samedi, décembre 20, 2008
Travail et culture
D'abord je tiens à préciser que ma désertion actuelle des Moissonneuses est entièrement liée à des facteurs exogènes, notamment à celui qu'on appelle le travail, car, ça fait mal au cul de le dire mais c'est comme ça, il faut bien croûter. Tunnel de boulot, donc manque d'inspiration, donc désertion. Je me fends quand même d'un petit post pour signaler que Jean-Claude Lebrun a brillamment chroniqué l'excellent dernier livre de mon non moins excellent (bien qu'affligé d'un blues de cobra) coblogueur, dans l'Humanité. Et en plus c'était le lendemain de mon anniversaire. Drappier pour tout le monde, et bises, parce que je suis d'humeur joyeuse — ça arrive même aux meilleurs d'entre-nous.
Le travail l'affame, i.e. : l'apathie.
Une chronique très sympathique, mais ma préférence va à celle d'Antoine Chainas.
j'aime aussi beaucoup celle de Thierry Marignac
mais je ne la retrouve pas et je ne m'en souviens plus.
Elle est là.
Un contrepet un peu trop alambiqué du titre de ce post :
Y'a vrac et turlute.
merci George, j'ai pu la relire avec du recul.
mais c'est quand même grâce à l'Huma qu'on vient de passer un bon moment
bonne soirée !
A mon humble avis : toutes ces critiques sympathiques et même quand elle n'en ont pas l'air (pour certains) sont surtout utiles pour… l'auteur et le lecteur.
Mais cela tombe sous le sens : les critiques favorables servent à aiguillonner les lecteurs vers les ouvrages susceptibles de les intéresser, et incidemment, renvoient à l'auteur et à ceux qui l'ont déjà lu un tiers point de vue sur le livre en question.
@LA PALISSE : bien-sûr sauf que les textes tellement "sympathiques" et finalement pas très critiques inspirent plutôt la défiance.
C n'est finalement pas un bon service à rendre ni au lecteur ni à l'auteur, ni à la profession.