Cette vanité* restitue une partie des billets ayant été publiés sur le site Les Moissonneuses, créé le 1er août 2006 par Jenny Suarez-Ames et deux copines (Kelp et La Rubia, semblerait-il), puis co-administré — si j'ai bien compris — à partir d'août 2007 par le colonel Alfredo Smith-Garcia, qui vaporisa l'ensemble le 23 janvier 2009.
Certains billets sont bien complets de leurs commentaires, mais la plupart, non : on a fait avec ce qu'on avait.
Comme je suis une truffe en informatique, la mise en page est parfois bousculée, différente de celle d'origine. Si certaines images manquent, c'est qu'elles ont disparu des serveurs qui les hébergeaient. Quant aux liens internes des messages, la plupart ne fonctionnent évidemment plus.
Mr Paic-Machine nous signale aimablement que l'on trouve d'autres archives des Moiss' .

* Les mots en italiques sont dus à l'intelligence de l'Anonyme historique d'autres blogues, fruits plus ou moins ancillaires des Moissonneuses.

vendredi 12 février 2010

Du 23 au 30 septembre 2007

dimanche, septembre 30, 2007

Inspection du travail, droits sociaux et solutions







Pourquoi, à chaque jour qui passe, le travailleur européen se voit-il de plus en plus esclavagisé par un capitalisme triomphant et des manageurs arrogants? La réponse est simple. Il n'y a plus de services d'inspection du travail qui ont les moyens de faire respecter les droits sociaux. En revanche, dans les années 70, les inspecteurs du travail savaient donner la punition au patron voyou(ce n'est pas un oxymore, c'est un pléonasme) et le patron, il parlait meilleur à l'ouvrier. Pour information, quelques exemples d'inspections du travail qui ont fait du bon travail à l'époque.(En Italie, en France, en Belgique et en Allemagne)

Oxymore mon amour

Mon très estimé camarade de jeux a posté un peu plus tôt une citation qui semble être passée relativement inaperçue et entre les mailles de notre filet compulsif (zeugma).
Je le déplore car elle définit précisément notre ligne.
La voici à nouveau.

"Le mouvement même de la pensée consiste en ce jeu d'aller et retour entre des contraires, la conjonction des opposés, ce que le langage logique et rhétorique appelle 'l'oxymoron', un terme auquel Pasolini a été très sensible.
Comme Fourier, Pasolini admet des pensées contradictoires. Par exemple, la possibilité de conserver les
valeurs, les paysages, les sentiments d'un monde dont on sait qu'il appartient au passé et de le faire vivre bien qu'il ait une évolution irréversible vers quelque chose d'autre. Pourquoi se dit-il révolutionnaire? Parce qu'il se maintient dans l'archaïque, le mythique."

(René Schérer, interviou à L'Humanité, édition du vendredi 28 septembre 2007)

Lire Jean-Pierre Vernant...







...et comprendre comment on peut-être marxiste, amoureux fou de la France et Grec ancien.

Artillerie lourde


Attention, une Underwood dans la gueule ça fait mal aussi.
Votez Marchais 2012 ou j'écrase le chat avec.

Esprit tutélaire de ce blogue

Le camarade Smith-Garcia, très en forme le ouiquènde, merci, a remarquablement mis les choses au point nous concernant, et nos délicieux lecteurs ont d'ailleurs tout pigé — ce dont nous ne doutions pas.
Pourquoi esprit tutélaire de ce joli blogue? Expliquons. JPV fut résistant, communiste, patriote et écrivain. Il a libéré Toulouse les armes à la main, adhéré au pécéheffe de la façon la plus intègre qui soit et, à ce propos, je le répète, le premier connard qui ose le traiter de traître comprendra qu'une talon aiguille ne sert pas qu'à rouler du cul dans une robe en soie (je porte souvent des robes en soie avec des talons aiguilles). Poursuivons. Il a exalté la mort jeune du guerrier grec (Alfredo, je n'ai plus le livre, vous serez gentil d'ajouter l'extrait en question) et donné des conférences en fauteuil roulant à 92 ans dans des bahuts de ZEP. Il a été interdit de séjour aux États-Unis, et ça, plus respectable tu meurs. Lisez les Mémoires d'un rouge, du camarade Fast, vous comprendrez la notion de courage intellectuel et physique, et, au passage, l'authentique dérive fasciste étazuniaine (c'est chez Rivages/Noir, c'est en poche, c'est grand. Lisez aussi Sylvia et Un homme brisé, du même auteur, sublimes).
Sinon, je ne me lasse pas de le radoter parce que ça me fait pleurer de beauté quand j'y repense, l'un de ses compagnons d'armes (pécéheffe à mort), qui a raconté cette nuit, dans le maquis, où entre deux boutanches (il aimait le bon pinard, j'ai testé pour vous) il lui a fredonné Le Chant des partisans, nous a dit qu'il était enterré un ruban tricolore entre les mains. La plus belle métaphore de notre communisme.

Alors ce joli blogue c'est quoi? Des Grecs anciens, du Pécéheffe, de la violence, la vérité de la variétoche, de l'élégance, de la science, des robes de soie, des vieux communistes, des talons aiguilles, notre main dans la gueule de la démocratie, des chemises Brook's Brothers, de l'histoire, des cuirs et des costards Agnès b., du vin naturel, Nimier, Manchette, ADG, Aragon, des restaus trop chers pour nous, des livres, la Méditerranée, de l'amour, du noir, du rouge, du bleu, des tangas La Perla et des chats prêts à mourir pour Marchais 2012.
Voilà pourquoi JVP est l'esprit tutélaire de ce joli blogue.

Salut rouge.

L'une tue beaucoup, l'autre pas




En croisant une sortie de la messe, j'ai remarqué dans la foule des fidèles un sosie de Laurence Parisot. Ou alors c'était vraiment Laurence Parisot, rendue soucieuse par les vilains tripotages financiers de son second couteau, un certain emparticulé nommé Sauvagnac, je crois(je ne retiendrais les noms que lorsque nous dresserons les listes pour le goulag des Kerguelen. Qui a vécu comme un pingouin périra avec les pingouins..) ayant piqué dans les caisses du Medef.
Et alors que je me promenais au milieu de cette nuée de jeunes mamans blondes au chignon sage et cyrillus(anacoluthe?), voilà que s'est superposée,(ô les ruses de l'inconscient) le souvenir d'une autre femme qui elle aussi avait voulu changer le monde mais pas pour nous transformer en esclaves salariés mais pour faire de nous des sujets autonomes, libres, égaux. Et la question que je me suis posée, alors, est la suivante. De ces deux femmes, laquelle a fait le plus de victimes, laquelle continue à en faire, tous les jours, à coups de délocalisation, de précarité, de suicides assistés par harcèlement(encore un chez renault guyanvourt), d'amiantés, de silicosés, de tétraplégiques des échafaudages?
Alors que ceux qui viennent pisser sur mes weston bien cirées de dandy rouge commencent par compter sur leurs doigts avant de faire les malins.
Regardez bien ces deux photos, une seule représente une criminelle de masse. Et des deux sigles proposés ici, un seul est encore en activité et bénificie de l'impunité malgré ses activités éminement criminelles

samedi, septembre 29, 2007

Contradictions? Vraiment?




Dans les multiples attaques dont ce joli blogue fut l'objet(ktos dans la teuci, kouyemolles filandreuses, cloportes aphasisques, fafounets mal rurbanisés), un des reproches les plus fréquents était la contradiction qu'il y aurait eu à aimer le vin naturel, les sous-vêtements en soie, les church's d'une part et d'autre part à se montrer prêts à tout pour en finir avec la société capitaliste, à utiliser tous les moyens, même légaux pour la mettre cul par dessus tête. Ou encore d'aimer Céline,Nimier, Barbey, De Roux, Muray, ADG mais aussi Manchette, Fajardie, Vailland, Aragon. Ou encore d'aimer les armes à feu, les voitures rapides et les psychotropes tout en nous affirmant révolutionnaires.
En résumé, d'aimer Marx et Homère, la lutte des classes et la mythologie. Jean-Pierre Vernant, esprit tutélaire de ce blogue, a très bien expliqué comment les deux dernières choses ne sont pas du tout incompatibles.
Pour le reste, je renvoie à la remarquable interviouve que le philosophe fouriériste René Schérer(Charles Fourier ou la contestation globale, Séguier 1996) a donné à l'Humanité, cet excellent quotidien d'obédience communiste. Voici notamment ce que ce vieux sage déclare:
"Le mouvement même de la pensée consiste en ce jeu d'aller et retour entre des contraires, la conjonction des opposés, ce que le langage logique et rhétorique appelle "l'oxymoron", un terme auquel Pasolini a été très sensible.
Comme Fourier, Pasolini admet des pensées contradictoires. Par exemple, la possibilité de conserver les valeurs, les paysages, les sentiments d'un monde dont on sait qu'il appartient au passé et de le faire vivre bien qu'il ait une évolution irréversible vers quelque chose d'autre. Pourquoi se dit-il révolutionnaire? Parce qu'il se maintient dans l'archaïque, le mythique."

(L'Humanité, édition du vendredi 28 septembre 2007)

Il n'y a pas 36 solutions.




Nous sommes désolés mais trop peu de gens approuvent dans la joie le poutche maoisto-chaviste de ce joli blogue. Nous rappelons donc, de manière simple et imagée, quel est notre programme et ce qui va se passer si l'approbation n'est pas massive.
Merci à tous, camarades!
Vive le comité Marchais 2012
Vive les chats vivants(ça ne tient qu'à vous...)

Nos fondamentaux, 2










La Grèce fondatrice, la raison des corps, la poésie des armes, la sensualité des révolutions, la sagesse du vin, la joie de la pensée. Si comme Rimbaud, vous aimez l'élégance, la science, la violence,rejoignez la MR avant la fin du monde.

Nos fondamentaux (1bis)

Camarades lecteurs, rouges, bleus, hussards moustachophiles, journalistes blondes, comités salutaires, cocos boisés, délicieux Grecs anciens, écrivains de talent, femmes voluptueuses et philosophes, amoureux et amoureuses, puisque vous avez vu ces trois chefs-d'œuvres, vous savez bien que nos cœurs perdus en Atlantide ne sont pas nostalgiques. Mais avant, il y avait un monde.

Coeurs perdus en Atlantide (7)


Pardonnez-moi camarades, et permettez que je vous emmène deux ans plus tôt (hier encore nous étions l'été 1976), en 1974, belle année en 4, or les années en 4 sont chères au cœur sensible de vos hôtes. Nous sommes toujours dans le monde d'avant.
Déjà, été 1974, c'était le trentième anté-anniversaire de ma grande glissade en scoutère. La place de la Bastille n'avait pas d'Opéra — on relira d'ailleurs à ce sujet le splendide Bastille Tango de Jean-François Vilar, chez Babel Noir. Je n'avais pas de métal ni d'iliaque dans le bras, et ma ligne de crête était sans aspérité.
Sinon, on voyait bien que quelque chose allait mal tourner. Les white trashs américain dézinguaient du jeune à la tronçonneuse, on baisait dans de la tôle broyée (et là je réalise qu'il y a un lien avec ce qui précède), on se doutait que les singes finiraient par nous remplacer. Soleil vert était sorti l'année d'avant, et The Omega Man en 71. [NdB: nous supposons que tous les lecteurs de ce joli blogue ont vu La Planète des Singes, Soleil vert et The Omega Man.]
Musicalement on ne peut pas dire que ça cassait des briques, politiquement non plus sauf que Nixon ouaterguètait grave. Pinochet avait déjà poutché, les colonels grecs n'étaient pas encore tombés, Giscard aimait les œufs brouillés.
Jacqueline Bisset était belle, et Steve McQueen encore vivant.
C'était intéressant, 1974.

Un dernier verre avant la guerre ?


Celle-là sera pour ceux qui viendraient chercher des poux au camarade Smith-Garcia. Le dernier verre (de zéro dosage ou de Nuits d'ivresse) sera pour lui; il sera cependant assez généreux pour le partager. Avec moi.
Faites gaffe.
Merci d'avance.
On vous aime.

C'est une promesse


Et c'est aussi ma prochaine lecture (après Orwell mais avant les quinze autres en cours).
Et je ne mens jamais.

Scopitone histoire de (et non d'O) (et improbable)

Aragon, mai 40, l'insomnie




"Et la nuit s'éveillait comme une fille chaude"
Aragon, Le Crève-coeur

vendredi, septembre 28, 2007

Pourquoi Thierry Marignac est-il un grand écrivain?





PARCE QU'ON VOUS LE DIT.ET PLUS VITE QUE CA! EN PLUS MAINTENANT IL A UN BLOGUE.
pc: Jenny, je suis incapable de l'inscrire dans la rubrique blogues amis. C'est que je suis d'un âge où l'on se touchait la teube sur Véronique Jeannot dans Pause Café

Coeurs perdus en Atlantide(5)










Plutôt que polémiquer vainement avec des fafounets qui me traitent de vieux à 43 ans, je vous propose, camarades, amantes, cavalières, chavistes, francs buveurs, malandrins, blondes, brunes, jeunes femmes rouges toujours plus belles, aureviliennes sous benzo, ivrognes lyriques, clochards célestes, comités de salut public, comités invisibles, rebelles sylvestres, kholkoziennes en string La Perla, manieurs de Mac 50, lecteurs de Parisis, Marignac et Berthet, Manchette et Fajardie, ADG et Lapaque, Aragon et Vailland, je vous invite donc à une nouvelle plongée dans le monde d'avant. La machine s'est bloquée pendant l'été 76, l'été de la sècheresse, l'été de mon premier baiser avec la langue: un peu de fraîcheur.

Les plus tendres aveux



Cauchemars climatisés (1)

Val d'Europe, par Mimosa


Le "plus bel" exemple de ville nouvelle ? Val d'Europe bien sûr ! Attention, c'est à vomir. Des enfilades de "maisons" façon Grèce antique (vas-y que je te colle des colonnes en stuc), façon Rome nostalgique (genre une place en demi arc de cercle et paf je t'ai refait la citta ideale et t'y vois que du feu), avec des rues qui s'arrêtent, comme ça, avec un grillage au bout et de l'autre côté, un champ de betteraves en cours de défrichage pour les constructions à venir. Sans oublier, ici et là, les haies de thuya obligatoires et deux trois massifs de buis taillés en Mickey ou en caniche. Avec aussi le RER qui arrive au coeur de la "ville" sur une placette proprette où trône non un hôtel de ville mais un genre de saloon avec un dôme énorme - une abomination. Qui a pignon sur rue ? Les banques, les agents d'assurance et les agences immobilières, bien sûr. Ici, pas de "petits commerces". C'est bien inutile ! Y a tout ce qu'il faut au "Val d'Europe Shopping Centre" ! Le plus grand centre commercial de l'univers, je pense. Un parking grand comme l'Albanie, déjà. Dans le Carrefour, limite y a des feux de circulation pour réguler le trafic des caddies gavés de Vivagel et de Kinder Piiiinguiiiii (voix braillarde d'une chiée de gosses en crise d'hypoglycémie toutes les deux heures) par paquets de 24. Et autour du Carrefour, le centre commercial. Des allées de boutiques de fringues, de pompes, de "téléphonie mobile", etc. etc. Le pire - et le plus angoissant - c'est au-dessus des boutiques que ça se passe. Y a des fenêtres ( des vraies, hein), des balcons fleuris de géraniums tout ça. Pour faire comme si y avait des gens qui y habitaient quoi. Y a aussi des haut-parleur qui distillent des chants d'oiseaux. Des fontaines au carrefour des allées. Et le clou du pestacle : un mec qui joue du piano (à queue, le piano) sur une grande estrade ronde entourée de canapés où les gens, las de leur virée H&M, viennent s'échouer et applaudir une chopinade mal digérée. C'est l'hallu mais c'est vrai : j'y étais. Je l'ai vu. Dehors, il y a aussi le "shopping village", mais je vous en parlerai une autre fois. Quand je serai remise de l'évocation de ce souvenir cauchemardesque et néanmoins utile. Nous pourrons également évoquer l'expropriation d'une bonne poignée d'agriculteurs/éleveurs, nous demander s'il y a un conseil municipal à Val d'Europe (avec élections et tout) et enfin nous interroger sur les moyens de plastiquer les bureaux de l'urbanisme et de l'aménagement du territoire... à très bientôt, donc.

Merci Mimosa, nous évoquerons prochainement ces sujets.

jeudi, septembre 27, 2007

History's on our side (yes it is)

En ce moment c'est la fiesta lili chez les nolife hype, et puis je suis grave jalouse de la panoplie de mon camarade de jeux, donc je sors ma casquette (qui s'accorde, notez-le bien, avec mes accroche-coeurs), et je descends une boutanche de Tue-Bœuf. Hommage au pécéheffe, à l'Internationale, et, pour changer, au vin naturel.
N'étant pas armée (sauf de mes efficaces petits poings), je ne menace personne mais suis partante pour un apprentissage du Beretta, le flingue qui tient dans un sac de fille.
Je précise que, hormis une baston mémorable (surtout pour ma tronche et mes genoux, et les personnes présentes alors; c'est pas un beau zeugma?) je n'ai (presque) jamais cogné personne.
Mais je suis prête à apprendre — vieux fantasme enfantin, fallait pas me surnommer Benito.
Sinon, la lecture de l'Osyssée et des Épées ne s'excluent pas.
Nimier et Homère for ever.
Lisez L'insurrection qui vient.
Time is on our side.
Nous vous aimons, nous aimons la cogne, nous ne modérons donc pas ce joli blogue.

[1h du mat', je retourne à Orwell]

Péhesse: au temps pour nous (décidément), nos koms sont passés chez les fafounets.

Reprise en main



On laisse un peu la bride sur le cou aux commentaires, on démocratise, on glasnoste, on péréstroïkise, et voilà que des malfaisants libertariens et des fafounets de villes nouvelles viennent pisser sur nos bottes marxistes léninistes. En plein accord avec le président Chavez, le comité Marchais 2012 et la camarade Jenny Suarez-Ames,(arrière petite fille secrète du président Mao) nous avons décidé de rendre coup pour coup aux réctionnaires qui ne sont que des tigres de papier. "Dans l'armée comme dans les organisations locales, la démocratie interne du Parti doit servir à renforcer la discipline, à accroître la capacité combative et non à les affaiblir" (Le petit livre rouge, p 181)

Armes de destruction massive

Coeurs perdus en Atlantide(4)





Seigneur, pardonnez-nous nos enfances. Les mondes perdus, si loin, circa 1975...






Erreur de méthode




Quelques fafounets white trash qui se masturbent sur Tabatah Cash, Jean Raspail et Joseph de Maistre, viennent faire les malins arrogants en attaquant ce joli blogue et en interdisant les adresses IP. Qu'il sache qu'on les encule, que c'est une erreur grave de croire qu'ils ont le monopole de la connaissance des armes à feu et que la république, dans son immense bonté, a formé quelques communistes de stricte observance comme officiers de réserve, du coté de Coëtquidan, par exemple. Que moi aussi j'ai écouté Jean-Pax Mefret, et que si ma dernière 5'56 sera pour un actionnaire, l'avant dernière, grand charles, sera pour ta tronche de dégénéré pavillonaire.
No Passaran!(and remember Katyn, dukon)

L'insurrection qui vient(7)



Pourquoi, au bout du compte, il faut cracher à la gueule des 53% de connards qui ont voté Sarkozy, voire des 47% qui ont voté pour la syndic de faillite du socialisme:

"C'est qu'en un siècle la démocratie a régulièrement présidé à la mise au monde des régimes fascistes, que la civilisation n'a cessé de rimer, sur des airs de Wagner ou d'Iron Maiden, avec extermination, et que la liberté prit un jour de 1929 le double visage d'un banquier qui se défenestre et d'une famille d'ouvriers qui meurt de faim. On a convenu depuis lors-disons 1945- que la manipulation des masses, l'activité des services secrets, la restriction des libertés publiques et l'entière souveraineté des différentes polices appartenaient aux moyens propres à assurer la démocratie"

L'insurrestion qui vient, comité invisible(La fabrique éditions)
pc: la jeune femme attend la fin de la démocratie bourgeoise et de son amant(zeugme, camarade Tiqqun?)

Coeurs perdus en Atlantide(3)





Союз нерушимый республик свободных

L’Union indestructible des républiques libres

Сплотила навеки Великая Русь.

A été réunie pour toujours par la Grande Russie.

Да здравствует созданный волей народов

Que vive, fruit de la volonté des peuples,

Единый, могучий Советский Союз!

L’unie, la puissante Alliance Soviétique

Союз нерушимый республик свободных

L’Union indestructible des républiques libres

Сплотила навеки Великая Русь.

A été réunie pour toujours par la Grande Russie.

Да здравствует созданный волей народов

Que vive, fruit de la volonté des peuples,

Единый, могучий Советский Союз!

L’unie, la puissante Alliance Soviétique

Припев(couplet):

Славься, Отечество наше свободное,

Sois glorieuse, notre libre Patrie,

Дружбы народов надежный оплот!

Sûr rempart de l’amitié des peuples !

Знамя советское, знамя народное

Etendard soviétique, étendard du peuple,

Пусть от победы к победе ведет!

Qu’il nous conduise de victoires en victoires !

Припев(couplet):

Славься, Отечество наше свободное,

Sois glorieuse, notre libre Patrie,

Дружбы народов надежный оплот!

Sûr rempart de l’amitié des peuples !

Партия Ленина - сила народная

Le partie de Lénine, force du peuple,

Нас к торжеству коммунизма ведет!

Nous conduit au triomphe du communisme !

Сквозь грозы сияло нам солнце свободы

A travers les orages rayonnait le soleil de la liberté

И Ленин великий нам путь озарил.

Et le grand Lénine a éclairé notre voie.

Нас вырастил Сталин на верность народу,

Staline nous a inculqué la fidélité à l’égard du peuple,

На труд и на подвиги нас вдохновил.

Et nous a inspirés le travail et les exploits.

Припев(couplet).

Сквозь грозы сияло нам солнце свободы,

A travers les orages rayonnait le soleil de la liberté

И Ленин великий нам путь озарил:

Et le grand Lénine a éclairé notre voie.

На правое дело он поднял народы,

Il a élevé le peuple vers la juste voie,

На труд и на подвиги нас вдохновил!

Et nous a inspirés le travail et les exploits.

Припев(couplet).

Мы армию нашу растили в сраженьях,

Nous avons fait naître notre armée à travers les batailles,

Захватчиков подлых с дороги сметем.

Nous débarrasserons le chemin des misérables envahisseurs.

Мы в битвах решаем судьбу поколений,

Nous décidons dans les batailles du destin des générations

Мы к славе отчизну свою поведем!

Nous conduisons notre Patrie vers la gloire !

Припев(couplet).

В победе бессмертных идей коммунизма

Vers la victoire des idées immortelles du communisme

Мы видим грядущее нашей страны.

Nous voyons l’avenir de notre pays.

И Красному знамени славной Отчизны

Et à l’étendard rouge de notre glorieuse Patrie,

Мы будем всегда беззаветно верны.

Nous serons toujours infailliblement fidèles.


























mercredi, septembre 26, 2007

L'insurrection qui vient (6)

Sous quelque angle qu'on le prenne, le présent est sans issue. Ce n'est pas la moindre de ses vertus. À ceux qui voudraient absolument espérer, il dérobe tout appui. Ceux qui prétendent détenir des solutions sont démentis dans l'heure. C'est une chose entendue que tout ne peut aller que de mal en pis. "Le futur n'a plus d'avenir" est la sagesse d'une époque qui en est arrivée, sous ses airs d'extrême normalité, au niveau de conscience des premiers punks.

Ce texte est le premier paragraphe de L'insurrection qui vient (La Fabrique édition). Nous recommandons ce livre à nos camarades, évidemment (certains en ont déjà fait l'acquisition), mais aussi aux autoproclamés nolife qui jouent les dandys de l'individualisme crasse, aux faux anars de droite, aux je-m'en-foutistes des beaux quartiers — enfin, précaution d'usage, à ceux d'entre-eux qui savent lire: qu'ils ne perdent pas 7 euros et leur temps (zeugma approximatif).
No future no life? No way. Mais L'insurrection qui vient, si. Parce qu'il n'y a pas de réconciliation possible avec ce monde-là.
Sur quoi je m'en retourne à 1984.

Pourquoi il n'y aura aucune réconciliation possible avec le capitalisme




On m'avait dit qu'en vieillissant, ça se calmerait, la colère, la faculté d'indignation. Je suis assez heureux, pour quelques amis comme pour moi, que ce ne soit pas le cas. Que plus on vieillit, plus on est à gauche et qu'il n'est pas impossible à 60 piges et mèche, comme dirait Céline, qu'on finisse un flingue en pogne, à dessouder des costumes Armani(métonymie, voire synecdoque) dans les salles de marché. Ma dernière balle sera pour toi, actionnaire.

Mi-joie

À l'instar du camarade CSP et comme lors de la semi-libération de Nathalie Ménigon, les Moissonneuses déclarent se réjouir à moitié de cette semi-bonne nouvelle, à savoir la semi-liberté de Jean Marc Rouillan.
Ça va encore brailler chez les ktos dans la teuci, les libertariens et les mous de la politique.

Introducing the crew

Le colonel Alfredo Smith-Garcia, conseiller littéraire (notamment)

Kelp, disciple à ses heures du chanoine Kir et éditrice (notamment)

Jenny Suarez-Ames, scopitoneuse rouge et éditrice (notamment)

HP et HD, sales dissidents et néanmoins amis, respectivement éditeur et conseiller littéraire (notamment)

La Rubia et son crucifix, attachée de presse sexy (notamment)

Une partie de la bande en compagnie d'un auteur (notamment)

Je ne peux pas vous en dire tellement tant que... Mais quand même, là je ne résiste pas car la nouvelle est trop belle.
Alors voilà, l'équipe de la MR est formée et recoupe désormais exactement l'histoire de ce joli blogue.
Rappel: ce joli blogue fut créé par JSA et la Rubia; aussitôt commenté par ASG, aujourd'hui également aux manettes quand son matosse informatique le lui permet; lu aussi par HD; alimenté un temps par Kelp; lu par HP.

What's happening now?
Eh bien voici la composition de l'équipe:
  • À l'édito et plus si affinités: JSA, Kelp et HP
  • Conseilleurs littéraires et plus si affinités: HD et ASG
  • À la presse et plus etc.: La Rubia
Nous trouvons ça beau.
Gloire aux Moissonneuses historiques, rédacteurs et lecteurs!
Gloire à la MR!
Nous vous aimons.

mardi, septembre 25, 2007

Soyons heureux et prions (pour ASG et H82)



Scopitone très, très improbable (mais où tout se tient)


À ceux qui comprendront.

Leçon de choses (de la vie)

Malgré l'échange en apparence relativement lesbien qui précède, les Moissonneuses tiennent à rappeler qu'elles sont viriles, certes, mélancoliques, naturellement, mais amoureuses et vigoureusement hétérosexuelles. Et ce n'est pas un énoncé typiquement contre-performatif.
La preuve: elles sont un homme et une femme sous un collectif féminin qui, au demeurant, aurait très bien pu être masculin. Parce que malgré l'amour que ces gens portent à leur jolie langue (polysémie), ils (ou elles) se balancent en l'occurrence des règles grammaticales et leur préfèrent les figures de style. Et le style tout court, d'ailleurs.
Gloire au zeugma!
Gloire aux Moissonneuses!

[Et j'ai dormi quatre heures pour l'amour du style, alors attention, si tu vois ce que je veux dire.]

lundi, septembre 24, 2007

Famapouales

VA33, Gentlemen Prefer Blondes...

Bubble JSA, wet and sexy

H82, beach-bitch topless
Vous aussi envoyez vos photos sequsies et soyez des famapouales officielles de ce blogue!

Pause Scopitone



"Pause" parce qu'aujourd'hui j'ai grave bossé, comme moissonneuse.
(Des famapouales se sont glissées dans ce scopitone, je vous encourage donc à le regarder.)
(J'irais bien boire un verre, là, sinon.)

La maternité est une cavale meurtrière

"You can't just keep on shooting everybody that goes knocking on your door."
Gloire à Gloria, flingueuse fatale, mélancolique, voluptueuse et philosophe.

Dieu que j'aime ce lecteur de dévédés (synecdoque? métonymie? polysémique dans tous les cas).

dimanche, septembre 23, 2007

Un dimanche soir au lit


et/ou

Coeurs perdus en Atlantide (2)


Aimer la France comme...


Petit post pour répondre (gentiment) au très estimé camarade CSP à propos de la patrie.
Même si nous avons des relations parfois compliquées avec notre beau pays — par exemple lorsque ses habitants votent pour un malade mental et s'en déclarent satisfaits — nous persistons à l'aimer. Nous pouvons donc nous déclarer patriotes. Comme, au hasard, les fondateurs de la FNDIRP, Marcel Paul et le colonel Manhès, tous deux communistes. En effet FNDIRP signifie Fédération nationale des déportés et internés résistants et patriotes. Une remarque à ce sujet: on notera que le sigle de l'organisation gaulliste, la FNDIR — Fédération nationale des deportés et internés de la Resistance — n'intègre pas la notion de patrie. On précisera en outre que la première rassemblait tous les déportés (politiques, raciaux, etc. et pas seulement français d'ailleurs), tandis que l'autre n'était composée que de résistants. Rappelons que Simone Veil, qui n'est pas précisément connue pour son communisme échevelé mais fut déportée à Birkenau comme juive, dut intégrer la FNDIRP. Premier exemple pour montrer qu'un patriote aime son pays mais ne déteste pas les autres, contrairement (définition classique mais il est bon d'y revenir) au nationaliste. Ainsi, un communiste, s'il est généralement patriote, n'est jamais nationaliste mais internationaliste. Évidemment. Seuls les cons croient etc.
Sinon, je rappelle, pour ceux qui n'étaient pas là en janvier (ça arrive aux meilleurs d'entre nous), qu'un grand, un immense, un merveilleux résistant communiste, hellénophile et patriote, a demandé à être enterré un morceau de ruban tricolore entre les doigts. Que celui qui l'a soupçonné un jour de nationalisme (ou de trahison, l'imbécile) aille directement au goulag.

Vive la France aux yeux de tourterelle!

L'Internationale

Play it, Sam. Play As Time Goes By.


As Time Goes By.
Out Of Time.
Time Is On My Side.
etc.
La nouvelle chanson daubesque française nostalgique (NCDFN) ne parle plus du Temps. Tiens donc.

Rétablissons la vérité

");

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