mercredi, décembre 17, 2008
Calmons-nous c'est vrai, quoi...


C'est vrai, quoi... Tout le monde est très énervé. On embastille des coeurs purs, on met la moitié du pays en chômage technique, on fait comme si la Grèce ne faisait pas une révolution et on découvre opportunément des bâtons de TNT au Printemps dont les costumes sont abominablement mal coupés. Si vous avez moins, disons, de 45 ans, la génération précédente vous expliquera que toute révolte est inutile, voire dangereuse. Que tout va très bien, en fait. Nous allons donc écouter nos Anciens et rester à la maison pour lire de bons auteurs qui prônent la modération.
"Evidemment, dans un avenir lointain, si le prolétariat est victorieux dans les principaux pays du capitalisme et si l'encerclement capitaliste actuel fait place à l'encerclement socialiste, la voie pacifique du développement est parfaitement possible."
Les principes du léninisme, Joseph Staline.
Un très bon anniversaire, sinon, à la camarade FDN, Jenny Suarez-Ames, qu'il est inutile d'accuser de complicité stalinienne: c'est nous et nous seuls qui vous disons merde.
Je n'aperçois qu'une seule contribution contrepétique possible à cet anniversaire, qui soit en rapport avec le titre de ce post : l'immarcescible "on n'est jamais trop fort pour ce calcul !"
Évidemment, dans un avenir pas si lointain, il n'y aura plus aucun anniversaire à fêter.
"On regrette moins ce qu'on a toujours su immarcescible"
Cette satanée contrepéterie m'a occupé un bon moment, je cherchais midi à quatorze heures, mais j'ai trouvé et je me suis calmé. Ma sérénité étant de retour, j'allume une belle bougie rouge pour participer à la célébration de l'événement.
Un joyeux anniversaire donc à la belle Jenny!
Bravo, cher Pop9 ! Mais cette "belle bougie rouge", peut-être allumée dans un bouge rougi, ne serait-elle pas un calumet trop fort ?
Thé, on ne peut regretter l'immarcescible, puisqu'il demeure toujours. Ce qu'on peut regretter, c'est Ingmar, ses cibles aussi.
Ah... Oncle Jo! Pour une dent toute (mot d'ordre des stals d'après-guerre).
Ce sont les maoïstes français, en fait, qui avaient cette devise. Ceux de la GP, ceux qui quarante ans après contrôlent le système pour la plus grande gloire du libéralisme. Amen.
pas déçue par ce billet
bon anniversaire Jenny
Ma foi, si vous le dites Alfredo... Pour une dent toute contre Geismar alors.
La directive précise du Président Mao était : "Pour un œil, les deux yeux, et pour une dent, toute la gueule". Et quarante ans après : pour la plus grande gloire du libéralisme, tout le sel effréné de la bourgeoisie, toutes ses aspirations afférentes.
"Pour un oeil les deux yeux pour une dent toute la gueule"P. Vaillant-Couturier.