Cette vanité* restitue une partie des billets ayant été publiés sur le site Les Moissonneuses, créé le 1er août 2006 par Jenny Suarez-Ames et deux copines (Kelp et La Rubia, semblerait-il), puis co-administré — si j'ai bien compris — à partir d'août 2007 par le colonel Alfredo Smith-Garcia, qui vaporisa l'ensemble le 23 janvier 2009.
Certains billets sont bien complets de leurs commentaires, mais la plupart, non : on a fait avec ce qu'on avait.
Comme je suis une truffe en informatique, la mise en page est parfois bousculée, différente de celle d'origine. Si certaines images manquent, c'est qu'elles ont disparu des serveurs qui les hébergeaient. Quant aux liens internes des messages, la plupart ne fonctionnent évidemment plus.
Mr Paic-Machine nous signale aimablement que l'on trouve d'autres archives des Moiss' .

* Les mots en italiques sont dus à l'intelligence de l'Anonyme historique d'autres blogues, fruits plus ou moins ancillaires des Moissonneuses.

samedi 20 février 2010

29 novembre 2008

samedi, novembre 29, 2008

Eh, camarade Lula, s'il te plaît...




Le Brésil refuse le statut de réfugié politique à Cesare Battisti

Le Comité national pour les réfugiés du Brésil a rejeté vendredi 28 novembre la demande de statut de réfugié politique faite par l'ex-militant italien d'extrême gauche Cesare Battisti, ce qui ouvre la voie à son extradition vers l'Italie.

Ce comité, qui comprend des représentants du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés ainsi que de l'ONG Caritas, a pris cette décision à la "majorité des membres". Battisti aura quinze jours pour faire appel auprès du ministre de la justice, Tarso Genro. La Cour suprême, qui avait décidé en juillet de consulter le Comité national des réfugiés, doit maintenant se prononcer sur l'extradition, mais la décision finale revient à l'exécutif.

Condamné à la prison à perpétuité par contumace dans son pays pour l'assassinat de quatre personnes entre 1977 et 1979 (faits qu'il a toujours nié), Battisti avait trouvé refuge en France. Il l'avait quittée clandestinement en 2004, alors que Paris s'apprêtait à l'extrader. Il avait été arrêté à Rio de Janeiro l'an dernier puis écroué, dans l'attente d'une décision de la justice brésilienne sur la demande d'extradition déposée par l'Italie.

Jusqu'à présent, le Brésil a toujours refusé les demandes d'extradition vers l'Italie d'anciens activistes italiens notamment des Brigades Rouges, considérant qu'ils étaient poursuivis pour des délits de nature politique. Mais en avril, le Procureur général de la République, Antonio Fernando Souza, a rendu un avis favorable à la demande d'extradition de Battisti, refusant de considérer ses crimes comme "politiques". Il avait estimé "qu'ils avaient été marqués par une certaine froideur et un certain mépris pour la vie humaine". Si Battisti est extradé, sa peine de perpétuité devra être transformée en réclusion de trente ans et le temps passé en prison au Brésil décompté de sa peine, avait alors indiqué le procureur. (source Le Monde)

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