mercredi, novembre 12, 2008
Plus t'en chies, plus ils empochent, par Kriss V.
Kriss Vilà, le barde punk de ChroniquesMarignac, continue son rock & sang !
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THE GREAT LIBERAL SWINDLE PART TWO
(Dickkie ricane. En l’absence d’El Coco Kid — parti, dans la plus pure tradition du film « Un ciel tout rempli de diamants », fumer un éditeur qui a deux mois de retard sur un paiement — c’est Momort le White qui traduit : accrochez-vous…)
Les obligations pourries, mec, c’est comme le nuage de Tchernobyl : c’est pas resté à dormir gentiment dans les coffiots des banques ; ça a déjà fait plusieurs fois le tour de la Terre. Ça se balade à présent un peu partout dans le monde, ça pollue notamment les comptabilités publiques et privées. Et j’te parle pas des fonds de pension… T’savais que ça existait, en France, avant les années 30, les fonds de pension ? Ils n’ont pas résisté à la crise de 29 : c’est pas pour rien, mec, que les politiques ont inventé la retraite par répartition.
Mec, regarde ton pote El Coco Kid : dans un monde où les boîtes, jusqu’aux plus petites, doivent faire tourner leur trésorerie et n’ont pas d’autre solution que d’acheter des produits financiers, la matière toxique disséminée dans les portefeuilles a commencé depuis plusieurs mois à infecter l’économie réelle. Et le fléau, il va faire comme les pestes de l’ancien temps : il va tuer principalement les jeunes pousses, les entreprises nouvelles ou innovantes, les plus dynamiques. Pour leur part, les golden boys vieux de la vieille, ceux des années 90, ils se souviennent de la crise asiatique : la première « bulle » de la grande estampe. Là, ils ont bien vu que la bulle immobilière allait exploser et ont pris soin d’éliminer le plus possible les produits à risque. Mais le risque zéro n’existe pas… La matière contaminée est partout… Ah… Ah.. Atchoum ! Ceux-là vont morfler quand même. Ils ne bénéficient pas des mêmes atouts que les transnationales, qui vont tirer profit de la crise en prétextant une baisse de leur chiffre d’affaires et en réduisant une fois de plus leur coût de main d’œuvre humaine. Pour eux, la crise financière offre de nouveaux débouchés… financiers ! Ils sont les maîtres de l’échiquier mondial et ont plein de coups d’avance sur tous leurs opposants.
Les conoïdes qui croient que le système est en train de prendre l’eau, ceux-là, mec, ils ne vivent même pas dans le temps réel : ils ne se rendent pas compte que leurs analyses ont vingt-cinq métros de retard.
(Dickkie ricane. En l’absence d’El Coco Kid — parti, dans la plus pure tradition du film « Un ciel tout rempli de diamants », fumer un éditeur qui a deux mois de retard sur un paiement — c’est Momort le White qui traduit : accrochez-vous…)
Les obligations pourries, mec, c’est comme le nuage de Tchernobyl : c’est pas resté à dormir gentiment dans les coffiots des banques ; ça a déjà fait plusieurs fois le tour de la Terre. Ça se balade à présent un peu partout dans le monde, ça pollue notamment les comptabilités publiques et privées. Et j’te parle pas des fonds de pension… T’savais que ça existait, en France, avant les années 30, les fonds de pension ? Ils n’ont pas résisté à la crise de 29 : c’est pas pour rien, mec, que les politiques ont inventé la retraite par répartition.
Mec, regarde ton pote El Coco Kid : dans un monde où les boîtes, jusqu’aux plus petites, doivent faire tourner leur trésorerie et n’ont pas d’autre solution que d’acheter des produits financiers, la matière toxique disséminée dans les portefeuilles a commencé depuis plusieurs mois à infecter l’économie réelle. Et le fléau, il va faire comme les pestes de l’ancien temps : il va tuer principalement les jeunes pousses, les entreprises nouvelles ou innovantes, les plus dynamiques. Pour leur part, les golden boys vieux de la vieille, ceux des années 90, ils se souviennent de la crise asiatique : la première « bulle » de la grande estampe. Là, ils ont bien vu que la bulle immobilière allait exploser et ont pris soin d’éliminer le plus possible les produits à risque. Mais le risque zéro n’existe pas… La matière contaminée est partout… Ah… Ah.. Atchoum ! Ceux-là vont morfler quand même. Ils ne bénéficient pas des mêmes atouts que les transnationales, qui vont tirer profit de la crise en prétextant une baisse de leur chiffre d’affaires et en réduisant une fois de plus leur coût de main d’œuvre humaine. Pour eux, la crise financière offre de nouveaux débouchés… financiers ! Ils sont les maîtres de l’échiquier mondial et ont plein de coups d’avance sur tous leurs opposants.
Les conoïdes qui croient que le système est en train de prendre l’eau, ceux-là, mec, ils ne vivent même pas dans le temps réel : ils ne se rendent pas compte que leurs analyses ont vingt-cinq métros de retard.
Même si vous aviez tout vu il y a une vingtaine d'années il n'était pas prévu que vous parleriez aussi bien aussi clairement et ironiquement du fiasco économique…Quelle analyse d'enfer sur la thune !!!!
Un Conoïde suprême a dit aujourd'hui que c'était pas la fote des Amerlocs… mais de tout le monde de n'avoir rien vu venir (ânes) pour justifier la facture interplanétaire…
Ça fait vraiment du bien de vous lire…
Photo géniale, texte poilant et incisif.
C quoi le "dernier terrain vague" ?
Une maison d'édition qui a vécu 20 ans en faillite et publié ça, grâce (entre autres) à cette ordure de fasciste de TM ici présent.
Et ceux à qui ça plait pas, c'était des chiens couchants, à l'époque. C'est pour ça qu'ils ont quèque chose à râler.
Qu'est-ce qu'on s'est poilé, rue de Nesle ! Grâce à Jacques Bonnaud, notamment, depuis hélas viré Témoins de Jéhovah pour arranger la récup' de l'ex-Pauvert. Mais on pourrait tout de même rappeler que le DTV a été fondé en hommage à Éric Losfeld (hommage dont la concrétisation sur papier fut l'un de leurs premiers actes éditoriaux), je ne dirais pas "notre maître à tous", mais bon…
Je me hâte de préciser que cette syntaxe hâtive n'a d'autre fonction que de révéler un autre hommage, "à cette ordure de fasciste de TM". DTV, grande époque pour certains, début avéré de la fin du monde d'avant pour d'autres…
Tiens, je viens de me tamponner le deuxième tome de "La vie sur Terre", de Baudoin de Baudinat. C'est laborieux à lire, mais ça donne foutrement envie d'écrire La minute prescrite pour l'assaut !
Vous en savez long, Weaver, et c'est vrai qu'on s'est marré rue de Nesles ! Et vous avez raison, le premier livre publié par le DTV était un hommage à Losfled, ce vieil escroc, qui le méritait bien !…
Amicalement. Qui connait le DTV dans ses dédales historiques est le bienvenu !… Merci !…
C un truc de SF "la vie sur terre" de Baudouin de Baudinat ?
Bienvenue dans le monde réel, Jhonny !
OUARF! MORPHEUS ! Vous savez ce que c'est vous la "réalité " ? Et qui était vraiment Baudoin de Badinat, sans badiner ?
La réalité est un composé que le cerveau humain peut d'ordinaire appréhender en combinant les informations hétérogènes fournies par cinq sens : la vue, le tact, l'ouïe, le goût et l'odorat.
Quant à Baudoin de Bodinat, merci pour lui, il est encore des nôtres et il en a déjà été question ici, me semble-t-il. Consultez donc Wikipédia, ou mieux : ses ouvrages, parus aux éditions de l'Encyclopédie des Nuisances.
FOIN DE DISCOURS : KRISS est le MEILLEUR DE TOUS LES TEMPS !!!!!
J'ai cru que c'était une vanne "L'Encyclopédie des Nuisances" mais c réel !!!! et aussi très intéressant ce qu'il écrit Baudouin de Baudinat, allez-y voir et bonne route à vous!