Cette vanité* restitue une partie des billets ayant été publiés sur le site Les Moissonneuses, créé le 1er août 2006 par Jenny Suarez-Ames et deux copines (Kelp et La Rubia, semblerait-il), puis co-administré — si j'ai bien compris — à partir d'août 2007 par le colonel Alfredo Smith-Garcia, qui vaporisa l'ensemble le 23 janvier 2009.
Certains billets sont bien complets de leurs commentaires, mais la plupart, non : on a fait avec ce qu'on avait.
Comme je suis une truffe en informatique, la mise en page est parfois bousculée, différente de celle d'origine. Si certaines images manquent, c'est qu'elles ont disparu des serveurs qui les hébergeaient. Quant aux liens internes des messages, la plupart ne fonctionnent évidemment plus.
Mr Paic-Machine nous signale aimablement que l'on trouve d'autres archives des Moiss' .

* Les mots en italiques sont dus à l'intelligence de l'Anonyme historique d'autres blogues, fruits plus ou moins ancillaires des Moissonneuses.

mercredi 17 février 2010

30 octobre 2008 (1)

jeudi, octobre 30, 2008

Angie Dickinson et moi

Longtemps, j'ai été amoureux d'Angie Dickinson. Mon ami Arnaud Le Guern aussi je crois. Je suis beaucoup plus vieux que lui et j'ai eu la chance d'avoir une liaison avec Angie, en 1963-64. Je travaillais comme agent free lance pour le KGB et le GRU. C'était sur les tournage des Tueurs de Don Siegel. Un second rôle s'appelait Ronald Reagan. Mes chefs de la place Felix Djerzintski se méfiait de cet acteur droitier qui avait déjà des ambitions politiques. J'ai oublié ma mission et on est parti avec Angie à La Havane. Angie conduisait une Studebaker Hawk Gran Turismo sur les routes de Cuba. Je regardais le socialisme réel et la transpiration sur sa lèvre supérieure. On n'avait pas peur des clichés, comme au cinéma. On mangeait de la langouste, on buvait du ron matusalem, on fumait des monte cristo et on dansait le meringué et la salsa jusqu'à pas d'heure. On se baignait à l'aube.
Après Moscou m'a rappelé à l'ordre. Angie est repartie à Hollywood. On ne s'est jamais revus.
Quand j'y pense, c'est fou comme on s'entendait bien au lit.

1 approbations inconditionnelles:

Thierry Marignac a dit…

Une bio à Hollywood. Pas mal. Tu en as une à Hong-Kong ? À Terre-Neuve ? À Ostende ? Parce que celle-la est suffisamment alléchante pour qu'on veuille les autres.

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