mercredi, octobre 31, 2007
Amy au Zénith, le JDD au goulag
Et de toute façon, Amy emmerde la bande de morts-vivants qui se croient à Pleyel et nous piaulent à l'oreille qu'on les empêche de voir paskon danse sur Rehab.
Ça tombe bien, on recrute au bordel pour marins de Stalineville-sur-mer.
En plus ça fera de la place pour Amy au New Morning.
[PC: je vous rappelle que je suis très malade et que j'écris avec mes bronches ce qui explique la possible dizortografy et les abérassion stilistik]
Le patronat à Stalineville-sur-mer...

La bronchite à Stalineville-sur-mer: un exemple de propagande néolibérale
[PC: souffrant actuellement d'une bronchite avec surinfection paske y a pas de chauffage au burlingue merci patron j'envisage d'aller passer mon arrêt maladie à Stalineville-sur-mer]
lundi, octobre 29, 2007
Pionnière de Stalineville-sur-mer
dimanche, octobre 28, 2007
L'éducation des filles à Stalineville-sur-mer: les clés de l'égalité




L'égalité des sexes à Stalineville-sur-mer: une réussite incontestable
Les négociations sociales à Stalineville sur mer: un modèle démocratique



Les représentants du patronat sont toujours traités sur un pied d'égalité comme le montre cette photo d'une délégation du medef venue discuter à Stalineville sur mer d'une réforme des régimes spéciaux.
Le transport à Stalineville-sur-mer: une question sociale urgente
L'accueil à Stalineville-sur-mer

La poésie à Stalineville sur mer

I
Dans Arles, où sont les Aliscams,
Quand l'ombre est rouge, sous les roses,
Et clair le temps,
Prends garde à la douceur des choses,
Lorsque tu sens battre sans cause
Ton coeur trop lourd,
Et que se taisent les colombes:
Parle tout bas si c'est d'amour,
Au bord des tombes.
II
Toute allégresse a son défaut
Et se brise elle-même.
Si vous voulez que je vous aime,
Ne riez pas trop haut.
Sous la cendre d'hiver
Ce coeur, pareil au feu couvert,
Qui se consume et chante.
Paul-Jean Toulet(1867-1920)
Chasse, pêche et écologie à Stalineville sur mer







Stalineville sur mer, une autre façon de vivre le littoral









Amy, Scarlett, Léonid et le colonel Smith-Garcia aiment ainsi se détendre dans de bonnes parties de pêche au gros en haute-mer, sous l'oeil bienveillant du petit père des peuples.
Pour tous renseignements complémentaires: office du tourisme de Stalineville sur mer, 230, avenue Beria, Stalineville sur Mer
ou La Maison de Stalineville sur mer, rue Malus, Paris 05
samedi, octobre 27, 2007
Avant-première


Marignac en a parlé sur son blog, on en cause sur notre Myspace, on relaie ici avant de le faire là-bas — quand je vous disais que ça bouffait du temps, le ouèbe.
Bref, ceci est un livre culte, ceci est un roman punk, ceci est même l'unique roman punk français, et surtout, ceci est de la littérature.
Sang futur, de Kriss Vilà (Dernier terrain vague), introuvable et culte depuis un gros bail, sera disponible au printemps 2008. Guess where?
J’ai vu Sarah faire un geste, jaillir en direction de la porte, et sa lame à rasoir est passée à moins d’un centimètre de la gorge du bassiste.
Je me suis faufilé au bout du lit, main droite se faufilant, jouant les filles de l’ombre sous l’oreiller où gisait le .45.
Je me suis imaginé Tot’ tournoyant, tombant, la gorge ouverte, inondant les murs d’hémoglobine, sombrant dans La Plus Grande de Toutes les Vapes, avec autour de lui la piaule qui bascule et Sarah, lame entre les doigts, qui s’acharne…
Flash, mon visage a blanchi et de l’électricité a jailli dans mes veines. Le flingue braqué sur la nuque de Sarah, vieille ordure de castrat, le doigt crispé sur la détente, j’ai senti le désir de meurtre monter en moi, m’envahir tout entier.
Tottenkopf, tout pâle, mais indemne,s’est redressé, m’a aperçu…
—Te reste des clops, mec ?
Ça lui avait fait tout drôle, ce truc…
—Écoute un peu, Sarah a haleté, recommence jamais à entrer comme ça, d’accord ?
PC: Smith-Garcia, tu seras gentil de m'aider à faire la promo de ce chef-d'œuvre ponk, pigé?
Saturday night moyen fever
Sinon, le bistrot d'en face vient d'ouvrir et il sert de vrais martinis dry (pas le mal de crâne en bouteille pour pétasses d'afterwork).
C'était tout ce que j'avais à dire (from the burlingue, un samedi soir).
vendredi, octobre 26, 2007
Nouveau joli blogue

Les Moissonneuses sont fie/èr/es de vous annoncer la création du joli blogue des éditions Moisson rouge, qui, décidément, ne s'arrêtent jamais (writing from the burlingue).
Si sur ces terres arables, on continuera à ne pas "modérer", on le fera en revanche là-bas. Soyons pros, distinguons. On peut donc continuer à se lâcher allègrement ici, on y est même gentiment mais fermement encouragé, mais on est prié de ne pas parler la bouche pleine là-bas, si vous voyez ce qu'on veut dire.
On vous aime.
pc: comme souvent, l'image n'a absolument rien à voir mais il vous faut ce livre. En fait, comme souvent C'EST UN ORDRE.
jeudi, octobre 25, 2007
Les jalminces, c'est vous
Oui, on sait, gnagnagna.
mercredi, octobre 24, 2007
Poetry for JSA, Poetry from Moldavia

Mais auxquels il fallait croire un peu pour ne pas s'écraser.
sur une couchette
mardi, octobre 23, 2007
Moldavie, été 80







à TM
Il y a des portraits de Brejnev à l'entrée du quartier réservé aux maisons Mittel Europa. Le secrétaire général a commencé sa carrière en Moldavie.
L'Eglise catholique est fermée, ma mère m'avait demandé de vérifier, (tendance Témoignage chrétien).
Mes amis s'appellent Auguste Naouki et Violetta Moldovan.
La Moldavie ressemble aux côteaux du beaujolais, le vin moldave, lui assez peu au Morgon.
Auguste lit Eminescu et Essenine. Il me parle de la Pologne qui bouge, des Américains qui boycottent les J.O de Moscou, les salauds.
Les livres ne coûtent presque rien. Violetta parle le russe, le moldave, le roumain, le français. Elle a dix sept ans, elle est brune et a un gilet orange comme jamais je ne verrai plus de gilet orange. Je comprends les articles de Ogoniok(?) et de la Komcomolskaïa pravda.
Auguste joue aux échecs. Je ne le battrai qu'une fois. Je crois qu'il m'a laissé gagné. Gentillesse soviétique, courtoisie latine.
Violetta a dix sept ans. La maison de son père ressemble à un chalet balnéaire de la côte normande, dans une avenue blondinienne, calme et profonde comme un cimetière. Les Pobiéda roulent en silence.
Auguste et Violetta ont le droit d'aller avec moi au Beriozka de l'Intourist. On achète des marlboro et du chocolat. Moi, je m'obstine à m'arracher les lèvres sur le carton des papirosses et à tousser: je fumerai communiste, quoiqu'il m'en coûte.
On a du mal a écraser les carrés de sucre dans les verres de thé.
Un soir, je suis très saoul. L'odeur de pinède du jardin de Violetta m'empêche de vomir.
On entend l'hymne soviétique qui vient d'une télé à l'intérieur: il est minuit.
Je pleure comme un veau quand Violetta m'embrasse une dernière fois sur le tarmac de l'aéroport. "Mé jiviom v raznire planétare" dit-elle.Gilet orange. Portrait de Lénine. Une édition bilingue d'Eminescu donnée par Auguste.
L'Atlantide, bordel de dieu, c'était l'Atlantide
lundi, octobre 22, 2007
La minute prescrite pour l'assaut


Chef de section
Ma bouche aura des ardeurs de géhenne
Ma bouche te sera un enfer de douceur et de séduction
Les anges de ma bouche trôneront dans ton cœur
Les soldats de ma bouche te prendront d'assaut
Les prêtres de ma bouche encenseront ta beauté
Ton âme s'agitera comme une région pendant un tremblement de terre
Tes yeux seront alors chargés de tout l'amour qui s'est amassé dans les regards de l'humanité depuis qu'elle existe
Ma bouche sera une armée contre toi une armée pleine de disparates
Variée comme un enchanteur qui sait varier ses métamorphoses
L'orchestre et les chœurs de ma bouche te diront mon amour
Elle te le murmure de loin
Tandis que les yeux fixés sur la montre j'attends la minute prescrite pour l'assaut.
Guillaume Apollinaire
Un vrai gros fumier qui pue


X


« Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde ! Le modèle social français est le pur produit du Conseil national de la Résistance. […] Il est grand temps de le réformer, et le gouvernement s’y emploie. Les annonces successives des différentes réformes par le gouvernement peuvent donner une impression de patchwork, tant elles paraissent variées, d’importance inégale, et de portées diverses : statut de la fonction publique, régimes spéciaux de retraite, refonte de la Sécurité sociale, paritarisme… A y regarder de plus près, on constate qu’il y a une profonde unité à ce programme ambitieux. La liste des réformes ? C’est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là. Il s’agit aujourd’hui de sortir de 1945, et de défaire méthodiquement le programme du Conseil national de la Résistance ! […] Désavouer les pères fondateurs n’est pas un problème qu’en psychanalyse. »
Ainsi parle Denis Kessler, sale con du Médef. Après Gautier-Sauvagnac le bandit, Kessler la salope pétainisto-capitaliste, la vérole libéralo-vichyste. Cette sinistre enflure n'a dirigé qu'une seule entreprise dans sa vie, un restaurant, qu'il a planté. Bouffissure incompétente, pour avoir tenu ces propos qui représentent une agression sans précédent, il ne faudra pas qu'il s'étonne si un "assisté" désespéré et affamé vient lui exploser une rotule, voire sa tronche libidineuse. Brigitte Lahaie , ex du KGB, est sur l'affaire. Tremble, obèse carcasse, tremble et que ton cholesterol t'étouffe avant que la juste bastos rouge que tu mérites n'accomplisse son oeuvre de salubrité publique.
Ps: les famapouales armées sont là pour rassurer les enfants qui pourraient être traumatisés par la vue du monstre abject
La Mata-Hari du bolchévisme



Vive Chavez
Vive Brigitte Lahaie
pour mémoire: "arrête, tu me déchires" en 73, lors du coup d'état fasciste de Pinochet, "C'est la fête à mon cul", en 77, pour aider au triomphe de la gauche aux municipales, "Encore plus" et "Je brûle de partout" en 78 lors de l'ultime assaut sandiniste au Nicaragua.
Miracle homologué
Et puis émigrez tous à Stalineville-sur-Mer.
dimanche, octobre 21, 2007
Recontextualisation pédagogique

Coeurs perdus en Atlantide(7)
Je suis une princesse hypomane
Un jalmince a traité ma pote JSA d'hypomane. D'abord, mettons les choses au clair, pour moi qui suis princesse ès psychiatrie, hypomane c'est pas une insulte (vous avez noté que je parle de plus en plus mal? Oui? Je vous emmerde), c'est un comportement assez sain qui n'est d'ailleurs cité qu'une fois dans le DSM-III (j'ai pas le IV) à la page 243, rubrique "Troubles thymiques". Le DSM-III exagère toujours. Sinon, elle est peut-être hypomane, en effet, avec quinze projets sur le feu, mais le jalmince en question ne l'est pas moins, et c'est pour ça qu'elle l'aime. Enfin bref. Ces gens ont une structure psychique normalement névrotique (on en a déjà parlé), c'est-à-dire qu'ils ne vont pas dans la vraie vie sortir une kalach et canarder l'université d'été du Medef. Quoique. Ils vont refouler leur haine de Laurence Parisot et s'empêcher de l'empaler sur une cuillère Starque. Quoique. Ils vont la pendre avec les tripes de Sarkozy seulement en pensée. Quoique. Sarkozy, justement. Lui, on pourrait croire qu'il est hypomane. Mais non. En tout cas pas seulement. Car Sarkozy passe à l'acte. Il dit: "Je dis ce que je pense et je fais ce que je dis." Il crée sa vérité et la met en pratique. Il est psychopathe. Si nous étions fabriqués comme lui, ce qui n'est pas le cas sinon nous serions en cabane ou en HP, nous réaliserions les fantasmes (non-sexuels) exposés ci-dessus — à cette différence près que notre vérité est objective, factuelle, contrairement la sienne, et que nous pourrions bien un jour pour cette raison passer à l'acte.
Restons hypomanes.
Pour le moment.
Révélation exclusive: Guy Môquet était communiste
Parmi ceux qui sont en prison
Se trouvent nos 3 camarades
Berselli, Planquette et Simon
Qui vont passer des jours maussades
Vous êtes tous trois enfermés
Mais patience, prenez courage
Vous serez bientôt libérés
Par tous vos frères d’esclavage
Les traîtres de notre pays
Ces agents du capitalisme
Nous les chasserons hors d’ici
Pour instaurer le socialisme
Main dans la main Révolution
Pour que vainque le communisme
Pour vous sortir de la prison
Pour tuer le capitalisme
Ils se sont sacrifiés pour nous
Par leur action libératrice.
Et on n'oublie pas d'acheter demain Guy Môquet au Fouquet's.
My burlingue is beautiful

Sinon, pour ceux qui nous demandent pourquoi on ne les donne pas au Secours populaire [ouais, ils viennent les chercher, mais il y a de lois sur les livres, tout ça, donc suffit d'être désagréable, ok?], à la prison Rachida Dati ou à l'école élémentaire Hugo Chavez, on répond ok, venez faire les cartons, c'est rien, il y a juste 12 000 bouquins ici et 72 000 ailleurs. Voilà pourquoi. Parce que, ouvrez bien les esgourdes, on tafe dur, bien et bon, et que la manut a déjà niqué les petits bras musclés de l'avant-garde du prolétariat et qu'il faudrait voir à ne pas devenir un ennemi du peuple pour qui, je le rappelle (merci Tcherno), quatre murs, c'est trois de trop.
Sinon je veux bien Guy Môquet au Fouquet's et que le cocu en gourmette refile la syphilis à Laurence Parisot (zeugma).
Sinon, pour des raisons que je ne peux exposer ici mais que les personnes concernées connaissent, je suis ravie, vraiment. Une sorte de personne/fille/éditrice épanouie, dans le genre moissonneuse. Oh yeah. Merci.
Ah oui, et my burlingue is beautiful, comme on peut le voir à l'arrière-plan.
PC: allez visiter notre Myspace, c'est un truc d'amerlok pourri mais de la promo gratos, en plus, la page est belle, je le sais, c'est moi qui l'ai faite.
Demain, pour cinq euros, Guy Môquet au Fouquet's


Il cite Mauriac aussi, écrivain de droite, catholique et qui constate, sur ces années-là: "Seule, la classe ouvrière, dans ses grandes lignes, est restée fidèle à la patrie."
Celui qui a choisi la liste des fusillés de Chateaubriant s'appelait Pucheu, ministre de l'intérieur de Pétain. Cinq ans avant, Pucheu était chargé par le patronat de négocier pendant le Front Populaire: les quarante heures, les conventions collectives, les congés payés. La bourgeoisie a de la mémoire et la rancune tenace. Parmi les 27 fusillés du 22 octobre 1941, plus de la moitié étaient des syndicalistes communistes ayant pris part à ces négociations.
On appelle ça une vengeance de classe, comme la Terreur Blanche sous la Restautation ou la Semaine Sanglante pendant la Commune. Et le gamin qui est mort ce jour là n'était pas Rimbaud mais un patriote pour qui patrie voulait dire égalité sociale. Son copain Jean-Pierre Timbaud, fusillé à côté de lui, est d'ailleurs tombé en criant: "Vive le parti communiste allemand!"
Mais ça brûlerait la gueule du cocu à gourmette de le reconnaître.
Guy Môquet au Fouquet's de Pierre-Louis Basse (Equateurs, 5 euros)
samedi, octobre 20, 2007
Le déclenchement des opérations cannibales
L'avant-garde du prolétariat a bien bossé (v. le post précédent), pour l'aveugler sur son exploitation, le patronat lui offre une mousse au troquet d'en face. Une dame plutôt bien sapée arrive au comptoir, cinq livres sous le bras. Tiens? Un gars débarque, deux sacs-poubelles à la main. On se lève, on se présente, on regarde par la vitrine: c'est la guerre civile, l'émeute, le trottoir est jonché de sacs plastique et de cadavres de vieilles, clamsées la bio de Raspail sur le cœur. Ne jamais lâcher prise. Surtout sur Raspail. Le prolétariat décide d'aller se biturer ailleurs, le patronat continue à trimer. Saloperie lumpen. Bref. La foule s'agglutine autour de la porte, on en veut encore, balancez par les fenêtres, "la culture gratuite c'est foooooormidable", "ce que vous faites est meeeeeeeerveilleux" [en fait on voulait les fourguer aux encombrants, vous l'aurez compris], "cool j'vais aller à Gibert". Nan les moutards, on rentre pas dans les burlingue. La Guerre du Sonderbund s'arrache [NdB: la guerre du Sonderbund, bande d'ignorants, c'est une guerre qui a eu lieu en novembre 1847 en Suisse et c'est un événement majeur de l'histoire de l'humanité]; on redemande du Castro; tout le monde veut des pays baltes; Camus et Sartre font un tabac; la Montespan explose Madonna; et nous, on commence à avoir méchamment les foies devant la meute en délire. "Je vais pisser, surveille la porte, ils veulent rentrer." Si c'était de la bouffe on assisterait au déclenchement (bruyant) des opérations cannibales. En fait, c'est presque ça.
On peut vous confirmer:
1) on peut fourguer n'importe quelle merde tant qu'elle est gratuite
2) les gens sont barges
A plus tard.
On vous aime.
L'avant-garde du prolétariat
vendredi, octobre 19, 2007
Ce n'est pas une menace...

caviar noir(4) et /ou rouge(2)

Peace a l'hyperréalisme des grands psychotiques. Il n'était pas là, ce n'est pas grave, il a tout vu quand même. C'est ça, au bout du compte, un écrivain.
jeudi, octobre 18, 2007
Camarade, l'édition elle a un air sérieux
Oui, on est au courant, aujourd'hui c'est la grève mais pas pour nous car nous sommes de jeunes (et belles) (et bien sapées) hantrepreuneuz. Cela dit, grâce à notre légère gueule de bois, nous sommes quand même techniquement mas o menos en grève. Gloire à nous.
Sinon, notre site ouèbe est désormais très beau.
mercredi, octobre 17, 2007
Camarade, l'édition elle a besoin d'espace
les.moissonneuses@hotmail.fr
Ta PME

Bon, nous voici donc back from the burlingue via Sainte-Anne, l'hosto, où on a été applaudir la prestation du Président Delouche, à côté de qui tcha-tcha-tchavez n'est qu'un sale Douste basané, un Bayroux métèque, un Jospin rurbain, un fafounet béké. Dis donc, Delouche, on sait qu'en ce moment t'es occupé, mais si t'aimes pas ASG, dis-le fissa, les batdebèzbole sont prêtes. Je plaisante, Président, on avait dit pas les habits.
Sinon, camarade, pardon pour ta modestie, le politburo des Moissonneuses ne pouvait pas éviter l'hommage.
Voilà. Dès demain pour des raisons socioprofessionnelles on se remet à la lecture de la presse et donc peut-être à des posts qui parleront d'une autre actualité que le dernier appel à l'imprimeur, au diffuseur, à l'auteur, au traducteur, au préfacier, au graphiste et à ma mère qui doit venir prendre les mesures de la salle de bain pour en faire un lieu de débauche.
En attendant, pardonnez-nous et venez chercher des bouquins en grande quantité.
Suite du Paris littéraire polar, surtout:
LITTERATURE - DEBAT - SIGNATURE
Balade à travers des romans noirs parus en 2007.Débat avec Jake Lamar, Catherine Fradier, Jean-Hugues Oppel, Caryl Ferey et Éric Halphen. Animé par Hervé Delouche
Le 17 octobre à 19h30, Centre Dunois 61 rue Dunois
RENCONTRE AVEC JACQUES TARDI – FILM DEBAT
Projection de « Tardi en noir et blanc », film documentaire de Pierre-André Sauvageot.Rencontre débat avec Jacques Tardi, Pierre-André Sauvageot et Pierre Lebedel
Le 18 octobre à 19h30, Centre Dunois 61 rue Dunois
On vous aime.
mardi, octobre 16, 2007
Jeudi
Pour 1 choisi, 50 offerts



les.moissonneuses@hotmail.fr
Twist again and again and again (ad lib)

PC: merci à ceux qui ont envoyé des mèles (les.moissonneuses@hotmail.fr) pour le vide-grenier littéraire. Manifestez-vous, ça se passe dans le 5e et il y en aura pour tout le monde. Dès demain. On ne ment jamais.
PPC: Olivier, dès que j'ai des moutards, je les dresse à péter la gueule aux merdeux dans ton genre. Ce n'est pas une menace etc.
PPPC: ASG, ton 10e est une merveille, piaule pas, AM (ce... nan, rien) n'a pas changé une virgule, et fais confiance à la dame, c'est son boulot.
lundi, octobre 15, 2007
Twist again avec les abrutis



Lisez Marignac. Soutenez la MR. Et admirez JSA, éditrice délicieuse.
PC: dans l'ordre, JSA examinant un bilan comptable, Marignac écrivant Cargaison, moi frimant devant un mac qui fait photomaton
PA et figuier
- Pour une maison de campagne abordable et agréable, rejoins-nous ici.
- Pour obtenir des livres gratuits en grand nombre (50 offerts pour 1 choisi), envoie un mèle à : les.moissonneuses@hotmail.fr
- Et l'un de nos fondamentaux, derrière une feuille qui ressemble à celle d'un figuier. Or le figuier est l'arbre de ce blogue. Toi qui viens ici, ne l'oublie jamais.
PPC: la MR envisage l'achat d'un canapé-lit. Vraiment. (Et d'une brosse à dents.)
Chère Macha
Coeur perdu ici et maintenant

Aux réverbères nous pendrons les gros cons par leur microteube.
dimanche, octobre 14, 2007
Coeurs perdus en Atlantide(6)
Une page de publicité


Votre vie est précarisée?
NKVD, pour le prolétariat, c'est la sécurité
Octobre, Ithaque, toi, le repos et la révolution
Octobre, le matin, toi, la France et la Révolution
Jaja et contrats

Version des faits de la tenancières femelle de ce joli blogue, "pur produit fanatique de l’école dite de « l’ombrelle mongole » (comme le parapluie bulgare, mais ça fait plus mal, raffinement chinetoque oblige) fondée par Chou-En-Lai", paraît-il. En même temps, je biche.
Rendez-vous prévu à 12h15 dans un restau cher d'un quartier de luxe avec Marignac après une semaine de correspondance où furent évoqués entre autres un pacte germano-soviétique plus durable que l'autre, le larfeuille constipé des éditeurs, l'annihilation cruelle et féroce du Culpet (Comité uni des lecteurs de polars éthiques, fraidvargassolâtre et déninxomaniaque), la littérature et mes origines maoïstes.
Pas spécialement terrifiée mais ultraprofessionnelle je demande à Smith-Garcia, plénipotentiaire MR et plus si affinités, qui me semble légèrement fébrile, si un rapide briefing est nécessaire. Nous sommes en avance, nous avons le temps. Nan, tu verras, ça ira, tiens, on commande des verres de XXX (délectable rosé bulleux naturel, dès que je retrouve l'addition je retrouve aussi le nom) pour l'apéro. N'empêche que le gars Smith-Garcia prend sa montre pour un chrono de Ben Johnson, passe un coup de fil, croit reconnaître l'invité, se goure, le repère, et se lève de table comme si Chavez carrefourait l'Odéon. On est tous chic, on est beau, on devrait s'aimer. Tournée d'apéros et charcut comme si ça épongerait la suite. On conjure la pochetronade comme des ashkénazes mais avec du jambon.
Apparemment, à la troisième bouteille, "[m]on âge et [m]on entraînement cyber-maoïste [me rendent] imprévisible et [je] reste coite". La troisième bouteille, l'entraînement et tout je me rappelle, mais le mutisme non. Ou alors j'écoutais, en bonne élève mais non-hypokhâgneuse.
Pour le dessert, on boit des coupes et du café. La milice a déjà presque cédé face aux efforts conjugués des forces staliniennes.
Sur quoi un coup de fil: ayé, on a signé.
Je jubile.
J'exulte.
J'explique à mes camarades, qui jubilent et exultent.
On passe de la coupe à la boutanche et on prend des décisions fermes qui nous engagent pour des lendemains qui chantent.
À demain, au burlingue.
samedi, octobre 13, 2007
La môme JSA au burlingue


Sinon, ouiquènde burlingue dans la joie — ne cherchez pas l'oxymore.
pc attn ASG: et au burlingue, c'est pas une sur quatre, c'est une sur dix.
Guépéou mon amour


Vive le camarade Aragon, vive Chavez!
Ce poème doit être appris par coeur, évidemment. Et vite. Des chats encore vivants comptent sur vous, si vous voyez ce qu'on veut dire. Les illustrations vous montrent l'auteur, puis un groupe s'apprêtant à expliquer avec pédagogie au Medef que les ouvriers ne sont plus des esclaves et ce qu'il en coûte aux kouyemolles de confondre chavez avec leur gros cul socedème.
d'un monde monstrueux
Aiguisez demain sur la pierre
Préparez les conseils d'ouvriers et soldats
Constituez le tribunal révolutionnaire
J'appelle la Terreur du fond de mes poumons (....)
Alors que la vermine dans ses oripeaux se relève
Vous verrez que jusqu'aux enfants épargnés
jusqu'aux innocentes putains
l'idéal aura pris la forme d'un poignard
N'oubliez rien n'oubliez rien
Dès maintenant ce qu'il vous faut à vous
l'ombre
à vous les témoins du repas
c'est un livre où marquer vos comptes
Je chante le Guépéou qui se forme
en France à l'heure qu'il est
Je chante le Guépéou nécessaire de France
Je chante les Guépéous de nulle part et de partout
Je demande un Guépéou pour préparer la fin d'un monde
Demandez un Guépéou pour préparer la fin d'un monde
pour défendre ceux qui sont trahis pour défendre ceux qui sont toujours trahis
Demandez un Guépéou vous qu'on plie et vous qu'on tue
Demandez un Guépéou
Il vous faut un Guépéou
Vive le Guépéou figure dialectique de l'héroïsme q
u'on peut opposer à cette image imbécile des avaiateurs
tenus par les imbéciles pour des héros quand ils se foutent
la gueule par terre
Vive le Guépéou véritable image de la grandeur matérialiste
Vive le Guépéou contre dieu chiappe et la Marseillaise
Vive le Guépéou contre le pape et les poux
Vive le Guépéou contre la résignation les banques
Vive le Guépéou contre les manoeuvres de l'Est
Vive le Guépéou contre la famille
Vive le Guépéou contre les lois scélérates
Vive le Guépéou contre le socialisme des assassins du type
Caballero Bancour Mac Donald Zoergibel
Vive le Guépéou contre tous les ennemis du Prolétariat
VIVE LE GUÉPÉOU
Piqure de rappel

Vous seriez gentils de penser à acheter ce numéro hors-série de votre journal habituel dont on a déjà parlé. Mon kiosquier ne l'avait pas (le traître) ou plus (mon amour), mais on le trouve dans tous les relèhache.
L'affiche, elle va se retrouver rapido au mur de mon bureau que j'aime d'un amour vrai et qui est équipé d'un frigo aux dimensions idéales pour une consommation quotidienne de zéro dosage.
Sur quoi je vais insomniser au pieu en compagnie d'un dévédé et d'un chat vivant but time is on my side (yes it is).
pc: à propos de chat vivant magnez-vous le cul et votez, si vous voyez ce que je veux dire.
vendredi, octobre 12, 2007
DRAPPIER POUR TOUT LE MONDE
C'EST SIGNÉ
(non, ce n'est pas un inédit d'Ellroy, un registre de mariage ou notre arrêt de mort)
(non, ça ne vous intéresse pas spécialement ou alors c'est que vous potassez Livres Hebdo)
(oui, on est très contents, et même de plus en plus, on saute dans tous les sens — et il circule, le polysémique sens —, on se congratule, on s'embrasse, on s'empiffre de mets délicats, on s'adonne à des pratiques sexuelles inavouables, on se nettoie le gosier au Drappier, les trucs classiques qu'on fait quand on est contents, en fait)
Sinon, Moisson rouge — gloire à elle — est la maison d'édition de l'avenir tant qu'il en reste où sévissent, entre autres suspects habituels, Alfredo Smith-Garcia et Jenny Suarez-Ames. Elle va publier du roman policier car un bon policier est un policier fictif.
Gloire, donc, à la Moisson rouge!
Gloire aux (bons) écrivains!
Morts aux mécheux!
Et merci à la clique de délicieux malades mentaux, de talentueux azimutés, de brillants barges qui suivent l'affaire depuis le début, qui l'ont prise en cours de route, et à ceux qui viendront. Nous sommes la première génération des derniers hommes, évoquons déjà aujourd'hui la mémoire du passé à venir.
- Caviste?
- Oui les Moissonneuses?
- Remets-nous une caisse de Drappier. Fissa.
pc: demain, des photos de nos jolis camarades dans nos jolis locaux situés dans un joli quartier. Demain? Oui, demain, car nous aimons travailler plus pour gagner moins.
Oh yeah!
ppc: attendez-vous à de l'autopromo massive. Première rafale en janvier.
Chavez et les gros porcs(3)


Sur le blog d'un gros con socialo ébroïcien tendance kto dans la teuci et touche pipi dans la sacristie, qui parle de tout et de rien dans un style filandreux inimitable et profondément dizortografik, il a été émis quelques borborygmes contre la "chavez mania" Ce délicat démocrate qui interdit les commentaires et n'autorise que les siens mérite la punition. Faites un tour sur son blog et dites lui à quel point il est stupide et bêta en plus d'être aigri. Pour rappel quelques données sur le Venezuela aujourd'hui, tirées de divres sites pas particulièrement chavites. Nous sommes marxistes et comme Lénine, nous savons que les faits sont têtus. Les voici.
Les inquiétudes de Washington se centrent actuellement sur M. Hugo Chávez, car il symbolise le renouveau politique en Amérique latine, en destinant les ressources nationales aux couches populaires les plus défavorisées. Le gouvernement vénézuelien vient d’approuver une impressionnante hausse des salaires des fonctionnaires qui va de +34% à +61,8% selon les secteurs, ce qui équivaut à une augmentation moyenne de 47%. Il a également revu à la hausse de 15% le salaire minimum des employés du secteur privé. Depuis 2000, le salaire minimum au Venezuela a été augmenté chaque année de 20% à 30%. Les revenus tirés de la croissance économique, qui s’est élevée à 9,4% en 2005, ont ainsi largement profité à l’ensemble de la population .
En guise de comparaison, en France, cinquième puissance mondiale, dont le modèle social est tant vanté, le salaire des fonctionnaires a seulement été valorisé à hauteur de 1% en 2005. Quant aux salaires dans le secteur privé, ils ont enregistré une hausse de à 0,6% en termes réels (hausse de 2,8% moins 2,2% d’inflation). Le « socialisme du XXI° siècle », prôné par le président Chávez, n’est pas prêt d’être appliqué en France, où le gouvernement mène une politique antisociale impitoyable depuis 2002
De même, un milliard de bolivars a été alloué à la mission « Barrio Adentro III », système de couverture médicale universelle et gratuite créé par le gouvernement. Cette somme permettra d’acquérir 30 932 équipements de santé (ambulances, appareils à bronchoscopie, etc..). Les fonds en provenance des excédents pétroliers sont ainsi directement investis dans le secteur social
Le système unique de santé mis en place au Venezuela grâce, entre autres, à l’aide de 15 000 médecins cubains, a permis la réalisation de 163 millions de consultations, c’est-à-dire 8 consultations par habitant. La mission « Barrio Adentro I » a sauvé la vie à 31 186 personnes, grâce à la création de 1 012 centres de soins dans les zones les plus pauvres, auxquels s’ajouteront 20 359 autres centres du même type. La mission « Barrio Adentro II » a créé 100 centres de diagnostic intégral (CDI) capables de fournir une attention médicale complète, et 500 autres sont en construction à travers le pays. Enfin, avec à la « Mission Miracle » mise en place par Cuba, plus de 176 000 Vénézueliens ayant perdu la vue, suite à un problème de cataracte, ont été opérés gratuitement par les professionnels de l’Île
Quant au chômage, il n’a cessé de baisser passant de 13,2% en juin 2005 à 11,4% en décembre 2005. La politique effective du gouvernement a permis à 367 119 personnes de trouver un emploi
L’Unesco a tenu à souligner les spectaculaires réussites sociales de la Révolution bolivarienne en octroyant à M. Hugo Chávez le Prix international José Martí. Cette distinction récompense les efforts du président en faveur de l’unité et de l’intégration des pays d’Amérique latine et des Caraïbes, ainsi que la préservation de leurs identités, traditions et cultures. En effet, le Venezuela fournit du pétrole à des tarifs préférentiels à ses voisins du continent, mais même certains états nord américains tels que le Vermont, Maine ou Rhode Island. Les habitants de ces régions, délaissés par l’administration Bush, pourront ainsi acheter du combustible à des tarifs subventionnés à hauteur de 40% par la filiale pétrolière vénézuelienne Citgo. « Cela signifiera des économies de plusieurs millions de dollars », a remarqué Mme Erin Campbell, porte-parole du Vermont.
Paradoxalement, les médias vénézuéliens, prétendument soumis à un régime totalitaire, ont réussi à faire croire à une grande partie du globe que Hugo Chavez est un véritable dictateur. Pourtant, il y a eu sept consultations populaires en neuf ans au Venezuela, toutes sanctionnées par les observateurs internationaux, qu’il s’agisse de l’ONU ou de l’ex-président étasunien Jimmy Carter. Bien que les urnes ne soient pas les seules garantes de la souveraineté populaire, elles demeurent un indice probant pour mesurer l’état d’une démocratie. Hugo Chavez a non seulement été élu directement au suffrage universel à trois reprises, mais il a aussi remporté un référendum sur sa propre révocation.
Chavez et les gros porcs (2)
Préparez les pommes, le boudin arrive.
"S'il y a bien une fascination que je ne comprend plus, c'est celle que quelques occidentaux de gauche ont pour le président vénézuelien Hugo Chavez. Si un temps, sa manière de faire paraissait presque sympathique, il vient de prouver par plusieurs actions, et exactions, qu'il est un tyran comme les autres, strictement indéfendable. Dans un premier temps, il a interdit d'émettre à une radio privée, certainement des "vipères lubriques du capitalisme", qui n'avait comme seul tort de critiquer son goût pour l'exercice personnel, très personnel, du pouvoir. Depuis quelques jours, officiellement et institutionellement, le Venezuela, une des rares démocraties d'Amérique du Sud, n'en est plus une. Comme beaucoup de tyrans, il sombre dans la stupidité violente en défendant la politique nucléaire de l'Iran, et dans le grotesque en faisant changer l'heure de son pays, en avance d'une heure sur les voisins, pour montrer certainement les avancées progressistes obtenues par son leader. Je me demande d'ailleurs, songeant à un autre chef d'état du même style, quand on parlera des prisons castristes et du traitement cauchemardesque qu'elles infligent aux prisonniers politiques depuis presque cinquante ans ?"
Chavez et les gros porcs



Nous sommes fatigués aussi de l'antichavisme ambiant dans la presse française mais aussi des blogues kouyemolles où l'on se vante d'être socialiste(en oubliant sans doute le sympathique Mélanchon, chaviste de choc, lui.)
Chavez est l'espoir du socialisme du XXIème siècle.
Chavez redistribue les richesses aux plus pauvres.
Chavez lit Marx, Cervantès et l'Evangile.
Chavez alphabétise et soigne là où l'on crevait de faim dans l'ignorance.
Chavez est le grain de sable de la déraison marchande mondialisée.
C'est pourquoi nous déclarons sans ambages que Tout antichaviste est un porc! Et on le saignera un jour ou l'autre pour faire du boudin avec lequel on gavera les patrons du CAC40 jusqu'à ce qu'ils en crèvent.
Vive Hugo Chavez
Vive la révolution bolivarienne
Un, deux, trois, mille Venezuela!
pc: les filles chavistes sont sublimes(cf photos)en plus...
Je suis une princesse terrifiée
Bon, ce matin, je me suis réveillée tôt et je me suis gaufrée de mon pieu à baldaquin, autant dire que j'ai failli calancher. Sinon, princesse ou pas princesse, en ce moment j'ai pas un flèche et je suis jalmince comme pas deux, donc on sera gentil de pas toucher mon larf et mon homme, des cailles kalmouks s'en sont mangé de sévères pour moins que ça. Et d'arrêter de proposer la botte à la môme Suarez-Ames. Pasque son jules dans le genre jalmince c'est un cador.
[La phrase qui précède est dédiée à Thierry Marignac et à Alfredo Smith-Garcia, francs buveurs et écrivains admirables.]
Par ailleurs ne croyez pas que je radote, là je ne vais faire que pointer à nouveau un sujet qui me tient pas mal à cœur, en tant que princesse (et pauvresse) névrosée. Car je suis très très malade. Ou alors je vais très très bien. Selon l'angle. Parce que rappelons qu'une parfaite santé mentale, dans un monde comme le nôtre, est un signe inquiétant de folie. Du coup, souffrant d'une hyperlucidité aggravée par une inaptitude à l'auto-intoxication (je ne parle évidemment pas de l'alcool et des benzodiazépines), au mensonge sur le monde et sur soi, je suis terrifiée.
mercredi, octobre 10, 2007
Santé mentale et fin du monde
Bonjour, je suis éditrice et je souhaite conserver ma santé mentale pendant la fin du monde. Pour bien commencer, j'ai suivi les conseils avisés de mon petit camarade de jeux (dont la profession est d'ailleurs le conseil avisé) et j'ai lu au bain 9"79 de Thierry Marignac. Voilà, si vous voulez prendre une claque stylistique majeure, faites de même — l'effet est reproductible sur un canapé j'imagine.
Thierry Marignac, je crois qu'il faut qu'on cause, vous et moi.
Carl, je t'aime.
Pour toujours et emmerder le monde (zeugma).
Camarade, la littérature elle a encore besoin de toi (et réciproquement)

Pour nous voir, aussi, car nous y serons.
Hervé, nous t'aimons.
Pour toujours.
FILM POLAR - DÉBAT - SIGNATURE
« Les Forbans de la nuit » de Jules DassinDébat avec Jean-Pierre Deloux, François Guerif et Jonathan Broda, animé par André Renault de l’association Ciné 13e
Le 15 octobre à 20h, cinéma L’Escurial 11 Bd Port Royal
PROJECTION - DÉBAT- SIGNATURE
« Serial killers : les nouveaux monstres ? », projection de « Paroles de criminels », film documentaire.Rencontre débat avec le réalisateur Stéphane Bourgoin et le docteur Caroli.
Animé par Hervé Delouche de l’association 813
Le 16 octobre à 19h30, Hôpital Sainte-Anne, Amphitéâtre SHU, 1 rue Cabanis 75014 Paris
LITTÉRATURE - DÉBAT - SIGNATURE
Balade à travers des romans noirs parus en 2007.Débat avec Jake Lamar, Catherine Fradier, Jean-Hugues Oppel, Caryl Ferey et Éric Halphen. Animé par Hervé Delouche
Le 17 octobre à 19h30, Centre Dunois 61 rue Dunois
RENCONTRE AVEC JACQUES TARDI –DÉBAT-SIGNATURE
Projection de « Tardi en noir et blanc », film documentaire de Pierre-André Sauvageot.Rencontre débat avec Jacques Tardi, Pierre-André Sauvageot et Pierre Lebedel
Le 18 octobre à 19h30, Centre Dunois 61 rue Dunois
mardi, octobre 09, 2007
Athéna sur 200 mètres

Merlène, je t'aime.
Pour toujours.
Caviar noir(3)

La mort de Lady Di racontée par un émule des grands stylistes paranoiaques que sont Mailer, Don DeLillo ou Ellroy.
Le goût de la conspiration comme il y a un goût des femmes.
Août 97, tandis que j'agonise
Nos fondamentaux (1275)


Parfois je me sens des élans démocrates.
lundi, octobre 08, 2007
Camarade, la littérature elle a besoin de toi
(Et tu recommences pour mars car tu auras besoin alors de la somme dérisoire de 29,50 euros pour être heureux, détendu, intelligent et séduisant.)
Camarade, la littérature elle a besoin de toi.
Camarade, retrouve le mensonge éhonté qui se cache (mal) dans ce post
Il est des pays où les gens au creux du lit...

Et puis vous aussi, faites de beaux rêves (pendant que je me crève à bosser plus pour gagner moins. Mais dans la félicité. Si.).
dimanche, octobre 07, 2007
Work in progress

Pour la suite, laissez faire l'équipe du Pr Chavez au CHU de Caracas.



Parfois, Ulysse s'ennuie

Cela commence donc par un matin profond, bleu, lustral, comme seule la Grèce antique savait en donner. Nous sommes sur un rivage inconnu, nous dormons d'un sommeil lourd, celui des naufragés qui ont perdu leur patrie, connu le fracas des combats et la caresse des nymphes : «C'est alors qu'Athéna, la déesse aux yeux pers, voulut pour ses desseins qu'Ulysse éveillé vît la vierge charmante.» Nous voilà au chant VI de l'Odyssée et la première jeune fille de la littérature vient d'entrer en scène.
Auparavant, Ulysse avait surtout fréquenté des épouses fidèles, des épouses infidèles, des déesses, des demi-déesses, des sorcières et même des sirènes. Le pire, c'est-à-dire la jeune fille, restait donc à venir. Elle s'appelle Nausicaa, elle est fille de roi et voudrait bien se marier. Autant dire qu'elle concentre, déjà, tous les traits distinctifs de celles qui lui succéderont : un mélange détonnant de bovarysme post-adolescent, de haute estime de soi, de conformisme social et d'audace déconcertante. Il y a déjà, chez Nausicaa, à la fois la jeune Emma noyée dans ses romans sentimentaux, la schizophrénie glorieuse de Chimène, la niaiserie sucrée de l'Agnès de l'École des Femmes, le conformisme hystérique des Jeunes Filles de Montherlant ou le courage chouan de Laurence de Cinq-Cygne dans Une ténébreuse affaire.
On comprendra, dans ces conditions, le désarroi de celui qui raconte la jeune fille, ou qui en est amoureux, ce qui revient au même. On ne sait jamais trop comment s'y prendre face à ces créatures polymorphes qui savent varier leur métamorphose avec une science innée et secrète, mystérieusement transmise de génération en génération, par un miracle renouvelé qui donne un air étrange de parenté à la Cassandre de Ronsard, à la Justine de Sade, à la Mathilde de Verlaine, à la Nana de Zola, à l'Albertine de Proust.
Ainsi, Ulysse sera le premier d'une longue lignée de déconcertés et Homère résume bien le trouble de cette rencontre inaugurale : «Le divin Ulysse émergea des broussailles. Sa forte main cassa dans la dense verdure un rameau bien feuillu, qu'il donnerait pour voile à sa virilité.» Nausicaa ne s'effraie pas, les vraies jeunes filles ne s'effraient jamais, ou alors elles font semblant : «Tel, en sa nudité, Ulysse s'avançait vers ces

Ulysse, lui, va essayer la flatterie, ce qui est une stratégie comme une autre : «Tu dois être Artémis, la fille du grand Zeus : la taille, la beauté, l'allure, c'est elle!» On dirait le Dom Juan de Molière, lui aussi un grand naufragé, avec ses petites paysannes ou Gabriel Matzneff, ivre du vin perdu et des lycéennes de Fénelon. Mais séduire une jeune fille réclame une foi sans faille, une ascèse de tous les instants et un goût certain pour la désillusion. Il y a de grands romans sur l'amertume bien particulière que procurent ces fruits trop verts et le désenchantement splendide de Proust en donne le plus beau témoignage, dans les premières pages d'Albertine disparue : «Certes, ce coup au cœur, on s'était promis de l'éviter, on s'était dit qu'on se quitterait bien. Mais il est infiniment rare qu'on se quitte bien, car si on était bien, on ne se quitterait pas.»
Avec Lolita, Nabokov, chasseur subtil de papillons, en épingla un de toute beauté. C'était en 1958, au grand scandale des bien-pensants, et le maître russe qui avait aussi une forte tendance à la taxinomie, le baptisa «nymphette». La nymphette est cette variante particulièrement cruelle de la jeune fille, qui fascine irrésistiblement par son magnétisme sexuel plus ou moins inconscient, son sadomasochisme mêlé de candeur, son instinct très sûr des points névralgiques du mâle d'âge mûr et, au bout du compte, sa formidable capacité à décevoir car on s'aperçoit bien vite que Lolita, ce n'est jamais qu'une Emma Bovary adolescente, c'est-à-dire un petit être égoïste qui ne sait pas ce qu'il veut. A l'enchantement succède la nausée, à la silhouette bronzée et gracile sur la plage succède la femme qui fait payer au prix fort son aspiration vague à un conformisme médiocre : pour Humbert Humbert, qui comme Ulysse, voulait simplement raconter des histoires, un rêve est passé et il ne reviendra pas. Des Jeunes Filles en fleur à la Lolita de Nabokov, il n'y a qu'un pas. Gilberte, Albertine et Lolita sont des sortes de sœurs jumelles, mais nées sous le signe du Scorpion. Elles ont cette capacité à être insaisissables, fluides, labiles, venimeuses et une manière unique d'apparaître en plein soleil, le corps résumé à quelques douces lignes de forces qui annoncent à la fois la chute et la rédemption.
Aimer Lolita ou aimer Nausicaa, «la vierge sans maître» est toujours une erreur. Pourtant, c'est cette belle et grande erreur qui fait les chefs-d'œuvre. Ulysse aux mille ruses, lui, reprendra son voyage, persuadé que la jeune fille fut infiniment plus dangereuse que l'amour de Calypso ou les sortilèges de Circé. Et c'est, ironie du sort, précisément pour cela que ses aventures prendront fin : sans jeune fille, plus de récit. Il ira sagement terminer sa vie près de Pénélope, à Ithaque. Il arrêtera de raconter des histoires. Il oubliera Nausicaa, enfin. En fait, il ne l'avouera pour rien au monde, mais parfois, en regardant la mer, il s'ennuiera un peu.
Jérôme Leroy (Le Figaro, SD)
(merci à ALG)
Pourquoi il faut voter KALACHNIKOV ou GOULAGUISATION
[Photo volée chez Your dog, qui l'a lui-même volée sur le blogue d'un journaliste néolibéral avec accent du sud.]
Déjà 12 votes, sinon, pas mal. Continuez Miaou. Pan! si vous voyez ce qu'on veut dire.
Pourquoi il faut boire du vin naturel (1)
En 1982, Robert Parker trouve la cuvée de vins de Bordeaux (pomerol, précisons) particulièrement à son goût. Comme vous enfant, il dit c'est bon. Il le décrète. Depuis, il ne veut d'ailleurs boire que du bordeaux 1982. Robert Parker étant un garçon influent, à défaut d'être modeste, depuis, le monde entier boit du bordeaux 1982. Mais nous sommes en 2007 (c'est bien ça? je me perds parfois dans ces dates de science-fiction), pas en 1982. En fait, le monde entier ne boit pas du bordeaux 1982, mais du bordeaux parkérisé. C'est-à-dire pas du vin, mais un breuvage rouge surtravaillé dont le goût varie à peine d'une année sur l'autre et qui plaît à Bobby P. Ne pas surprendre, être bien noté par Bob P., voilà les impératifs du pinard postmoderne. Qui bousille l'estomac et triple les ventes de Nurofen (industries viticole et pharmaceutique, même combat? nous tenons peut-être une piste).
Citons Sébastien Lapaque: On attend le jour où ils exigeront un vin mondialement uniforme conditionné en canettes aluminium. Un vin de la Victoire, comme le "gin de la victoire" que savoure Winston Smith à la fin de 1984. On se souvent des mots avec lesquels Orwell commente la résignation de son héros, à la dernière ligne de son roman: "Il aimait Big Brother."
Ici, nous aimons le vin, nous aimons la surprise, nous aimons nous réveiller frais, pouvoir faire l'amour au petit matin après une cuite monstrueuse, bavarder devant un café qui n'est pas nécessité mais plaisir, reboire le lendemain et danser des slows sur C. Jérôme, bloguer sans migraine, sourire au kiosquier en achetant L'Huma.
Voilà pourquoi nous buvons du vin naturel. C'est-à-dire du vin.
[Sébastien Lapaque, Le Petit Lapaque du vin des copains, Actes Sud]
[Cave de l'insolite, 30 rue de la Folie-Méricourt, 75011 Paris]
[Un post de Coco des bois sur le sujet]
samedi, octobre 06, 2007
Scopitone éducatif
PC: dernière minute, nous apprenons par Valdo que Libé va devenir plus fun et plus optimiste, plus à donf dans l'époque t'vois.
Quant à moi, après avoir acheté le torchon en question [et même l'avoir lu] parce que mon kiosquier chéri était en rade d'Huma parce que vous comprenez ça part vite [j'aime mon quartier, je ramasse] vous voulez pas Charlie [non, je ne veux pas Charlie, mon chéri, Charlie est dirigé par Philippe Val et je pisse sur les godasses de Philippe Val, l'homme qui met sa langue dans la bouche de Laurence Parisot], notamment [je fais comme s'il n'y avait aucune digression dans ce post] la quatrième assez rilaxe-coule sur les états d'âme du couperosé à l'Expulsion massive, qui est un sensible, en fait, et doit se gaver de coquetèles vodka-xanax pour ne pas piauler sa mère paske son poste il est délicat, comme lui, comme une chanson d'amour de Michel Sardou, comme un blogue de fafounets rurbains, comme un kto dans la teuci devant une famapouale [on y reviendra], comme Robert Parker dans un laboratoire bordelais, j'ai [je continue à ignorer les digressions, tout tiendra en une seule phrase] eu envie de lui faire subir le même sort qu'à un roman de fraidvargasse ou de didié déninx.
Mission accomplie.
Dans le scopitone ci-dessus.
PPC: mon kiosquier n'avait pas non plus le numéro spécial de Huma sur le Che. Alfredo? Vous savez ce qu'il vous reste à faire?
NE BOUGEZ PLUS !

DÉMOCRATES ! (2)
Bonjour,
comme vous avez pu le constater si vous êtes connectés en permanence sur ce joli blogue, ainsi que ses administrateurs vous le recommandent gentiment mais fermement, un nouveau sondage est en ligne.
En voici l'objet:
Comment assurer un climat serein avec le Medef dans les prochaines négociations entre partenaires sociaux afin de réduire les salariés en esclavage? Trois solutions vous sont proposées démocratiquement, comme d'habitude. (Le choix de la première solution vous conduira néanmoins à des représailles féroces et cruelles)
En voici les propositions démocratiques:NB: Les chats étant grâce à vous toujours vivants, nous avons toujours la possibilité de les exécuter. Férocement et cruellement. Donc soyez gentils, faites comme le monsieur de la photo: votez sereinement.
Comment réguler l'économie de marché, en attendant de la détruire, pour que le patron cause meilleur au salarié?




DÉMOCRATES !





Vive le poutche!
Vive les chats vivants!
À bas les fafounets de la rurbanisation, les ktos dans la teuci et les kouymolles filandreuses!
Pour la carte bleue de la balle dans la tête et le laogaï, merci de nous envoyer un rib et vos coordonnées à l'adresse suivante: les.moissonneuses@hotmail.fr
Cordialement
JSA et ASG
pc: le tanga La Perla que j'ai trois jours pour me procurer est à moins 40% ici. Faites un don. En taille 36.
vendredi, octobre 05, 2007
Camarade, la presse du Parti, elle a besoin de toi

- Viva Guevara
accompagné du DVD : Parlez-moi du Che
un film de Pierre Richard et Jean Cormier
et d’un poster inédit de Mustapha Boutadjine
Source: L'Humanité
"Éditrice accompagnant sa traductrice au prix Maurice-Edgar Coindreau"
POURQUOI IL VOUS FAUT CE LIVRE ?

Parce que vous aussi, vous aimez les bons livres bien traduits. Et les chats vivants.
Sortie le 7 novembre.
On en reparle.
NB: le traducteur mentionné sur le post qui précède (Le Crépuscule des stars) a dirigé le présent ouvrage. Que vous êtes donc doublement priés de vous procurer.
Courrier des lecteurs, promesses et roman noir

Commentant ce post, un lecteur nous promet: "La prochaine fois, si vous mettez NéO, je prends ma carte du PCF."
Le Crépuscule des stars, de Robert Bloch (l'auteur de Psychose, entre autres) est un NéO. C'est aussi un chef-d'œuvre, roman préféré de Bloch qui déclarait à Polar en 1979: « Si je ne devais pas gagner ma vie en faisant peur aux gens, c’est ce genre d'histoire que j’écrirais. »
Nous vous recommandons cependant de ne pas acheter ce livre. Pas tout de suite. Attendez mars. Soyez patients, vous avez énormément de choses à lire d'ici-là. Nous vous aiderons à patienter. Ne vous privez pas d'une traduction excellemment révisée, d'une préface du premier éditeur, et d'une couverture noire et sequesie. On en reparlera, c'est une promesse.
À propos de promesse, cher lecteur, nous attendons ton soutien à MARCHAIS 2012.
Bonne journée.
Communiqué
Vernissage le jeudi 11 octobre, à partir de 19 heures, à Central Color
10, rue Pergolèse, Paris XVIe
Allons-y, camarades.


Asile politique, s'il vous plaît.
jeudi, octobre 04, 2007
Nous sommes (tous) une légende

Lisez Je suis une légende, regardez The Omega Man.
Une photo dédicacée des Moissonneuses, de Georges Marchais ou d'Hugo Chavez, ou bien les trois, à qui nous offrira l'édition en photo plus haut.
Nous vous aimons, sinon.
Caviar noir (2)

Extrait: "J'ai regardé le ciel. Le cercueil avait disparu sous la terre. J'ai encore regardé le ciel, pas très fier de moi, et je me suis dit: pourvu que le crépuscule arrive et que je me perde dans un bal au milieu des filles."
La quatrième de couverture est alléchante aussi, allez donc la lire vous-même dans une librairie, conservez ensuite le livre entre les mains, enfin achetez-le ou volez-le.
[Paul Clément, Exit, Folio]
PC: grand merci à HD. Nous parlerons ici bientôt d'un certain festival.
Caviar noir


Une photo dédicacée de Georges Marchais ou d'Hugo Chavez sera offerte pour tout compte rendu de lecture envoyé aux moissonneuses. Ca ne se refuse pas.
Le Dramaturge de Ken Bruen
Cripple Creek de James Sallis
Les deux, à la Série Noire
Capitalistes post-modernes et salopards très contemporains


Si vous croisez ces enfoirés, crachez leur à la gueule, et, éventuellement, urinez sur leurs pompes.
Le second, c'est Denis Gautier Sauvagnac et il est numéro 2 du MEDEF, patron de la puissante UIMM (fédération patronale de la métallurgie). Il s'est comporté en employé indélicat et a piqué dans les caisses plus de six millions d'euros. Mais comme il y a présomption d'innocence, il est toujours chargé des négociations avec les partenaires sociaux sur le nouveau contrat de travail. Il risque de sentir le vomi de syndicaliste s'il s'obstine. Mais Gautier Sauvagnac puait déjà beaucoup.
Sinon, nous proposons ici une autorité de régulation du marché, qui a fait ses preuves il y a quelques dizaines d'années et qui nous semble plus efficace que la COB.

"Éditrice accompagnant son auteur au Goncourt"
mercredi, octobre 03, 2007
La métaphore exacte (3)
[Ovide, Les Métamorphoses, Livre IV, 72-98]
Propagande, hyperliens, etc. (2)
"[...] Wikipedia n'est pas une entité pensante au service d'un complot nébuleux. C'est une interface permettant de partager de l'information (pas des faits), avec tous les biais que celà peut comporter. Il est donc prévu que des individus vont accoucher de textes incohérents, mal référencés et totalement partiaux. Le principe c'est que le suivant peut améliorer le texte [...]. En somme au lieu de pondre une critique stérile d'un article embryonnaire effectivement mauvais sur votre blog pour un nombre limité de personnes, modifiez donc l'article sur wikipedia en citant vos références et en expliquant la structure de votre propos sur la page de discussion."
Et là je réponds: non, je n'irai pas modifier l'article (en ligne depuis un moment, m'a signalé ma camarade Rubia qui était déjà tombé dessus et qui n'est une communiste échevelée mais juste une personne qui, comme nous tous, a été à l'école).
[Ouarning, la suite est odieusement simplificatrice, il ne s'agit que d'une réponse à un commentaire.]
Pourquoi? Parce que je ne suis pas historienne, parce que cette possibilité que le pékin moyen (ou pas, d'ailleurs) puisse aller réviser l'histoire m'effraie, autant que le fait que Wikipédia serve de référence, d'ailleurs. En tout cas en matière historique.
Parce que c'est comme déboulonner les plaques des morts.
J'ai modifié un article et je m'en suis presque voulu. Après tout, quelle importance de savoir si JPV est né à Toulouse ou l'a libéré? Hein? On s'en fout, non? Non. Ce n'est pas seulement une information, c'est une partie d'un fait.
Un fait n'est pas donné, c'est une construction historique issue d'informations. Balancer une information erronée sur une "interface permettant de [la] partager" revient à rendre cette construction impossible ou à la biaiser d'avance, à confondre l'information et son interprétation. Et à démolir le boulot des historiens, qui, eux, ont la légitimité et la capacité, précisément, d'interpréter les informations pour bâtir des faits, qui, ils l'admettent eux-mêmes, peuvent être réfutés, ajustés, reconstruits — par eux ou d'autres (lire les Douze Leçons sur l'histoire d'Antoine Prost [Points Seuil]). On appelle ça le sens critique.
L'histoire est mouvante, plastique, mais pas d'une façon wikipédiesque, qui ne donne pas matière à penser. Surtout pas. Et ôte tout sens critique. L'histoire n'est pas un jeu ("Il est donc prévu que des individus vont accoucher de textes incohérents, mal référencés et totalement partiaux. Le principe c'est que le suivant peut améliorer le texte.").
On en est arrivé au stade: "c'est sur internet donc c'est vrai." C'est à la télé donc c'est vrai. Petite citation trouvée dans une copie d'élève par un enseignant de ma connaissance: "Ma mère a peur, avec tout ce qui se passe à la télé."
Voilà pourquoi je préfère me contenter de "pondre une critique stérile d'un article embryonnaire effectivement mauvais sur [notre] blog pour un nombre limité de personnes" et que je n'irai pas "modifie[r] [...] l'article sur wikipedia en citant [mes] références et en expliquant la structure de [mon] propos sur la page de discussion."
Et puis je vais me remettre à l'histoire, au lieu d'en faire une obsession.
Merci, en fait.
PPC: sinon, Wikipédia c'est bien pour savoir si c'est Guy Mardel ou Alain Barrière qui a chanté en premier "N'avoue jamais". Quoique.
[Précision: les passages en rouge du texte viennent illustrer ce qui précède, le reste est intéressant, point barre.]
Liberté pour l'histoire
Émus par les interventions politiques de plus en plus fréquentes dans l'appréciation des événements du passé et par les procédures judiciaires touchant des historiens et des penseurs, nous tenons à rappeler les principes suivants :
L'histoire n'est pas une religion. L'historien n'accepte aucun dogme, ne respecte aucun interdit, ne connaît pas de tabous. Il peut être dérangeant. L'histoire n'est pas la morale. L'historien n'a pas pour rôle d'exalter ou de condamner, il explique. L'histoire n'est pas l'esclave de l'actualité. L'historien ne plaque pas sur le passé des schémas idéologiques contemporains et n'introduit pas dans les événements d'autrefois la sensibilité d'aujourd'hui.
L'histoire n'est pas la mémoire. L'historien, dans une démarche scientifique, recueille les souvenirs des hommes, les compare entre eux, les confronte aux documents, aux objets, aux traces, et établit les faits. L'histoire tient compte de la mémoire, elle ne s'y réduit pas.
L'histoire n'est pas un objet juridique. Dans un État libre, il n'appartient ni au Parlement ni à l'autorité judiciaire de définir la vérité historique. La politique de l'État, même animée des meilleures intentions, n'est pas la politique de l'histoire.
C'est en violation de ces principes que des articles de lois successives notamment lois du 13 juillet 1990, du 29 janvier 2001, du 21 mai 2001, du 23 février 2005 ont restreint la liberté de l'historien, lui ont dit, sous peine de sanctions, ce qu'il doit chercher et ce qu'il doit trouver, lui ont prescrit des méthodes et posé des limites.
Nous demandons l'abrogation de ces dispositions législatives indignes d'un régime démocratique.
Jean-Pierre Azéma, Elisabeth Badinter, Jean-Jacques Becker, Françoise Chandernagor, Alain Decaux, Marc Ferro, Jacques Julliard, Jean Leclant, Pierre Milza, Pierre Nora, Mona Ozouf, Jean-Claude Perrot, Antoine Prost, René Rémond, Maurice Vaïsse, Jean-Pierre Vernant, Paul Veyne, Pierre Vidal-Naquet et Michel Winock
Pétition parue dans Libération le 13 décembre 2005
mardi, octobre 02, 2007
Non, rien
Alfredo, c'est vous qui avez le premier, non?
Lionnes dipsomanes


À gauche, un rhum authentiquement agricole dont la production n'entraîne donc nul dommage sur l'environnement. Les seules ressources naturelles exploitées sont des êtres humains, mais on va pas piauler sur trois Dominicains, non?
À droite, un célèbre café parisien jadis bien fréquenté auxquels nous tenterons ce soir de redonner ses lettres de noblesse. Je prends mon appareil photo en cas de baston avec des mécheux ou des touristes.
Nos fondamentaux (3)*
lundi, octobre 01, 2007
En quelques mots...
Ainsi, par exemple, ni la Rubia ni H82 ne sont des "KTOs dans la teuci". Loin de là. Car contrairement à eux, elles sont catholiques et aiment les corps, les oxymores et la variétoche, c'est-à-dire le sexe, la pensée et la vérité. Comme nous. Comme vous.
Nous les/nous/vous aimons.
La belle histoire

Aimons le sexe et la révolution: à part ça, rien n'est important. Rien. Vraiment.
ps: le tableau sera bientôt visible au Grand Palais(cf Le Monde, jeudi 27 octobre)
Moi non plus...
... je ne pourrai plus jamais rentrer à la maison.
Parce que je suis amoureuse...
... du chef de la bande.
[Camarade VA33, pourriez-vous me redonner l'adresse du site où je peux fabriquer des players pour passer du Frank Alamo plus sobrement? Merci d'avance]
Time
Πύραμος καὶ Θίσβη (2)
[Ovide, Les Métamorphoses, Livre IV, 46-71]
Propagande, hyperliens et associations libres
Alors donc ce ouiquènde j'avais le plaisir d'accueillir une camarade universitaire du Nord (salut rouge C.), qui me racontait, atterrée comment, dans les bibliographies des mémoires de DEA [pardon mais j'ai fait mes études à une époque où ça s'appelait comme ça et de toute façon je ne vaux rien, je me suis arrêtée en maîtrise, et d'histoire, pour aggraver mon cas], figurait Wikipédia. Oui. Wikipédia, l'outil de propagande balkanyste, le truc sur lequel j'ai rectifié ni vu ni connu je t'embrouille le lieu de naissance d'un mien parent, le machin démocratique — je rappelle que sarqueausie (vivement la journée sans qu'on en reparle un peu) est arrivé au pouvoir démocratiquement — informe qui fait de nous des encyclopédistes, des sources de savoir, des grands prêtres du fait. Oh yeah. Toi aussi humain viens prémâcher l'information, divulgue-la ainsi, tu aideras ton semblable qui n'aura plus alors à l'agréger à d'autre et à la métaboliser, épargne-lui l'oxymore et le jeu de la pensée. Amen.
Que disais-je?
Ce matin, après une brève nuit et une centaine de pages orwelliennes, allez savoir pourquoi, je tape "Laurence Parisot" sur gougueule. Que trouvé-je? Pas grand-chose sur les premières pages, car LP est belle, moderne, aime bien Ségolène Royal et est un modèle pour les chiennes patronales dont je suis.
Ah, si, quelque chose m'attire l'œil, là. Olivier Bonnet, ce chenapan qui n'apprécie pas à leur juste valeur les chiennes patronales raconte:
"Émouvant pas de deux à l'université d'été du Medef, entre sa présidente Laurence Parisot et le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. 'Les résultats sont là : la France participe à la mondialisation depuis longtemps avec un succès indéniable', se félicite le second. 'Les Français ont compris que barrer la route à la mondialisation est impossible', lui fait écho la patronne des patrons. Voilà qui est bien typique du discours parisotien : l'affirmation gratuite."
Psychanalyse, mon amour, associations libres et hyperliens, xanax, taper gougueule "europe monnet", tomber ouiquipédia, cliquer et lire aucune responsabilité dans plan marshall, cliquer plan marshall, cliquer critique et... éprouver l'ardente nécessité de prendre un bain, fumer une cigarette, et cracher fissa à la gueule du télécran.
Car voici ce que dit la rubrique "critique du plan Marshall" de Big Wikipédia Brother:
"Des critiques du plan Marshall ont été avancées par des historiens révisionnistes [adj. non-connoté] ou communistes [et probablement porteurs de maladies vénériennes] pendant les années 1960 et les années 1970. Leurs affirmations [un historien affirme, donc...] étaient que le plan économique américain était impérialiste, et visait à satelliser l'Europe de l'Ouest en face de l'Europe de l'Est des Soviétiques [ah, on comprend maintenant pourquoi ces affirmation émanent d'historiens communistes, ok, merci]. Cependant par définition [définition de quoi?] un pays place ses capitaux là où cela peut servir ses intérêts [donc les états-Unis avaient intérêt à placer leurs capitaux en Europe, CQFD, merci l'auteur], et par ailleurs aucun pays européen n'a été mis en demeure* d'accepter ce plan.
Les critiques des années 1980 précisent [obligez l'auteur de l'article à expliquer l'emploi du verbe "préciser". Oui, sous la torture] que la croissance de nombreux pays européens avait été rétablie bien avant l'arrivée à grande échelle de l'aide provenant des États-Unis, et était même rapide chez certains destinataires. Tandis que le plan Marshall soulagea les premières difficultés et le rétablissement des secteurs principaux, [là, attention, l'auteur va faire une concession à la réalité] la croissance d'après-guerre était en grande partie un processus indépendant [c'est fait, maintenant reprenons]. La première personne a faire cet argument était l'historien économique Alan S. Milward [pour ouiquipédia, on "fait un argument" comme on "fait caca"]. Les socialistes européens affirmèrent le fait qu'un montant équivalent d'argent de reconstruction pourrait avoir été obtenu en nationalisant les possessions de riches Européens qui ont déposé leur argent aux banques des États-Unis pendant la Seconde Guerre mondiale [lisez attentivement cette phrase en novlangue et réécrivez-la en français]. Une telle spoliation aurait cependant été contraire à l'article 17-2 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui pose le principe du droit de propriété (celle-ci étant définie comme le droit d'user et d'abuser de la chose possédée, et n'aurait donc eu aucune base juridique ni morale). [doit-on ici vraiment se fendre d'un commentaire?]"
* Les italiques sont dans le texte.La construction de cette bouse textuelle, outre ses aberrations syntaxiques, est proprement hallucinante. Tout y est spécieux. De l'utilisation de l'italique aux articulations "logiques" (haha) et au choix des termes, nous tenons là un authentique exemple de propagande capitaliste. De brouet idéologique. De collection d'affirmations gratuites.
De parisotismes, en fait.
Finalement, comme d'habitude, tout se tient.
Soutenez Marchais 2012.
pc: il faut que j'y aille, là, j'ai un travail, en fait, donc plus d'illustrations et des corrections dans la journée.
香格里拉县

Je signale que le titre (sublime) de cette chanson (sublime) est Remember (Walkin' in the sand).
[Alfredo, seriez-vous assez aimable pour demander à vos amis sinophiles si le titre de ce message est exact? Merci.]
Scopitone autoérotique
Oui mais non, Serge, tu sais que rien n'est possible entre nous.
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