Cette vanité* restitue une partie des billets ayant été publiés sur le site Les Moissonneuses, créé le 1er août 2006 par Jenny Suarez-Ames et deux copines (Kelp et La Rubia, semblerait-il), puis co-administré — si j'ai bien compris — à partir d'août 2007 par le colonel Alfredo Smith-Garcia, qui vaporisa l'ensemble le 23 janvier 2009.
Certains billets sont bien complets de leurs commentaires, mais la plupart, non : on a fait avec ce qu'on avait.
Comme je suis une truffe en informatique, la mise en page est parfois bousculée, différente de celle d'origine. Si certaines images manquent, c'est qu'elles ont disparu des serveurs qui les hébergeaient. Quant aux liens internes des messages, la plupart ne fonctionnent évidemment plus.
Mr Paic-Machine nous signale aimablement que l'on trouve d'autres archives des Moiss' .

* Les mots en italiques sont dus à l'intelligence de l'Anonyme historique d'autres blogues, fruits plus ou moins ancillaires des Moissonneuses.

samedi 13 février 2010

5 septembre 2008

vendredi, septembre 05, 2008

Flic sans nom

"Je comprends à présent, plus clairement que je ne l'ai jamais fait, que dans mon métier, ce n'est pas seulement mon honneur personnel qui est en jeu, mais celui de notre pays - comme si, en dépit de tout, il existait entre nous cette étincelle que nous savions préserver lorsque nous aimions les morts aussi ardemment que les vivants, et que nous étions prêts à croire qu'ils continuaient d'exister après nous avoir quittés. Pour ma part, j'en suis toujours convaincu, sans hésitation aucune, mais je ne suis pas capable, avec mes pauvres moyens, d'expliquer pourquoi nous avons changé."

Robin Cook, J'étais Dora Suarez, un roman en deuil
NdB: il est humainement indispensable de lire Robin Cook.

12 approbations inconditionnelles:

joey spitfire a dit…

On peut en conclure qu'un flic sans nom ne produit pas toujours une merde sans nom.

nicolas a dit…

Un écho de votre amour des plaques commémoratives ?

Caroline Powell a dit…

Ypres, Ypres, Ypres, hourrah ! Mais que signifie "NdB"? Est-il inhumain de s'en dispenser ? On dirait en tout cas que c'est pas pour les chiens, même si ça en a.

nicolas a dit…

note de la blogueuse ?

Dick Powell a dit…

Non, non, elle est aux abonnés absents, noyant son chien sous des litres de Drappier sans nom. Moi, c'est Babines ruisselantes s'avançant masqué (oups !).

Le pic (de Hubbert) do well a dit…

Et zut pour la fine (champagne, bien sûr) avant le point d'exclamation.

Well, any poor car on the line ? a dit…

Oh là là, c'est toujours pareil : on s'apprête à une discussion un peu soutenue entre lecteurs de mauvaise compagnie, et puis ça dégénère en portnawak alimenté si ça se trouve par un seul posteur menteur qu'a même jamais ouvert un Tucker Coe…

professeur feu tout craché a dit…

D'accord. Le bouquin de Cook est splendide, mais ce passage est particulièrement obscur, alors pourquoi précisément celui-là ? A quoi se rapporte cette 1ère pers. du pl. ? Forcément à ceux de "notre pays", apparition initiale de la forme dans le texte. "Cette étincelle que nous savions préserver", "nous étions prêts", "nous avons changé", franchement, ça me laisse perplexe, pis, j'y pige queude. Pourtant Cook buvait moins que Duras, dit-on…

nicolas a dit…

professeur, seriez-vous du colonel l'adjudante vernie ? (ah, celle-là, j'avoue humblement que j'en suis pas peu fier)

Jenny Suarez-Ames a dit…

Nicolas a raison, un écho de mon amour des plaques, évidemment. Allez savoir pourquoi, j'ai toujours lu ce passage comme un constat politique, un regret du monde d'avant, où l'on prenait le temps d'aimer les morts.

Dalton Brakage a dit…

Cela, je le comprends parfaitement : cette interprétation est limpide. Ce qui m'intrigue, et qui à mon sens obscurcit le passage, c'est ce "nous" qui me semble signifier (cf., je répète, "notre pays") "nous, les Américains" (Cook est anglais, je sais, mais il me semble que le roman se passe outre-Atlantique). Bon, il faudrait peut-être que je le relise.

Holland tunnel a dit…

… que je le relise, nom d'un chien ! (chacun aura rectifié)

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