sûr rempart de l’amitié des peuples ! Партия Ленина - сила народная Le partie de Lénine, force du peuple, Нас к торжеству коммунизма ведет! Nous conduit au triomphe du communisme ! |
Сквозь грозы сияло нам солнце свободы A travers les orages rayonnait le soleil de la liberté И Ленин великий нам путь озарил. Et le grand Lénine a éclairé notre voie. Нас вырастил Сталин на верность народу, Staline nous a inculqué la fidélité à l’égard du peuple, На труд и на подвиги нас вдохновил. Et nous a inspirés le travail et les exploits. Припев(couplet). | Сквозь грозы сияло нам солнце свободы, A travers les orages rayonnait le soleil de la liberté И Ленин великий нам путь озарил: Et le grand Lénine a éclairé notre voie. На правое дело он поднял народы, Il a élevé le peuple vers la juste voie, На труд и на подвиги нас вдохновил! Et nous a inspirés le travail et les exploits. Припев(couplet). |
Мы армию нашу растили в сраженьях, Nous avons fait naître notre armée à travers les batailles, Захватчиков подлых с дороги сметем. Nous débarrasserons le chemin des misérables envahisseurs. Мы в битвах решаем судьбу поколений, Nous décidons dans les batailles du destin des générations Мы к славе отчизну свою поведем! Nous conduisons notre Patrie vers la gloire ! Припев(couplet). | В победе бессмертных идей коммунизма Vers la victoire des idées immortelles du communisme Мы видим грядущее нашей страны. Nous voyons l’avenir de notre pays. И Красному знамени славной Отчизны Et à l’étendard rouge de notre glorieuse Patrie, Мы будем всегда беззаветно верны. Nous serons toujours infailliblement fidèles. |
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mercredi, septembre 26, 2007
L'insurrection qui vient (6)
Ce texte est le premier paragraphe de L'insurrection qui vient (La Fabrique édition). Nous recommandons ce livre à nos camarades, évidemment (certains en ont déjà fait l'acquisition), mais aussi aux autoproclamés nolife qui jouent les dandys de l'individualisme crasse, aux faux anars de droite, aux je-m'en-foutistes des beaux quartiers — enfin, précaution d'usage, à ceux d'entre-eux qui savent lire: qu'ils ne perdent pas 7 euros et leur temps (zeugma approximatif).
No future no life? No way. Mais L'insurrection qui vient, si. Parce qu'il n'y a pas de réconciliation possible avec ce monde-là.
Sur quoi je m'en retourne à 1984.
Pourquoi il n'y aura aucune réconciliation possible avec le capitalisme
On m'avait dit qu'en vieillissant, ça se calmerait, la colère, la faculté d'indignation. Je suis assez heureux, pour quelques amis comme pour moi, que ce ne soit pas le cas. Que plus on vieillit, plus on est à gauche et qu'il n'est pas impossible à 60 piges et mèche, comme dirait Céline, qu'on finisse un flingue en pogne, à dessouder des costumes Armani(métonymie, voire synecdoque) dans les salles de marché. Ma dernière balle sera pour toi, actionnaire.
Mi-joie
Ça va encore brailler chez les ktos dans la teuci, les libertariens et les mous de la politique.
Introducing the crew
Jenny Suarez-Ames, scopitoneuse rouge et éditrice (notamment)
Alors voilà, l'équipe de la MR est formée et recoupe désormais exactement l'histoire de ce joli blogue.
Rappel: ce joli blogue fut créé par JSA et la Rubia; aussitôt commenté par ASG, aujourd'hui également aux manettes quand son matosse informatique le lui permet; lu aussi par HD; alimenté un temps par Kelp; lu par HP.
What's happening now?
Eh bien voici la composition de l'équipe:
- À l'édito et plus si affinités: JSA, Kelp et HP
- Conseilleurs littéraires et plus si affinités: HD et ASG
- À la presse et plus etc.: La Rubia
Gloire aux Moissonneuses historiques, rédacteurs et lecteurs!
Gloire à la MR!
Nous vous aimons.
mardi, septembre 25, 2007
Leçon de choses (de la vie)
La preuve: elles sont un homme et une femme sous un collectif féminin qui, au demeurant, aurait très bien pu être masculin. Parce que malgré l'amour que ces gens portent à leur jolie langue (polysémie), ils (ou elles) se balancent en l'occurrence des règles grammaticales et leur préfèrent les figures de style. Et le style tout court, d'ailleurs.
Gloire au zeugma!
Gloire aux Moissonneuses!
[Et j'ai dormi quatre heures pour l'amour du style, alors attention, si tu vois ce que je veux dire.]
lundi, septembre 24, 2007
Pause Scopitone
"Pause" parce qu'aujourd'hui j'ai grave bossé, comme moissonneuse.
(Des famapouales se sont glissées dans ce scopitone, je vous encourage donc à le regarder.)
(J'irais bien boire un verre, là, sinon.)
dimanche, septembre 23, 2007
Aimer la France comme...
Petit post pour répondre (gentiment) au très estimé camarade CSP à propos de la patrie.
Même si nous avons des relations parfois compliquées avec notre beau pays — par exemple lorsque ses habitants votent pour un malade mental et s'en déclarent satisfaits — nous persistons à l'aimer. Nous pouvons donc nous déclarer patriotes. Comme, au hasard, les fondateurs de la FNDIRP, Marcel Paul et le colonel Manhès, tous deux communistes. En effet FNDIRP signifie Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes. Une remarque à ce sujet: on notera que le sigle de l'organisation gaulliste, la FNDIR — Fédération nationale des deportés et internés de la Resistance — n'intègre pas la notion de patrie. On précisera en outre que la première rassemblait tous les déportés (politiques, raciaux, etc. et pas seulement français d'ailleurs), tandis que l'autre n'était composée que de résistants. Rappelons que Simone Veil, qui n'est pas précisément connue pour son communisme échevelé mais fut déportée à Birkenau comme juive, dut intégrer la FNDIRP. Premier exemple pour montrer qu'un patriote aime son pays mais ne déteste pas les autres, contrairement (définition classique mais il est bon d'y revenir) au nationaliste. Ainsi, un communiste, s'il est généralement patriote, n'est jamais nationaliste mais internationaliste. Évidemment. Seuls les cons croient etc.
Sinon, je rappelle, pour ceux qui n'étaient pas là en janvier (ça arrive aux meilleurs d'entre nous), qu'un grand, un immense, un merveilleux résistant communiste, hellénophile et patriote, a demandé à être enterré un morceau de ruban tricolore entre les doigts. Que celui qui l'a soupçonné un jour de nationalisme (ou de trahison, l'imbécile) aille directement au goulag.
Vive la France aux yeux de tourterelle!
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