Cette vanité* restitue une partie des billets ayant été publiés sur le site Les Moissonneuses, créé le 1er août 2006 par Jenny Suarez-Ames et deux copines (Kelp et La Rubia, semblerait-il), puis co-administré — si j'ai bien compris — à partir d'août 2007 par le colonel Alfredo Smith-Garcia, qui vaporisa l'ensemble le 23 janvier 2009.
Certains billets sont bien complets de leurs commentaires, mais la plupart, non : on a fait avec ce qu'on avait.
Comme je suis une truffe en informatique, la mise en page est parfois bousculée, différente de celle d'origine. Si certaines images manquent, c'est qu'elles ont disparu des serveurs qui les hébergeaient. Quant aux liens internes des messages, la plupart ne fonctionnent évidemment plus.
Mr Paic-Machine nous signale aimablement que l'on trouve d'autres archives des Moiss' .

* Les mots en italiques sont dus à l'intelligence de l'Anonyme historique d'autres blogues, fruits plus ou moins ancillaires des Moissonneuses.

mercredi 24 février 2010

19 janvier 2009

lundi, janvier 19, 2009

Non, je n'ai rien oublié.



Je n'ai rien oublié, Sarah. Je sais à quel point tu vas te sentir seule demain. Le monde entier aura les yeux braqués sur l'investiture de leur François Bayrou africain-américain. Et toi, ma princesse des glaces, là-bas, dans ton royaume arctique, je sais que tu m'attends, je ne peux demeurer loin de toi plus longtemps. Alors voilà, demain dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne, je partirai. Pour Anchorage. Sache que je pense à toi, que je n'ai rien oublié. Tout nous oppose, enfin c'est ce qu'ils croient, Sarah.
Nous, nous savons.
Tachycardie et aurore boréale, l'amour sous les couvertures polaires, des orgasmes à faire fondre la banquise, à faire glisser les plaques tectoniques et disparaître le détroit de Behring.
Dis au revoir à tout le monde et souhaite bonne nuit au mauvais garçon.
J'arrive, Sarah, j'arrive.
Fais chauffer le moteur.

1 approbations inconditionnelles:

Albertine a dit…

J'aime parce que je crois que ce n'est même pas de l'humour, c'est trop tendre et tendu, assez bien écrit, pour être distancié.