jeudi, octobre 30, 2008
Angie Dickinson et moi
Longtemps, j'ai été amoureux d'Angie Dickinson. Mon ami Arnaud Le Guern aussi je crois. Je suis beaucoup plus vieux que lui et j'ai eu la chance d'avoir une liaison avec Angie, en 1963-64. Je travaillais comme agent free lance pour le KGB et le GRU. C'était sur les tournage des Tueurs de Don Siegel. Un second rôle s'appelait Ronald Reagan. Mes chefs de la place Felix Djerzintski se méfiait de cet acteur droitier qui avait déjà des ambitions politiques. J'ai oublié ma mission et on est parti avec Angie à La Havane. Angie conduisait une Studebaker Hawk Gran Turismo sur les routes de Cuba. Je regardais le socialisme réel et la transpiration sur sa lèvre supérieure. On n'avait pas peur des clichés, comme au cinéma. On mangeait de la langouste, on buvait du ron matusalem, on fumait des monte cristo et on dansait le meringué et la salsa jusqu'à pas d'heure. On se baignait à l'aube.
Après Moscou m'a rappelé à l'ordre. Angie est repartie à Hollywood. On ne s'est jamais revus.
Quand j'y pense, c'est fou comme on s'entendait bien au lit.
Après Moscou m'a rappelé à l'ordre. Angie est repartie à Hollywood. On ne s'est jamais revus.
Quand j'y pense, c'est fou comme on s'entendait bien au lit.
Une bio à Hollywood. Pas mal. Tu en as une à Hong-Kong ? À Terre-Neuve ? À Ostende ? Parce que celle-la est suffisamment alléchante pour qu'on veuille les autres.