Cette vanité* restitue une partie des billets ayant été publiés sur le site Les Moissonneuses, créé le 1er août 2006 par Jenny Suarez-Ames et deux copines (Kelp et La Rubia, semblerait-il), puis co-administré — si j'ai bien compris — à partir d'août 2007 par le colonel Alfredo Smith-Garcia, qui vaporisa l'ensemble le 23 janvier 2009.
Certains billets sont bien complets de leurs commentaires, mais la plupart, non : on a fait avec ce qu'on avait.
Comme je suis une truffe en informatique, la mise en page est parfois bousculée, différente de celle d'origine. Si certaines images manquent, c'est qu'elles ont disparu des serveurs qui les hébergeaient. Quant aux liens internes des messages, la plupart ne fonctionnent évidemment plus.
Mr Paic-Machine nous signale aimablement que l'on trouve d'autres archives des Moiss' .

* Les mots en italiques sont dus à l'intelligence de l'Anonyme historique d'autres blogues, fruits plus ou moins ancillaires des Moissonneuses.

jeudi 18 février 2010

du 24 novembre au 9 décembre 2008

mardi, décembre 09, 2008

Il paraîtrait...

... que La Grande Môme, de Jérôme Leroy, aurait remporté le prix jeunesse du festival de Montigny-Les-Cormeilles... Ça tombe bien, c'est un livre que l'on aime beaucoup ici. Et ailleurs aussi, apparemment.
Sur un autre roman du même auteur, on peut aussi consulter l'excellent blog d'Antoine Chainas.

dimanche, décembre 07, 2008

JSA est...

samedi, décembre 06, 2008

Bientôt Noël

Un ami se souvient de Tintin, mort dans la rue :

" C'était un Noël, "Alors on va faire Noël tous les deux". J'ai dit oui, il restait encore un petit peu d'argent. J'ai dit "Viens" et on est allé rue du Faubourg Saint-Denis, il y a tous les commerçants. Là, on s'est acheté tout ce qu'il nous fallait, pas grand chose, hein, des huîtres, du poulet cuit le moins cher, mais il est très très bon, pas du poulet daubé, c'est du poulet frais qu'ils font ; et on a pris du vin, et il lui fallait une demi-baguette de pain. S'il mangeait pas de pain, il était pas malade mais... fallait du pain. On est remontés dans la gare, elle a pas fermé à ce moment-là, et on a fait notre petit réveillon tous les deux. Et d'un seul coup, je le vois se lever, c'est là que ça me fait sourire parce qu'il était adorable, il s'est levé et il a fait : "On a bien mangé" ; "Oui". Il dit : "Dans cette gare, y'a pas de musique". Il s'est levé malgré les broches qu'il avait dans les jambes ; il s'est levé et il s'est mis à danser devant moi, et il m'a levé, il m'a tiré, et il a voulu que je danse avec lui ! Les gens qui prenaient le train de Strasbourg du soir, ils sont passés par la voie 25, ils nous ont vu danser tous les deux, ils ont dû se dire : "Ils sont fous ces deux-là !""
Jean-Pierre dit "la Baronne", mort un an après son ami Tintin

in "Rocca C., Les Morts de la rue, Etudes sur la mort 2002/2, n° 122"

Collectif Les morts de la rue : http://www.mortsdelarue.org

dimanche, novembre 30, 2008

On s'en va


Quand tu aimes il faut partir
Quitte ta femme quitte ton enfant
Quitte ton ami quitte ton amie
Quitte ton amante quitte ton amant
Quand tu aimes il faut partir

Le monde est plein de nègres et de négresses
Des femmes des hommes des hommes des femmes
Regarde les beaux magasins
Ce fiacre cet homme cette femme ce fiacre
Et toutes les belles marchandises

II y a l'air il y a le vent
Les montagnes l'eau le ciel la terre
Les enfants les animaux
Les plantes et le charbon de terre

Apprends à vendre à acheter à revendre
Donne prends donne prends

Quand tu aimes il faut savoir
Chanter courir manger boire
Siffler
Et apprendre à travailler

Quand tu aimes il faut partir
Ne larmoie pas en souriant
Ne te niche pas entre deux seins
Respire marche pars va-t'en

Je prends mon bain et je regarde
Je vois la bouche que je connais
La main la jambe l'œil
Je prends mon bain et je regarde

Le monde entier est toujours là
La vie pleine de choses surprenantes
Je sors de la pharmacie
Je descends juste de la bascule
Je pèse mes 80 kilos
Je t'aime

Blaise Cendrars, Feuilles de route, 1924


samedi, novembre 29, 2008

Eh, camarade Lula, s'il te plaît...




Le Brésil refuse le statut de réfugié politique à Cesare Battisti

Le Comité national pour les réfugiés du Brésil a rejeté vendredi 28 novembre la demande de statut de réfugié politique faite par l'ex-militant italien d'extrême gauche Cesare Battisti, ce qui ouvre la voie à son extradition vers l'Italie.

Ce comité, qui comprend des représentants du Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés ainsi que de l'ONG Caritas, a pris cette décision à la "majorité des membres". Battisti aura quinze jours pour faire appel auprès du ministre de la justice, Tarso Genro. La Cour suprême, qui avait décidé en juillet de consulter le Comité national des réfugiés, doit maintenant se prononcer sur l'extradition, mais la décision finale revient à l'exécutif.

Condamné à la prison à perpétuité par contumace dans son pays pour l'assassinat de quatre personnes entre 1977 et 1979 (faits qu'il a toujours nié), Battisti avait trouvé refuge en France. Il l'avait quittée clandestinement en 2004, alors que Paris s'apprêtait à l'extrader. Il avait été arrêté à Rio de Janeiro l'an dernier puis écroué, dans l'attente d'une décision de la justice brésilienne sur la demande d'extradition déposée par l'Italie.

Jusqu'à présent, le Brésil a toujours refusé les demandes d'extradition vers l'Italie d'anciens activistes italiens notamment des Brigades Rouges, considérant qu'ils étaient poursuivis pour des délits de nature politique. Mais en avril, le Procureur général de la République, Antonio Fernando Souza, a rendu un avis favorable à la demande d'extradition de Battisti, refusant de considérer ses crimes comme "politiques". Il avait estimé "qu'ils avaient été marqués par une certaine froideur et un certain mépris pour la vie humaine". Si Battisti est extradé, sa peine de perpétuité devra être transformée en réclusion de trente ans et le temps passé en prison au Brésil décompté de sa peine, avait alors indiqué le procureur. (source Le Monde)

vendredi, novembre 28, 2008

Sarah on my mind


Je ne t'oublie pas. Je ne t'oublierai jamais. Bon Thanksgiving, Sarah

Chavez et les menteurs


Maurice Lemoine, jeudi 27 novembre 2008

Commentaires mitigés dans nombre de médias après la consultation électorale du 23 novembre au Venezuela. Le président Hugo Chávez et ses partisans auraient perdu la main. Malgré leur victoire (difficile à occulter).

Après quasiment dix ans de pouvoir du chef de l’Etat, le Parti socialiste uni du Venezuela (PSUV) remporte dix-sept des vingt-deux Etats où le poste de gouverneur était en jeu. Dans un cadre démocratique, on pourrait faire beaucoup moins bien. Par ailleurs, le PSUV remporte deux cent trente-trois mairies (80 % des municipios), dont dix-huit des vingt-quatre capitales d’Etat.

L’opposition, pour sa part, a triomphé dans les Etats les plus riches : Zulia, Carabobo (ce qui, sociologiquement, ne manque pas de cohérence), ainsi que dans la Nueva Esparta, le Táchira et le Miranda (la zone métropolitaine de la capitale). Elle s’est également emparée de la mairie du Grand Caracas (qu’elle détenait déjà avant 2004). Il s’agit d’incontestables succès.

Pour autant, l’opposition a perdu 555 442 voix par rapport au référendum sur la proposition de réforme constitutionnelle rejetée l’année passée tandis que les « chavistes » progressent, eux, de 694 342 voix. D’autre part, le résultat a marqué un échec total de la « dissidence chaviste » de gouverneurs sortants – Sucre, Guárico, Trujillo, Aragua et Carabobo – qui avaient pris leurs distances avec le pouvoir. De sorte que, plutôt que d’avoir perdu des Etats, le pouvoir en a gagné (dix-sept au lieu de quinze avant les élections).

L’accent a été mis sur la défaite du PSUV dans le grand quartier populaire de Petare (Caracas). A juste titre, ce revers attire l’attention sur les carences de l’administration bolivarienne en matière de gestion locale – collecte des ordures, logement, insécurité. Néanmoins, Libertador, la plus peuplée des municipalités de Caracas, a voté en faveur de la révolution bolivarienne, de même que les quartiers populaires de tous les Etats régionaux ou mairies gagnés par l’opposition.

Enfin, on a exagéré le fait que l’opposition a gagné dans les Etats les plus peuplés. Il n’en demeure pas moins que, à l’échelon national, le camp « chaviste » a obtenu 5 073 774 voix contre 3 948 912 pour l’opposition (53,45 % contre 41,65 %), avec une participation exceptionnelle de 65,45 %.

Alors qu’il participait à son premier scrutin – il n’a que deux années d’existence –, le PSUV s’affirme, et de loin, comme la première force politique vénézuélienne.

De par le monde, beaucoup se contenteraient d’une victoire aussi « étriquée ».

J'ai arrêté le sport en 1978

Nous pendrons les ethnodifférentialistes par les couilles


Pur singerisme

Croisé l'autre jour rue de la Clé, si beau parmi les pigeons. Les corbeaux sont injustement méprisés (non, ce n'était pas le mot exact, il est tard, allez mourir), pensait-on ASG et moi. On pense beaucoup de choses, ASG et moi, d'ailleurs. On. Pense. Beaucoup. De. Choses.

jeudi, novembre 27, 2008

Décidément...

... Antoine Chainas a bon goût.

Congrès de Tours ou crème de de jour?

J'ai perdu tous mes habits au Congrès de Tours car la SFIO m'a déshabillée quand elle a compris que j'allais adhérer à la SFIC




Le colonel Smith-Garcia pense que les récents événements au PS, ce n'est pas (simplement) la lutte des places. On peut aller voir ce que ce voyou chaviste pense de la question sur Causeur

Comme au bon vieux temps du rock'n roll

Une jeune Vénézuélienne accueille la marine alliée avec bénévolence
De jeunes gars bien sympathiques vont prendre un repos bien mérité à Caracas après la branlée qu'ils ont mise au mois d'août aux fascistes géorgiens
Toujours pédagogue, le président Chavez dirige des travaux pratiques anti-impérialistes

Des navires militaires russes au Venezuela pour des manoeuvres inédites

LA GUAIRA (AFP) — Un groupe de navires militaires russes est arrivé mardi au Venezuela afin de mener des manoeuvres communes avec la marine vénézuélienne, un événement inédit depuis la fin de la Guerre froide.

Le croiseur à propulsion nucléaire Piotr Veliki (Pierre le Grand), le destroyer Admiral Tchabanenko et les autres bâtiments russes ont été salués par des tirs de canons au port de La Guaira, situé à une trentaine de kilomètres au nord de Caracas.

Ces manoeuvres, qui apparaissent comme un défi lancé à l'influence traditionnelle de Washington dans la région, coïncident avec une visite historique du président russe Dimitri Medvedev mercredi et jeudi au Venezuela.

M. Medvedev devrait rencontrer mercredi son homologue Hugo Chavez, bête noire des Etats-Unis en Amérique latine, et passer jeudi en revue les navires, avant de se rendre à Cuba.

Le président vénézuélien a affirmé la veille de l'arrivée des navires que l'opération ne constituait "pas une provocation" mais "un échange". "Ce n'est une menace pour quiconque. Parler de la Guerre froide est hors de propos. Elle appartient à l'Histoire", assurait-il récemment.

Le commandant des opérations navales vénézuéliennes, le vice-amiral Luis Morales Marquez, a annoncé mardi que ces manoeuvres, baptisées "VenRus 2008", comporteraient des phases terrestre et maritime.

L'objectif est de "renforcer les liens d'amitié et de solidarité" entre les flottes des deux pays, a-t-il déclaré, soulignant que le croiseur russe ne transportait pas d'arme nucléaire.

mercredi, novembre 26, 2008

Même pas marxistes...



Mon ami, mon petit frère, Sébastien Lapaque est un admirable écrivain de la révolte. Mais sa révolte est catholique, j'entends vraiment catholique, pas kto dans la teuci. Il est donc d'une sauvagerie anticapitaliste au moins égale à la nôtre. Qu'on lise, encore une fois son admirable Sermon de Saint-François aux oiseaux et aux fusées (Stock) pour savoir pourquoi j'ai plus confiance en lui pour en finir avec la société spectaculaire-marchande qu'en un social démocrate qui veut toujours le pouvoir ou un trotskyste qui ne le veut jamais.
Il se trouve que sort également ces jours-ci, une réédition de L'Argent (Equateurs)de Péguy. Péguy n'est pas marxiste, à peine socialiste: c'est d'abord en chrétien d'élite et c'est en chrétien d'élite qu'il comprend très vite (il meurt à la tête de sa section dans les premiers jours d'août 14), l'insulte à Dieu, donc aux pauvres, que représente l'argent thésaurisé, accumulé, confisqué, idolâtré.
"On ne parle aujourd'hui que de l'égalité. Et nous vivons aujourd'hui dans la plus monstrueuse inégalité économique que l'on n'ait jamais vue dans l'histoire du monde." (16 février 1913)

mardi, novembre 25, 2008

Ouverture du feu en position défavorable

Nous n'avons pas peur. L'excellent Serge Quadruppani nous apprend que c'est la devise du mouvement de contestation très profond qui se réroule dans le système éducatif italien de la maternelle à l'université.
Nous n'avons pas peur.
La belle devise.
Nous n'avons pas peur. De toute manière, l'ennemi a toujours été nettement supérieur en nombre. Cela ne doit pas empêcher l'ouverture du feu, même en position défavorable.
Never surrender.

lundi, novembre 24, 2008

Une certaine lassitude...

En boucle (pour les connaisseurs seulement)



Socialisme, rumba et sombrero

Le dictateur en compagnie d'un drogué
Deux lideuses "socialistes"
Manuel valls a voté dans sa fédération comme de coutume
Des élections régionales ont eu lieu dans l'atroce dictature du monstrueux Chavez. Son parti, le PSUV, un rassemblement de psychopathes corrompus castristes et redistributeurs, les a remportées largement. Le journal le Monde, toujours bienveillant, nous indique que l'opposition est renforcée, c'est à dire qu'elle garde les deux états dont elle disposait précédemment. Le Monde met toujours entre guillemets "révolution bolivarienne" dans ses articles, façon typographique et subtile d'indiquer que c'est un gros mot. Le Monde malgré ses recherches acharnées n'est pas parvenu à trouver d'irrégularités, mais il est roué ce fumier de Chavez. Il semblerait que des élections aient également eu lieu dans une autre république bananière, le parti "socialiste". Au parti " socialiste", en revanche, il a été impossible aux rivales Tapioca et Alcazar de ne pas sombrer dans la parodie de démocratie interne et la catastrophe du basisme. La république "bolivarienne" est prête à aider cette jeune dictature à sauver les apparences et à se faire passer pour un modèle émancipateur alors que tous les "démocrates" français savent que le Vénézuela est couvert de goulags et que Chavez prend des bains de pétrole en compagnie de doctoresses cubaines à peine pubères.

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