Cette vanité* restitue une partie des billets ayant été publiés sur le site Les Moissonneuses, créé le 1er août 2006 par Jenny Suarez-Ames et deux copines (Kelp et La Rubia, semblerait-il), puis co-administré — si j'ai bien compris — à partir d'août 2007 par le colonel Alfredo Smith-Garcia, qui vaporisa l'ensemble le 23 janvier 2009.
Certains billets sont bien complets de leurs commentaires, mais la plupart, non : on a fait avec ce qu'on avait.
Comme je suis une truffe en informatique, la mise en page est parfois bousculée, différente de celle d'origine. Si certaines images manquent, c'est qu'elles ont disparu des serveurs qui les hébergeaient. Quant aux liens internes des messages, la plupart ne fonctionnent évidemment plus.
Mr Paic-Machine nous signale aimablement que l'on trouve d'autres archives des Moiss' .

* Les mots en italiques sont dus à l'intelligence de l'Anonyme historique d'autres blogues, fruits plus ou moins ancillaires des Moissonneuses.

jeudi 11 février 2010

30 novembre 2006

jeudi, novembre 30, 2006

Débat mathesonien



Un débat fait actuellement rage sur les terres saintes de Mau-Mau(et son orchestre) à propos du chef-d'œuvre de l'excellentissime Richard Matheson qui n'en a pas fait qu'un mais là celui qui nous occupe est Je suis une légende. Pour résumer : Jenny vénère le livre et a entendu dire que le film (celui avec Charletonne Aistone, dont elle précise, avec l'honnêteté qui la caractérise, qu'elle ne l'a pas vu) trahissait l'une des idées dominantes du livre (la fin, que je ne révèle pas, pour les petits veinards etc. etc.). Ensuite Mau-Mau et son orchestre sont intervenus pour dire que le colonel n'allait pas être content. Le colonel Garcia a débarqué et balancé des goujateries sur la Générale Suarez-Ames. Celle-ci a répliqué vertement et à plusieurs reprises. Mau-Mau a tenté de calmer le jeu et la Générale exige désormais des excuses. Vouala où nous en sommes, sétou.

21 approbations inconditionnelles:

Lieutenant Mau. a dit…

Le colonel va être mandé céans au palais, enfin comme j'ai dit, il vaut mieux éviter de parler de séant à cause de la souris qui va faire des siennes sinon. A mon sens, le film "le Survivant" n'est pas du tout fidèle au roman qui est une réflexion encore sur la relativité de la différence, à la fin c'est Robert Neville le monstre. Les deux coincident aux deux tiers. Le film est, selon moi, une interprétation du roman, Robert Neville devient une sorte de Messie puisque son sang sauvera l'humanité. Dans le livre, il n'y a pas d'espoir. L'humanité telle que nous la connaissons est foutue.

Généralissime Jenny Suarez-Ames a dit…

Donc mes sources avaient raison : c'est un détournement de fin de livre désespéré. J'exige des excuses et le film. Où est le colonel, que je l'engueule un bon coup ?

Lieutenant Mau a dit…

Il est dans son laboratoire secret avec les souris mutantes.

généralissime suarez-ames a dit…

Qu'il vienne céans pour avoir confirmation que ses arguments étaient sans fondement (je sais, toutes les souris vont débouler avec mais le doctheurre èms est là).

Colonel Alfredo Smith-Garcia a dit…

Omega man( et avec une mauvaise fois typiquement mêcheuse, la fdn le présente par le biais d'une affiche allemande...) est un très grand film des seventies. C'est le premier film de l'histoire du cinéma ou un blanc met sa langue dans la bouche d'une noire à l'écran et bien que le lieutenant mau ait raconté la fin dans une manoeuvre déloyale, il ne parviendra pas à en épuiser la magie, l'ambiguité et la profonde beauté plastique. Par exemple, le film apporte une réflexion politique et philosophique d'une grande subtilité sur les ravages de la technoscience, et ce alors que nous ne sommes qu'en 1971 en pleine ère ultra-productiviste. Charlton Heston imprègne la pellicule avec sa mélancolie virile(mais qui comprend aujourd'hui ce que peut signifier "mélancolie virile" dans un pays où règnent l'hystérie royale ou la brutalité sarkosyste) d'homme du monde d'avant. Il n'est même pas sûr, le pauvre, d'avoir raison et les vampires en face de lui ont peut être raison quand ils font leur profession de foi luddite contre le progrès qui au bout du compte n'amène que la mort.
Enfin, voilà, quoi, c'est un chef-d'oeuvre absolu qui se déguise en fausse série B et s'il n'a plus rien à voir avec le roman du grand matheson, c'est un peu à la manière du guépard de Visconti avec le roman de Lampedusa: ce n'est pas simplement l'adaptation d'un chef d'oeuvre, c'est juste un autre chef d'oeuvre.
je réclame donc justice pour Charlton Heston, justice pour Omega man, justice pour la mélancolie virile.

beniro suarez-ames a dit…

Et moi je réclame des excuses et le film.

la fnd a dit…

Mécheuse dtc

benito a dit…

POURQUOI IL N'Y A PLUS PERSONNE SUR CE BLOG BORDEL DE MERDE ?

Kelp a dit…

Je n'ai pas lu le livre, pas vu le film, d'ailleurs je n'ai pas vu ni lu non plus Le Survivant, mais chez Mau-Mau j'ai lu les basses attaques du colonel Garcia, "minettes post-choc" et "mécheuse du 6e", ce qui suffit à me donner le droit de m'insurger et de crier ma solidarité avec la générale Suarez.
Smith-Garcia, minette et mécheuse toi-même.

Kelp a dit…

Quant à la virilité de Charlton Heston...
1. Rien à voir avec pré ou post choc, il est pas attirant c'est tout
2. Mais cette opinion est vient peut-être de ma position sur la virilité, déjà exposée sur ce blogue = on s'en fout de la virilité. Enfin, des fois.

jenny suarez-ames a dit…

En même temps j'aime l'idée de mélancolie virile proposée par le colonel. Ou alors c'est juste un vieux truc pour ne pas dire sensibilité masculine. Dans J'étais Dora Suarez, le flic pleure dans son sommeil. Est-ce de la mélancolie virile ?

Kelp a dit…

Non c'est de la mélancolie tout court. Depuis quand la mélancolie a un sexe?

jenny suarez-ames a dit…

Le blog des Moissonneuses est une preuve que la mélancolie n'a pas de sexe.

jenny suarez-ames a dit…

Bon, et celui avec Vincent Price, il a un rapport avec le Matheson ou pas ?

jenny suarez-ames a dit…

Kelp, j'avais pas vu ton Kom solidaire. Nous vaincrons car les mécheuses, ce sont eux, les Smith-Garcia et leurs séides.

Alfredo Smith-Garcia a dit…

J'adore le "enfin des fois" de la présidente Kelp.
Sinon la mélancolie a un sexe: virile, elle est un sentiment qui pousse à l'action désespérée, à la flamboyance héroïque ou au calme de celui qui attend l'assaut qui va l'emporter.
Féminine, la mélancolie est hystérique, larmoyante et tuberculeuse(cf marguerite gautier). Alors Kelp et Ames, rangez vos camélias et devenez des hommes, des vrais. Vous le valez bien comme dirait L'Oréal, votre marque préférée de mécheuses.

Mau-Mau et son orchestre a dit…

Celui de Vincent Price est plus en rapport mais plus "cheap", c'est du Roger Corman, le seul mogul d'Hollywood qui répond au courrier en utilisant deux fois la même enveloppe. Et Vincent Price se la joue trop shakespearien.

alfredo smith-garcia a dit…

Il existe en dévédé, le Price?

Alfedo Smith-Garcia a dit…

Relisant ce qui précède, j'adore aussi le merveilleux "ma position sur la virilité' de la présidente Kelp.
"L'inconscient est structuré comme un langage"
(Jacques Lacan)

jenny suarez-ames a dit…

Depuis quand la mélancolie féminine est-elle hystérique ? Et quel est l'équivalent féminin de "viril" ? Viril ? Smith-Garcia est un vieux misogyne alors que Kelp et Suarez-Ames sont de jeunes misogynes (avoue, Kelp). Femme virile, mélancolique endogène, pars au combat les lèvres peintes et les yeux charbonneux.

jenny suarez-ames a dit…

Je veux le Price et le Heston (même si je suis d'accord avec la présidente sur la virilité moyenne et surjouée dudit Heston).
Je veux aussi revoir Soleil Vert que j'ai acheté en DVD (film d'enfance, ankor)

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