lundi, août 25, 2008
Baverez pue
"Ici, de même, les années qui viennent de passer n'ont été, tout au plus, qu'une période de résistance confuse au règne confus de la sottise rétrograde."
Guy Debord, 1957.
L'homme au micro s'appelle Nicolas Baverez. C'est un conseiller écouté de Sarkozy. Dans un entretien récent au Journal du dimanche, ce libéral "churchilillien" de mes deux sombre dans le delirium tremens:"Les Français sont plus intelligents que ne le croient leurs dirigeants. Alors que le gouvernement tient des propos iréniques, ils ont déjà modifié leurs pratiques quotidiennes de consommateurs. Regardez quelques faits: la chute des transactions immobilières, notamment loin du coeur des villes; la diminution de la consommation d'essence; l'effondrement du marché des 4x4; la montée des marques de distributeurs au détriment des grandes marques; la spectaculaire hausse du hard-discount depuis le début de l'année; le succès des promotions. Pour leurs vacances, les Français sont partis moins loin et ils ont privilégié des formules "tout compris". Tout cela montre une capacité d'adaptation rapide."
Précaires, érèmistes, caissières, chômeurs, working poor, si vous croisez Nicolas Baverez, vous pouvez lui cracher à la gueule. En attendant mieux. Un goulag, par exemple.
Et dire que nos livres d'histoire se moquent tous du fameux : "Ils n'ont pas de pain ? Qu'ils mengent de la brioche !"
Il a séché l'école le baveux ? Il a déjà oublié l'enseignement des hussards de la République ? Ou il a fait ses classes chez les kto et appris le martyre des vendéens ?
Du coup, on va aussi arrêter d'acheter ses livres, tiens !
:-)))