Cette vanité* restitue une partie des billets ayant été publiés sur le site Les Moissonneuses, créé le 1er août 2006 par Jenny Suarez-Ames et deux copines (Kelp et La Rubia, semblerait-il), puis co-administré — si j'ai bien compris — à partir d'août 2007 par le colonel Alfredo Smith-Garcia, qui vaporisa l'ensemble le 23 janvier 2009.
Certains billets sont bien complets de leurs commentaires, mais la plupart, non : on a fait avec ce qu'on avait.
Comme je suis une truffe en informatique, la mise en page est parfois bousculée, différente de celle d'origine. Si certaines images manquent, c'est qu'elles ont disparu des serveurs qui les hébergeaient. Quant aux liens internes des messages, la plupart ne fonctionnent évidemment plus.
Mr Paic-Machine nous signale aimablement que l'on trouve d'autres archives des Moiss' .

* Les mots en italiques sont dus à l'intelligence de l'Anonyme historique d'autres blogues, fruits plus ou moins ancillaires des Moissonneuses.

samedi 20 février 2010

21 décembre 2008 (1)

dimanche, décembre 21, 2008

Loin des pintades



Le camarade Serge Quadruppani ne contente pas d'être un admirable auteur de romans noirs (on peut lire son feuilleton dans Siné Hebdo), un grand spécialiste et traducteur de l'italien(le domaine italien chez Métaillé, et la traduction du groupe Wu-ming, c'est lui) et un ami d'une fidélité exemplaire, il est aussi capable de remonter le moral à un régiment de cobras mélancoliques car il a un amour de la révolution et de la beauté communicatif. Il nous envoie par ce dimanche gris un dépliant touristique nous proposant une façon originale d'aller passer ses vacances à Athènes: en aidant les coeurs purs de là-bas à mettre le bordel.
Je ne crois pas trahir le secret de notre correspondance quand il m'écrit, à propos de la jeune héraclitéenne qui explique aux forces de l'ordre que la foudre emporte l'univers, "la petite Grecque au premier rang, là, c'est où elle veut, quand elle veut."
Il est toujours rassurant de voir qu'un autonome libertaire comme Sergio et un communiste-maintenu comme votre serviteur tombons d'accord dès qu'il s'agit de renverser l'ordre ancien et les jeunes filles.

pc: Je ne veux pas reprendre une vieille querelle théologique avec SQ mais je suis persuadé que malgré la présence d'un métro à Athènes, la jeune fille héraclitéenne, en bonne anti consumériste, n'utilise pas le ticket.

7 approbations inconditionnelles:

birahima2 a dit…

et oui, on n'a pas peur du martinet,
mon petit quinquin

George WF Weaver a dit…

Mmmh, mmmh… Quand vous dites "renverser", j'imagine que vous entendez "culbuter", non ? Hum.
Sinon, j'ai l'impression que vous n'avez pas été voir les photos aimablement signalées par Beasse naguère.
Enfin, saviez-vous qu'en matière de reliure, il est une étape indispensable consistant à grecquer, c'est-à-dire "entailler le dos" [des livres], y créer des gorges pour laisser place aux ficelles qui tiendront l'ensemble ? Les Grecs nous relient, relisons les Grecs (n'est-ce pas, miss Jenny ?), et mieux : rallions-les.

Oups a dit…

"Loin des pains, t'as des brioches", comme disait Marie-Antoinette Michèle.
Désolé, je ne sais pas ce qui m'arrive. Prémices de Marburg, sans doute.

George WF Weaver a dit…

Je ne comprends rien au fonctionnement de la messagerie de Libé. J'ai tenté par deux fois de répondre à un certain "EdC", rien ne s'affiche.
Comme je ne sais plus quoi faire de ce message tout à fait citoyen, je le transcris très inopportunément ci-dessous.

Non seulement Julien et Yldune étaient présents à Dhuisy dans la nuit du 7 au 8 novembre, mais leurs études soutenues et leur intelligence supérieure leur ont permis de frapper simultanément en quatre autres endroits du réseau ferroviaire national.
L'enquête de la DNAT s'efforce actuellement de déterminer quelle ultra-technique ils ont employée pour ce faire : multiclonage micro-ponctuel, transplanage, portoloin ou poudre de cheminette.
La preuve implacable, s'il en était besoin, de leurs facultés surhumaines et inquiétantes : s'ils ne possèdent pas de téléphones portables, c'est parce qu'ils communiquent par télépathie, tout simplement.
Il faut (re)lire Les plus qu'humains, de Théodore Sturgeon : cela fait froid dans le dos — que certains ont bon.
Benjamin R. l'a d'ailleurs avoué aux caméras à sa sortie de prison, le 2 décembre : « C'est de la science-fiction ! », reconnaissait ingénument ce cobra (« bras droit », dans le langage de la DCRI) du groupe C., sur le visage duquel certains purent s'étonner de ne lire aucun blues malgré trois semaines passées au trou pour des prunes.
Trou dont on a pu constater les attraits cette semaine grâce à quelques téméraires détenus de Fleury qui ont dû recourir à la clandestinité pour rendre publiques des images relevant, dans la Patrie Des Droits De L'Homme, de la plus élémentaire transparence démocratique, ce que Vittorio de Filippis n'aurait manqué de souligner s'il avait eu à s'infecter les pieds en tentant de prendre une douche dans pareil bouge.
De la science-fiction, vous dit-on ! Que vit au quotidien près de 0,1 % de la population de ce pays dépositaire des acquis de la Révolution française.

nicolas a dit…

George,
Puisque le sujet vous intéresse, ses aspects juridiques sont détaillés sur le blog d'Eolas.

George WF Weaver a dit…

Merci, Nicolas. Le billet est d'une clarté limpide, fort utile aux profanes noyés dans les arcanes du CPP.

thé a dit…

Oui ,eolas est souvent limpide, à la 3° lecture, souvent

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