Cette vanité* restitue une partie des billets ayant été publiés sur le site Les Moissonneuses, créé le 1er août 2006 par Jenny Suarez-Ames et deux copines (Kelp et La Rubia, semblerait-il), puis co-administré — si j'ai bien compris — à partir d'août 2007 par le colonel Alfredo Smith-Garcia, qui vaporisa l'ensemble le 23 janvier 2009.
Certains billets sont bien complets de leurs commentaires, mais la plupart, non : on a fait avec ce qu'on avait.
Comme je suis une truffe en informatique, la mise en page est parfois bousculée, différente de celle d'origine. Si certaines images manquent, c'est qu'elles ont disparu des serveurs qui les hébergeaient. Quant aux liens internes des messages, la plupart ne fonctionnent évidemment plus.
Mr Paic-Machine nous signale aimablement que l'on trouve d'autres archives des Moiss' .

* Les mots en italiques sont dus à l'intelligence de l'Anonyme historique d'autres blogues, fruits plus ou moins ancillaires des Moissonneuses.

lundi 15 février 2010

22 septembre 2008

lundi, septembre 22, 2008

message à caractère informatif



Depuis que j'ai lu un livre de la MR jusqu'au bout, ce n'est plus simplement mon physique qui intéresse les garçons. Faites comme moi, lisez les livres de Moisson Rouge.

18 approbations inconditionnelles:

jean-philippe a dit…

Voilà un argument hautement convaincant !

Georges Brassens a dit…

… et qui laisse espérer la fréquentation de cons vaincus.

jean-philippe a dit…

oh !! bravo Georges !! Léo n'aurait pas dit mieux !!

appa... a dit…

Même quand ils sont calmes, ils insultent

Jenny Suarez-Ames a dit…

Où t'as vu qu'on était calmes?

G. B. a dit…

Où t'as vu des insultes ?

Alfredo Smith-Garcia a dit…

Pour ce genre de personnes, une belle fille nue est une insulte. Ce sont des consciences malheureuses.

Karl Marx a dit…

Je n'ai d'ailleurs jamais affirmé que les taupes laissent les topless tranquilles.

nicolas a dit…

"Misogyne à coup sûr, asexué sans doute, aux charmes de Vénus absolument rétif" : la conscience malheureuse selon GB.

Georges a dit…

Ni Bataille, ni Brassens, et on n'est pas non plus dans la Phénoménologie de l'esprit : là, je donne ma langue au chat.

nicolas a dit…

Sissi, c'est bien Brassens : le blason (ayant avec lui toujours fait bon ménage, j'eusse aimé célébrer sans être inconvenant, noble corps féminin, ton plus bel apanage etc )

Bourgeois de Calais a dit…

Au temps pour moi (mais c'est "tendre corps féminin") : je me suis complètement mélangé les pinceaux avec un autre texte (peut-être pas une chanson, et sans doute pas de Brassens) qui au contraire célèbre le petit vocable de trois lettres et s'efforce de le réhabiliter. Ma première intervention en pâtit fort.

Con pâti

Les clefs de la ville a dit…

"Le Blason


Ayant avecques lui toujours fait bon ménage
J'eusse aimé célébrer sans être inconvenant
Tendre corps féminin ton plus bel apanage
Que tous ceux qui l'ont vu disent hallucinant.
Ceût été mon ultime chant mon chant du cygne
Mon dernier billet doux mon message d'adieu
Or malheureusement les mots qui le désignent
Le disputent à l'exécrable à l'odieux.
C'est la grande pitié de la langue française
C'est son talon d'Achille et c'est son déshonneur
De n'offrir que des mots entachés de bassesse
A cette incomparable instrument de bonheur.
Alors que tant de fleurs ont des noms poétiques
Tendre corps féminin' c'est fort malencontreux
Que la fleur la plus douce la plus érotique
Et la plus enivrante en ait de plus scabreux.
Mais le pire de tous est un petit vocable
De trois lettres pas plus familier coutumier
Il est inexplicable il est irrévocable
Honte à celui-là qui l'employa le premier Honte à celui-là qui par dépit par gageure
Dota de même terme en son fiel venimeux
Ce grand ami de l'homme et la cinglante injure
Celui-là c'est probable en était un fameux.
Misogyne à coup sûr asexué sans doute
Au charmes de Vénus absolument rétif
Etait ce bougre qui toute honte bue toute
Fit ce rapprochement d'ailleurs intempestif.
La malpeste soit de cette homonymie
C'est injuste madame et c'est désobligeant
Que ce morceau de roi de votre anatomie
Porte le même nom qu'une foule de gens.
Fasse le ciel dans un trait de génie
Un poète inspiré que Pégase soutient
Donne en effaçant d'un coup des siècles d'avanie
A cette vraie merveille un joli nom chrétien
En attendant madame il semblerait dommage
Et vos adorateurs en seraient tous peinés
D'aller perdre de vue que pour lui rendre hommage
Il est d'autre moyen et que je les connais
Et que je les connais. "
GB

hyène de garde a dit…

C'est affreusement hétéronormatif voire réactionnaire : une insulte faite à toutes les femmes.
En plus d'être sexiste, ce monsieur Bracins était sans doute homophobe (je crois qu'il parle de "crime pédérastique" dans une de ses chansons).
En bref, un pornographe...

hyène tout court a dit…

Oui
Les hyènes, sexuellement, c'est autre chose, vu leur particularité anatomique

hyène encore a dit…

"Il faut se dire que la sexualité normale, elle aussi, repose sur une restriction du choix d’objet».
S.F.

nicolas a dit…

-->la sexualité normale, elle aussi, repose sur une restriction du choix d’objet (S.F.)

Qu'est-ce qu'on en a à foutre des sex-toys de Sophie Favier ?

G[ros] B[ourgeois] recalé (Moscou, 1936) a dit…

Nicolas, merci encore pour m'avoir fait apercevoir mon erreur. J'ai passé la journée à réécouter Brassens, et en effet, aucune sorte d'éloge du terme chez lui. Je pense avoir confondu avec un passage de Lourdes, lentes d'André Hardellet — un ami de Brassens, d'ailleurs —, qui me semble-t-il s'efforce à une telle réhabilitation (je n'ai pas le livre sous la main).

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