jeudi, novembre 30, 2006
Conte randu N° 1
Charlie Gordon
Allo... allo... allo..
Manifestez-vous, moissonneuses de la première heure.
Débat mathesonien
mercredi, novembre 29, 2006
Une conversation
- Oui, Jenny?
- Quelles sont vos deux chansons préférées?
- L'Internationale...
- Et ?
- Et "La plus belle pour aller danser"
- Mais c'est la même chose, au fond, Alfredo...
- Tout à fait, Jenny.
SadBetty et Jenny au Mouffetard
Page 58
La procrastination est un terme relatif à la psychologie qui désigne la tendance pathologique à remettre systématiquement au lendemain quelques actions, qu’elles soient limitées à un domaine précis de la vie quotidienne ou non. Le "retardataire chronique", appelé procrastinateur, n’arrive pas à se "mettre au travail", surtout lorsque ça ne lui procure pas de gratification immédiate. Ai vouala sétou.
mardi, novembre 28, 2006
Monsieur Henri à l'Ami Pierre
Leur compagnie est agréable bien que l'orchestre de Mau-Mau fasse parfois le même effet que le Seveso de Monsieur Henri le lendemain (et qu'il bloque les toilettes du Dejazet).
Donk sé kom sa Mannu Laresseuné étinvitéé ont luipéra sont kinsi ossi maime ci oné dé pôvre vouala sé tou.
Mau-Mau et Jenny bloquent l'entrée des toilettes™
Liberté -136 feuillets
J'apprends énormément de choses en travaillant sur ce texte, c'est très positif, j'en sais plus sur les psychotiques, les schizophrènes, etc. Sortez-moi de là ou j'injecte de l'insuline à des gens.
Tuesday morning
Vive la liberté !
Vive la pop acidulée !
Vive les baignoires !
Vive le Palais des thés !
Et que finissent les temps sarkolénistes qui accélèrent le réchauffement planétaire.
lundi, novembre 27, 2006
Communiqué/Urgent
Nous publions dans son intégralité un communiqué urgent reçu ce jour de l'ambassade du Venezuela qui me semblait un peu mollasse ces temps-ci. Nous remercions le colonel Smith-Garcia pour sa compréhension aiguë des drames que subit akuaileman notre pays. Viva Chavez ! Viva la revolucion ! Viva Gijon !
Ex-ministre de l'Economie, partisan de la révolution bolivarienne menée au Venezuela par Hugo Chavez et anti-Bush, Rafael Correa est donné vainqueur aux présidentielles
Il fait claquer sa ceinture «donnons leur une correction». Encore inconnu du public il y a quelques mois, la grande popularité de Rafael Correa - qui signifie en espagnol «courroie» ou «ceinturon»- vient de son charisme. «Tous les exclus du pays se sont retrouvés dans son franc-parler: les indiens, les noirs, les intellectuels et les pauvres» soulignent ses partisans. Admirateur de Che Guevara, il dénonce les mafias politiques et l’oligarchie qu’il accuse de piller son pays.

Ex-ministre de l'Economie, partisan de la révolution bolivarienne menée au Venezuela par Hugo Chavez et anti-Bush, Rafael Correa est donné vainqueur aux présidentielles
Il fait claquer sa ceinture «donnons leur une correction». Encore inconnu du public il y a quelques mois, la grande popularité de Rafael Correa - qui signifie en espagnol «courroie» ou «ceinturon»- vient de son charisme. «Tous les exclus du pays se sont retrouvés dans son franc-parler: les indiens, les noirs, les intellectuels et les pauvres» soulignent ses partisans. Admirateur de Che Guevara, il dénonce les mafias politiques et l’oligarchie qu’il accuse de piller son pays.
Sans moi
Et dans 166 feuillets, Hachèle, je dis sans moi sans moi sans moi.Ni moi.
Les dieux ne valent pas mieux

Les dieux que nous nommons des maîtres de sagesse,
Ne sont pas moins trompeurs que les songes ailés,
Et le désordre est grand dans les choses célestes
Et celles de l'humanité.
dimanche, novembre 26, 2006
Marathon
samedi, novembre 25, 2006
APIGDB
vendredi, novembre 24, 2006
C'est arrivé près de chez moi

Dans une pharmacie.
Pour une fois, c'était même pas parce que le monsieur voulait pas me donner ce que je voulais.
Une loi devrait interdire les réflexions à la con.
En particulier venant des médecins et des pharmaciens.
Grosse envie de coups de boule.
Entre l'humeur de Jenny et la mienne, ça va saigner ce soir.
Heureusement, la formule Mau-Mau+Ami Pierre+Quincy a des vertus apaisantes (déjà testées).
P. S.: merci les Pixies pour "Hey" et "Debaser" (entre autres), qui m'aident en ce moment même à évacuer la colère.
Appel à l'orchestre de Mau-Mau
Merci d'avance.
De nulle part
Refus
Je ne veux pas être ici. En fait, dans le jargon je crois qu'on appelle ça une crise d'hangouasse. Désolée, après je mets des famapoual pour compenser.
Invité supplémentaire en smocking
Agenda mondain
Invité supplémentaire

Mais alors juste comme il est dans Pas de printemps pour Marnie. Pas autrement. Pas en James Bond. J'aime pas James Bond.
jeudi, novembre 23, 2006
Difformités
Un post de Mau-Mau sur la laideur m'avait donné envie de dire un mot sur la dysmorphophobie, qui m'a longtemps pourri la vie et revient parfois m'emmerder. Sale parasite qui empoisonne une grande partie de la population, pas seulement adolescente, pas seulement féminine. Tu es laid, tu es difforme, tu compares, tu es moins beau. En fait, simplement, si ça peut te rassurer, au moins tu n'es pas un mécheux.
Et puis finalement c'est un sujet trop sensible, intime, complexe (sans mauvais jeux de mots). Je laisse tomber. Prenons plutôt un cas pratique.
Dialogue de Moissonneuses :
- Je suis horrible sur cette photo.
- Non tu es très bien c'est moi qui suis monstrueuse.
- Ah non, regarde ce nez.
- Il est parfait, mais regarde mon cul.
- Bah qu'est-ce qu'il a ? Il est très bien.
- Non, il est atroce.
- Pas du tout, enlève celle-là on dirait une déportée.
- Bon, on négocies celles qu'on garde, ok ?
- Ouais, alors celle-là tu la vires on voit mes dents ignobles.
- N'importe quoi, mate mes yeux, on dirait que je suis bourrée.
- Tu es bourrée.
- Note, moi aussi.
- Il reste du quincy ?
Mouette hitchcockienne
Déjà en juillet 2000, Juppé avait refusé d'inaugurer l'exposition et d'en faire la promotion ; il avait même interdit à ses adjoints d’assister au vernissage. Rappelons au passage qu’en tant que maire, il subventionnait le CAPC.
J’ai vu l’expo en question. Pas mal, pas géniale non plus mais des œuvres et des idées intéressantes. Rien de choquant en tout cas, de petites provocations. À la limite on s’en fout. Sinon le CAPC est un lieu magnifique, si vous passez par Bordeaux, je vous le recommande. Et puis on bouffe et on boit bien à Bordeaux.
Revenons à nos mouettes tarées. Parce que la qualité d’une expo est un problème négligeable quand le délire atteint ce degré-là. Entendu ce matin à la radio la mouette en chef expliquer doctement, un tremblement hystérique dans les cordes vocales qui donne un vibrato très désagréable à l’oreille, que Lolita (oui, oui, Lolita) donnait du pédophile une image de victime. Très désagréable à l’oreille, et au cerveau, aussi.
Donc en illustration l’une des œuvres de Paul McCarthy figurant à l’expo (ci-contre) et une autre, de Marlene Dumas, que je trouve juste belle.
Et on se casse tous à la République libre de Naxos parce qu’avec toutes ces famapoual, les Moissonneuses vont elles aussi se retrouver mises en examen.
Survivant
L'allure qu'elle a : coupée d'eau.
L'allure qu'elle a : en voie de disparition.
L'allure qu'elle a : effacée à coups de gomme.
mercredi, novembre 22, 2006
Les invités du prochain coquetèle
Pour les gens de goût
Leur aînée n'ayant vu le jour qu'en 1974 (excellent millésime, notez bien), la culture famapoual des années 70 des Moissonneuses est assez limitée. Elles connaissent évidemment Mireille D., Jacqueline B., Catherine S. (depuis peu), Françoise D., Ursula A. et quelques autres, mais avouent leurs lacunes. Non, elles ne disent pas cela pour que vous les combliez, non, mais pour expliquer que leur inspiration vintage remonte légèrement plus loin. Un peu comme Scarlett, disons.
Indécence

Je ne connais pas Anicée Alvina,
mais je connais Asia Argento.
Certes elle n'est pas à poil, certes elle n'est pas à cheval, certes elle n'est pas blonde... Pour autant, je ne la trouve pas ennuyeuse.
De marbre
Nous sommes des perles
Sachez-le, les Moissonneuses resteront à jamais le blog le plus noir, sexy et désespéré de la blogosphère. Et bientôt elles feront en personne leur grand retour.
Nous réclamons des excuses publiques (et des cadeaux, de l'argent, des verres, des restaurants, des bijoux).
Péhesse : vous vous rendez compte que vous êtes sur un blog dont les tenancières sont de jeunes femmes sexy, brillantes, drôles et intelligentes ET qui mettent des photos de famapoual ? Vous ne mesurez pas votre chance.
Décence
Et en même temps...
Pour toi, public chéri
Les Moissonneuses, après une concession mireilledarquienne qui ne les emballaient pas toutes (JSA par exemple) t'offrent à toua, public chéri qui aime les femmes, les vraies, les belles, les grands nus américains, la pin up vintage absolue.
En même temps, le jour où les Moissonneuses mettront à nouveau des photos d'elles, vintage ou pas, elles feront un peu tache. Mais prenons le risque. Teach me tiger.
mardi, novembre 21, 2006
All about Ames
Les filles dans les PMU
The ghost and Miss Ames
En même temps une deux fois défunte et un fantôme, celui de Mrs Muir, Gene Tierney, qui figure sur la couverture 10-18 de La Fille de nulle part, tout se tient.
lundi, novembre 20, 2006
Rien de grave mais...
Pardon les gens, aujourd’hui je suis vraiment en préavis et je n’aime pas ça du tout.
Girl next door
Partie de campagne
Qu'est-ce que les Moissonneuses ?
dimanche, novembre 19, 2006
Dernier sondage
Dimanche cinéma
Et parce que quand même j'aime bien Woody "grosse feignasse" Allen, je vais regarder Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le sexe..., Prends l'oseille..., Bananas et me rappeler que SI, il peut-être vraiment très drôle. Ou pas très drôle mais très bon.
Samedi shopping
Pause dans un café.
Je continue la descente de la Roquette et tombe sur la librairie La Manoeuvre. Quand est-ce que je vais acheter ces foutues fringues ? J'entre et achète éclectique : Cook, Bounan, Bruen, Toulet, Palahniuk.
Je descends la Roquette, ouf, une boutique de fringues d'occasion, je repars avec des bottes bleu gris à talons trop hauts et des escarpins marron.
Vingt-quatre bouquins, un café, deux paires de chaussures.
Y a-t-il un docteur dans la salle ?
Dring!

Parfois, on reçoit un appel étrange. Une «erreur». Parfois, rarement, j’aime ces moments d’intimité forcée. On ne se connaît pas, et pourtant quelque chose nous relie : un numéro, un nom, une adresse.
A l’instant vient de m’appeler une femme qui est à la recherche d’une Catherine W. Elle me dit qu’elle a vécue avec elle à Paris il y a une dizaine d’années, qu’elle voudrait la retrouver, qu’elle a cherché dans l’annuaire et que c’est ce numéro qu’elle a trouvé.
Désolée pour elle, je dois lui dire que non, je ne suis pas celle qu’elle cherche à joindre. Je m’appelle bien W., mon prénom commence bien par un C, c’est bien mon numéro, mais je ne suis pas sa Catherine.
Excuses polies et explications de mon interlocutrice. Dans le ton de sa voix, je sens sa déception ; une sorte d’abattement aussi, d’épuisement, presque. L’espoir qu’elle a placé dans ce numéro et qui s’écroule.
Dans son explication, un morceau de sa vie. Elle ne me dit que quelques mots, mais déjà j’imagine bien des possibilités : son âge, sa vie, sa relation avec cette Catherine.
C’est étrange, c’est elle qui m’a appelée, et c’est moi qui ai l’impression, en raccrochant, d’être entrée dans sa vie.
samedi, novembre 18, 2006
Kill La Découverte
Le couvent des filles anglaises
Nocturne 3
Humeur nocturne
vendredi, novembre 17, 2006
(et son orchestre)
Communiqué du COSPEVA

Télégramme reçu il y a quelques instants. Urgent : "Départ du premier vaisseau anti ségozyte vers les terres libre du Venezuela et de Naxos. On voit qu'il faut faire vite, à l'arrière-plan, le pays est déjà en ruine."
Cauchemar en bleu
Le président Chavez offrant l’asile politique aux Moissonneurs (CZ) dans le cadre du programme spécial d’évacuation des freaks, je suggère à ceux qui ne sont pas encore convaincus d’aller jeter un coup d’œil à l’article du fantôme. Je suggère également de réserver très vite vos places pour le premier convoi.
Insomnie matinale
NON
MauMau m'avais donné l'info en exclu, merci MauMau, mais NON, je ne voulais PAS croire ça et là, en insomnie matinale, je regarde le site de feu Libé et je lis "Les socialistes adoubent Royal", j'écoute Francinter (pas de remarque, merci) et j'entends : "Ségolène Royal à la une de tous vos journaux, sauf l'Équipe". Elle vit intensément ce moment de bonheur™ qu'elle veut vivre pleinement et sur lequel elle veut méditer. Et elle veut "gravir la montagne présidentielle". Quelqu'un a un canon à avalanche ?
Les pièces manquantes
Bonne nuit.
jeudi, novembre 16, 2006
Bureau 104 (dedicated to Kelp)
Mais est-ce une humeur du jour ?
La benitisation richardhamiltonienne continue. Mais... cela signifie-t-il que j'ai envie de me promener à poil dans un appartement ??
Benitisation
Les Moissonneuses, ces derniers temps, semblent très occupées à rechercher l’iconographie la mieux adaptée à leur humeur. Cette alternance entre billets d’humeur graphiques et écrits me remplit de bonheur™. Et toi, public chéri mon amour, qu’en penses-tu ? Veux-tu que les Moissonneuses continuent à t’offrir leurs plus belles trouvailles ? En même temps tu n’as pas le choix : le règne des Grandes Moissonneuses ne fait que commencer et toi, public chéri, tu vas continuer à suivre les séismes de leur quotidien à travers leurs images.
mercredi, novembre 15, 2006
C'est que du bonheur!






Devinette: quel est le point commun de ces émissions, en dehors des paillettes, des couleurs et des lumières qui font mal aux yeux, du vote du jury et du public (tapez 1 pour Magalie, 2 pour Kelly et 3 pour Joey) et de la salle CSA?
Réponse: dans toutes, vous avez pu entendre jusqu'à en avoir la nausée une expression qui sera interdite de façon totalement autoritaire et revendiquée si je suis élue. Elle est d'ailleurs souvent précédée de: "Nan, mais même si je suis éliminé/e, ça aura été une expérience formidable, et vraiment je voulais dire que... c'est que du bonheur". Aaaaarghhh.
Humeur du soir

Certes, je ne fais pas dans l'originalité iconographique, mais c'est malheureusement l'humeur du soir, et ce malgré les "votez Kelp" qui ont fleuri ces derniers temps, en rouge, en vert, en jaune, en corps 14 ou même 16.
Si j'avais pu trouvé pire, croyez bien que c'est ce que vous auriez sous les yeux.
Νάξος / Eloge de l'horizon
Première mesure
Kelp et le Docktheur Ems vous annoncent la première mesure de leur gouvernement voyouto-libertaire de combat : benzos en vente libre et sans restriction d'ordre posologique.
Pour un monde sans hangouasse, votez GVLC !
Haine totale
Tête du jour
mardi, novembre 14, 2006
Ikono du soir
Jenny, petting herself, but just a little bit.
Mais n'oublions pas...
Immense charge de travail
- Carrément ?
- Oui, carrément.
Péhesse : y a-t-il un médecin dans la salle ?
Au bureau sous acide
Une chaise
Humeur 7-9:30
lundi, novembre 13, 2006
CONTRAT

Tuer la poste.
Si vous acceptez cette mission, vous recevrez ma reconnaissance éternelle et 100 000 $ ...
Pitié, sortez-moi de là !
Les jeux du cirque
Ségolène Royal est une démagogue, elle est de surcroît stupide puiqu'elle décourage un des derniers services publics présents dans les quartiers. Le prof, obligé de restituer des programmes ubuesques, d'appliquer des dispositifs orwelliens, le prof parfois insulté, brisé, le prof dernier rempart entre les salons du pouvoir et la barbarie que ce pouvoir a créée, eh voilà qu'on lui reproche son temps de travail et que ce reproche ne vient pas du MEDEF ou d'une officine libérale de l'UMP, non, il vient de la (probable) candidate officielle du plus grand parti de gauche.Il y aurait de croire rire si ce n'était désespérant. Un sursaut des militants socialistes, s'il vous plaît, juste un sursaut pour empêcher la résistible ascenscion de Ségolène-Arturo Royal-Ui. Ce joli visage, ne l'oubliez pas, est celui du totalitarisme post-moderne, celui qui ne dit pas son nom mais qui contrôlera tout, tout le temps, votre consommation d'alcool, de tabac, qui est dessus qui est dessous quand vous baisez, pourquoi vous êtes malades, pourquoi vous êtes abonné à une chaîne porno, kto, communiste (je rigole, ça n'existe pas une chaîne communiste). On contrôlera tout, sauf évidemment, la loi du marché.
Bienvenue à Big Sister, camarades! Gauche, réveille-toi, elle est devenue folle. Ou alors, prends le maquis avant le deuxième tour médiatiquement prévu entre monsieur Pétain et Madame Franco.
Bienvenue à Big Sister, camarades! Gauche, réveille-toi, elle est devenue folle. Ou alors, prends le maquis avant le deuxième tour médiatiquement prévu entre monsieur Pétain et Madame Franco.
Finir en musique
Donc sur Radio blog club, votre nouveau site préféré après les Moissonneuses et les Terres saintes de Mau-Mau, vous pouvez à peu près tout écouter, les Pipettes, Michel Delpech, du dub, Roy Orbison, Brassens, C.Jérôme, Vincent Delerm, Paco Ibáñez, les Rolling Stones, Franssoua Baillerou, Camille, Mort Schuman, Alain Barrière, les Shangri-Las, Sylvie Vartan, Paul Anka, Metallica, Marvin Gaye, Richard Anthony, Blonde redhead, des chanteurs morts, des chanteurs vivants, des chanteurs au purgatoire. Radio blog club est accueillant, gratuit et accepte les tickets restaurant pour les gin tonic.
Ikonomania
Encore un Hauquenai mais aussi un Kauréjio pour remercier les fous qui pensent que La fille de nulle part n'est pas morte.
Péhesse : jépa anvy dalé travayé ojordui.
Traversée de la nuit

Il est 2h20. Je me dis qu'il serait peut-être bon d'aller dormir un peu. Mais si je m'endors, il faudra obligatoirement passer par le moment du réveil. Dilemme.
Je crois que je vais continuer à travailler.
dimanche, novembre 12, 2006
Paris (dedicated to HD)
Insomnie matinale / Bultômania
Dans le clair matin
Quand tout devrait dormir ?
Ont-elles soulevé la terre
Pour troubler mon esprit ?
Et toutes ces statues
Aux regards interrompues,
Pourquoi n'allument-elles pas
Des lampes qui effaceraient
Leurs souvenirs fallots ?
Ce dimanche insomnie matinale, pour recaler les horaires et travailler à la Moisson. Un Bultô pour le plaisir, un bain pour finir l'histoire d'une abandonnée nommée Dora, soeur d'Ariane et de Jenny, et reprendre Hammerhead Ranch Motel. On n'aura jamais fini de nommer et de lire, il faudra vivre longtemps.
Il paraît que ce blog est au repos, nous avons besoin de repos et d'un plongeon dans une piscine.
Notre vie en mouvement. A bigger splash.
NB : pas de Hopper ce matin.
Identités
Je raconte ce qui manquait : un soldat français en garnison à Salonique a épousé une jeune juive de la communauté, ils sont partis vivre à Auch. L'evzone du Luxembourg était leur fils.
J'étais Dora Suarez et une autre Dora, j'étais Jenny Ames, j'étais un evzone juif.
Ô vieux monde du XIXe siècle plein de hautes cheminées si belles et si pures
Virilités du siècle où nous sommes
Ô canons
Douilles éclatantes des obus de 75
Carillonnez pieusement
samedi, novembre 11, 2006
L'annuaire des morts
Plage de passé où l'honneur est ensablé (MB)
Sur le mur extérieur du jardin du Luxembourg, côté boulevard Saint-Michel. Tout était déjà dit dans L'evzone juif du jardin du Luxembourg mais on ne répète jamais assez, on ne psalmodie pas. On ne répète pas qu'il existe à Paris un cimetière militaire, que Paris est un cimetière militaire constellé de plaques à défaut de croix. Ici furent raflés xxx, xxx, xxx, les enfants du lycée Buffon, ici tomba xxx, ici précisément, sur le mur extérieur du jardin du Luxembourg. Nom, dates, titre, circonstances réelles ou inventées pour préserver la beauté de la mort. Il n'a pas servi d'appât, il est mort pour libérer Paris.
Nous sommes le 11 novembre, certains sont allés réchauffer les morts de la Première, je parle d'un mort de la Seconde en espérant que ça le réchauffe un peu.
vendredi, novembre 10, 2006
Un cri
Y a-t-il quelqu'un pour nous entendre ? Êtes-vous toujours présents ? Fréquentez-vous parfois les Moissonneuses sans que nous le sachions ? Êtes-vous lassés de nous ? Cette période étrange que nous traversons tous vous tient-elle éloignés ? Les murder parties vous manquent-elles ? Est-ce pour cette raison qu'il nous semble parfois crier dans le désert ?
La Moisson est ouverte, soyons heureux de cela au moins.
Bande son HL aujourd'hui : Battling Joe ; La Folle complainte ; La ballade des cimetières ; La mala reputacion ; Le palais de nos chimères ; La jeune fille aux cheveux blancs.
Wow.
La Moisson est ouverte, soyons heureux de cela au moins.
Bande son HL aujourd'hui : Battling Joe ; La Folle complainte ; La ballade des cimetières ; La mala reputacion ; Le palais de nos chimères ; La jeune fille aux cheveux blancs.
Wow.
Image mentale
Péhesse : je viens de rédiger ma lettre de démission. Elle a été acceptée.
Cas pratique
Humeur(s) du jour
jeudi, novembre 09, 2006
Mata Hari des bureaux
Folle complainte
Warning : message bordélique écrit avec des gens qui jouent du hard rock dans ma tête et d'autres qui passent dans mon bureau.
Je ne sais pas pourquoi le texte du post d’en dessous était une humeur du jour. Le titre pose la question et y répond peut-être ; je ne sais pas. Le préavis est un moment étrange.
Trente-deux ans dans un mois, premier boulot à vingt-trois ans, troisième démission. Jenny ou l’air du temps, qui fut d’ailleurs son premier parfum comme c’est original n’est-ce pas (et Clair de jour de Lanvin). Donc moment étrange. Impression de présence-absence. Absence évidemment je ne suis plus concernée. Présence, ça fait quatre ans, presque cinq, avec la même équipe, qui défile dans mon bureau fumeur pour dire que c’est bien pour moi mais que quand même, ne pars pas, qui va te remplacer ? Un message pour eux s’ils lisent les Moissonneuses : j’écrase une larme. Préavis plus qu’étrange. Habituellement c’est : je dois me rendre tous les jours contrainte et forcée là où j’ai décidé de ne plus aller, beaucoup d’angouasse™, un fort sentiment d’injustice, très fort, non aujourd’hui tu ne manges pas à la maison tu dois aller à la cantine. Je ne veux pas. Les pôles qui se repoussent, le repoussoir, soudain aimantée vers chez moi, le figuier, l’intérieur brocante chic, le chat sur le clavier, de la musique, un bain chaud. Habituellement.
Là non. Là j’ai parfois ces insomnies matinales et paisibles. Là je ne viens pas à reculons, j’ai plaisir à lire dans le métro, à discuter, à boire des cafés, à déjeuner, je mentirais en ajoutant à travailler. Je ne mens ni ne travaille.
J’ai démissionné. Je suis en période de préavis. Je viens en paix le matin.
Là non. Là j’ai parfois ces insomnies matinales et paisibles. Là je ne viens pas à reculons, j’ai plaisir à lire dans le métro, à discuter, à boire des cafés, à déjeuner, je mentirais en ajoutant à travailler. Je ne mens ni ne travaille.
J’ai démissionné. Je suis en période de préavis. Je viens en paix le matin.
Humeur du jour ? Peut-être.
Les jours de repassage,
Dans la maison qui dort,
La bonne n'est pas sage
Mais on la garde encore.
On l'a trouvée hier soir,
Derrière la porte de bois,
Avec une passoire,
se donnant de la joie.
La barbe de grand-père
A tout remis en ordre
Mais la bonne en colère a bien failli le mordre.
Il pleut sur les ardoises,
Il pleut sur la basse-cour,
Il pleut sur les framboises,
Il pleut sur mon amour.
Je me cache sous la table.
Le chat me griffe un peu.
Ce tigre est indomptable
Et joue avec le feu.
Les pantoufles de grand-mère
Sont mortes avant la nuit.
Dormons dans ma chaumière.
Dormez, dormons sans bruit.
Berceau berçant des violes,
Un ange s'est caché
Dans le placard aux fioles
Où l'on me tient couché.
Remède pour le rhume,
Remède pour le cœur,
Remède pour la brume,
Remède pour le malheur.
La revanche des orages
A fait de la maison
Un tendre paysagePour les petits garçons
Qui brûlent d'impatience
Deux jours avant Noël
Et, sans aucune méfiance,
Acceptent tout, pêle-mêle :
La vie, la mort, les squares
Et les trains électriques,
Les larmes dans les gares,
Guignol et les coups de triques,
Les becs d'acétylène
Aux enfants assistés
Et le sourire d'Hélène
Par un beau soir d'été.
Donnez-moi quatre planches
Pour me faire un cercueil.
Il est tombé de la branche,
Le gentil écureuil.
Je n'ai pas aimé ma mère.
Je n'ai pas aimé mon sort.
Je n'ai pas aimé la guerre.
Je n'ai pas aimé la mort.
Je n'ai jamais su dire
Pourquoi j'étais distrait.
Je n'ai pas su sourire
A tel ou tel attrait.
J'étais seul sur les routes
Sans dire ni oui ni non.
Mon âme s'est dissoute.
Poussière était mon nom.
mercredi, novembre 08, 2006
mardi, novembre 07, 2006
Nouvelle rubrique chez les Moissonneuses !
Un classique, pour commencer :
Dans le bruit familier de la boîte à la mode
Aux lueurs psychédéliques au curieux décorum
Nous découvrons assis sur des chaises incommodes
Les derniers disques pop, poussés au maximum
[...]
Viens découvrons toi et moi les plaisirs démodés
Ton cœur contre mon cœur malgré les rythmes fous
Je veux sentir mon corps par ton corps épousé
Dansons joue contre joue
Dansons joue contre joue
Suffragettes
Au secours.
lundi, novembre 06, 2006
Autoportrait : work in progress

On attend, on prépare, on s'évade et l'on finit par courir sur une plage mais pas seul, une équipe à ses côtés. Moissonneurs, Moissonneuses, je n'ai pas fini de vous le dire mais je vous aime.
À demain
Bergère ô tour Eiffel le troupeau des ponts bêle ce matin
Tu en as assez de vivre dans l’antiquité grecque et romaine
Ici même les automobiles ont l’air d’être anciennes
La religion seule est restée toute neuve la religion
Est restée simple comme les hangars de Port-Aviation
Seul en Europe tu n’es pas antique ô Christianisme
L’Européen le plus moderne c’est vous Pape Pie X
Et toi que les fenêtres observent la honte te retient
D’entrer dans une église et de t’y confesser ce matin
Tu lis les prospectus les catalogues les affiches qui chantent tout haut
Voilà la poésie ce matin et pour la prose il y a les journaux
Il y a les livraisons à 25 centimes pleines d’aventures policières
Portraits des grands hommes et mille titres divers
J’ai vu ce matin une rue dont j’ai oublié le nom
Neuve et propre du soleil elle était le clairon
Les directeurs les ouvriers et les belles sténodactylographes
Du lundi matin au samedi soir quatre fois par jour y passent
Le matin par trois fois la sirène y gémit
Une cloche rageuse y aboie vers midi
Les inscriptions des enseignes et des murailles
Les plaques les avis à la façon des perroquets criaillent
J’aime la grâce de cette rue industrielle
Située à Paris entre la rue Aumont-Thiéville et l’avenue des Ternes
Voilà la jeune rue et tu n’es encore qu’un petit enfant
Ta mère ne t’habille que de bleu et de blanc
Tu es très pieux et avec le plus ancien de tes camarades René Dalize
Vous n’aimez rien tant que les pompes de l’Église
Il est neuf heures le gaz est baissé tout bleu vous sortez du dortoir en cachette
Vous priez toute la nuit dans la chapelle du collège
Tandis qu’éternelle et adorable profondeur améthyste
Tourne à jamais la flamboyante gloire du Christ
C’est le beau lys que tous nous cultivons
C’est la torche aux cheveux roux que n’éteint pas le vent
C’est le fils pâle et vermeil de la douloureuse mère
C’est l’arbre toujours touffu de toutes les prières
C’est la double potence de l’honneur et de l’éternité
C’est l’étoile à six branches
C’est Dieu qui meurt le vendredi et ressuscite le dimanche
C’est le Christ qui monte au ciel mieux que les aviateurs
Il détient le record du monde pour la hauteur
Pupille Christ de l’oeil
Vingtième pupille des siècles il sait y faire
Et changé en oiseau ce siècle comme Jésus monte dans l’air
Les diables dans les abîmes lèvent la tête pour le regarder
Ils disent qu’il imite Simon Mage en Judée
Ils crient s’il sait voler qu’on l’appelle voleur
Les anges voltigent autour du joli voltigeur
Icare Énoch Élie Apollonius de Thyane
Flottent autour du premier aéroplane
Ils s’écartent parfois pour laisser passer ceux qui portent la Sainte-Eucharistie
Ces prêtres qui montent éternellement en élevant l’hostie
L’avion se pose enfin sans refermer les ailes
Le ciel s’emplit alors de millions d’hirondelles
À tire d’aile viennent les corbeaux les faucons les hiboux
D’Afrique arrivent les ibis les flamands les marabouts
L’oiseau Roc célébré par les conteurs et les poètes
Plane tenant dans les serres le crâne d’Adam la première tête
L’aigle fond de l’horizon en poussant un grand cri
Et d’Amérique vient le petit colibri
De Chine sont venus les pihis longs et souples
Qui n’ont qu’une seule aile et volent par couples
Puis voici la colombe esprit immaculé
Qu’escortent l’oiseau-lyre et le paon ocellé
Le phénix ce bûcher qui soi-même s’engendre
Un instant voile tout de son ardente cendre
Les sirènes laissant les périlleux détroits
Arrivent en chantant bellement toutes trois
Et tous aigle phénix et pihis de la Chine
Fraternisent avec la volante machine
Maintenant tu marches dans Paris tout seul parmi la foule
Des troupeaux d’autobus mugissants près de toi roulent
L’angoisse de l’amour te serre le gosier
Comme si tu ne devais jamais plus être aimé
Si tu vivais dans l’ancien temps tu entrerais dans un monastère
Vous avez honte quand vous vous surprenez à dire une prière
Tu te moques de toi et comme le feu de l’Enfer ton rire pétille
Les étincelles de ton rire dorent le fond de ta vie
C’est un tableau pendu dans un sombre musée
Et quelquefois tu vas le regarder de près
Aujourd’hui tu marches dans Paris les femmes sont ensanglantées
C’était et je voudrais ne pas m’en souvenir c’était au déclin de la beauté
Entourée de flammes ferventes Notre-Dame m’a regardé à Chartres
Le sang de votre Sacré-Coeur m’a inondé à Montmartre
Je suis malade d’ouïr les paroles bienheureuses
L’amour dont je souffre est une maladie honteuse
Et l’image qui te possède te fait survivre dans l’insomnie et dans l’angoisse
C’est toujours près de toi cette image qui passe
Maintenant tu es au bord de la Méditerranée
Sous les citronniers qui sont en fleur toute l’année
Avec tes amis tu te promènes en barque
L’un est Nissard il y a un Mentonasque et deux Turbiasques
Nous regardons avec effroi les poulpes des profondeurs
Et parmi les algues nagent les poissons images du Sauveur
Tu es dans le jardin d’une auberge aux environs de Prague
Tu te sens tout heureux une rose est sur la table
Et tu observes au lieu d’écrire ton conte en prose
La cétoine qui dort dans le coeur de la rose
Épouvanté tu te vois dessiné dans les agates de Saint-Vit
Tu étais triste à mourir le jour où tu t’y vis
Tu ressembles au Lazare affolé par le jour
Les aiguilles de l’horloge du quartier juif vont à rebours
Et tu recules aussi dans ta vie lentement
En montant au Hradchin et le soir en écoutant
Dans les tavernes chanter des chansons tchèques
Te voici à Marseille au milieu des pastèques
Te voici à Coblence à l’hôtel du Géant
Te voici à Rome assis sous un néflier du Japon
Te voici à Amsterdam avec une jeune fille que tu trouves belle et qui est laide
Elle doit se marier avec un étudiant de Leyde
On y loue des chambres en latin Cubicula locanda
Je me souviens j’y ai passé trois jours et autant à Gouda
Tu es à Paris chez le juge d’instruction
Comme un criminel on te met en état d’arrestation
Tu as fait de douloureux et de joyeux voyages
Avant de t’apercevoir du mensonge et de l’âge
Tu as souffert de l’amour à vingt et à trente ans
J’ai vécu comme un fou et j’ai perdu mon temps
Tu n’oses plus regarder tes mains et à tous moments je voudrais sangloter
Sur toi sur celle que j’aime sur tout ce qui t’a épouvanté
Tu regardes les yeux pleins de larmes ces pauvres émigrants
Ils croient en Dieu ils prient les femmes allaitent les enfants
Ils emplissent de leur odeur le hall de la gare Saint-Lazare
Ils ont foi dans leur étoile comme les rois-mages
Ils espèrent gagner de l’argent dans l’Argentine
Et revenir dans leur pays après avoir fait fortune
Une famille transporte un édredon rouge comme vous transportez votre coeur
Cet édredon et nos rêves sont aussi irréels
Quelques-uns de ces émigrants restent ici et se logent
Rue des Rosiers ou rue des Écouffes dans des bouges
Je les ai vu souvent le soir ils prennent l’air dans la rue
Et se déplacent rarement comme les pièces aux échecs
Il y a surtout des juifs leurs femmes portent perruque
Elles restent assises exsangues au fond des boutiques
Tu es debout devant le zinc d’un bar crapuleux
Tu prends un café à deux sous parmi les malheureux
Tu es la nuit dans un grand restaurant
Ces femmes ne sont pas méchantes elles ont des soucis cependant
Toutes même la plus laide a fait souffrir son amant
Elle est la fille d’un sergent de ville de Jersey
Ses mains que je n’avais pas vues sont dures et gercées
J’ai une pitié immense pour les coutures de son ventre
J’humilie maintenant à une pauvre fille au rire horrible ma bouche
Tu es seul le matin va venir
Les laitiers font tinter leurs bidons dans les rues
La nuit s’éloigne ainsi qu’une belle Métive
C’est Ferdine la fausse ou Léa l’attentive
Et tu bois cet alcool brûlant comme ta vie
Ta vie que tu bois comme une eau-de-vie
Tu marches vers Auteuil tu veux aller chez toi à pied
Dormir parmi tes fétiches d’Océanie et de Guinée
Ils sont des Christ d’une autre forme et d’une autre croyance
Ce sont les Christ inférieurs des obscures espérances
Adieu Adieu
Soleil cou coupé
dimanche, novembre 05, 2006
Rituel des jours fériés
Hésitations bourgeoises
Ce problème se pose depuis le 13 juillet 2004 où une traînée d'huile a décidé pour moi, ce que je n'apprécie pas, d'ailleurs. Elle a décidé que je ne partirai pas en vacances cet été-là et que je serai privée de ski pour les années à venir. Elle m'a coincée à Paris et dans sa banlieue pour quelques mois. J'aimerais beaucoup avoir des photos de Kelp et my sis(TM) m'emmenant fumer une clope dans la cour des miracles du XIIIe arrondissement, en novembre 2004, un petit kir les filles ? De Toma en juillet qui fait de la trottinette avec un portant de perf (il y a un mot ?) en draguant les infirmières. Les autres Moissonneurs (CZ n°4), dommage que je vous aie connus plus tard. La Rubia avec ses panthères ; El Moreno et le drain dan tont ku ; Alfredo met de la Dilettante dans la perf ; Mau apporte l'attak de la moussaka ; Diddums passe du Dub ; souris s'aiklatte à la morgue.
Une contribution est encore possible si vous disposez d'un peu de nitroglycérine.
Je vous aime.
Rythmes circadiens
Suite. Il est 6 heures, je sonorise le dernier post pour mon plaisir égoïste. Avec de la bonne musique, l'insomnie matinale peut-être un moment étonnant, vraiment. Tôt, très tôt, comme maintenant, avec un thé sans benzos, du boulot à finir, le chat qui dort encore. L'aube, bientôt. Un film et un bouquin. Un dimanche froid et sec comme un jour férié, une veille de démission. Et tout ira bien.
Suite. Il est presque 8 heures et je confirme ce que j'évrivais plus haut, après deux thés et le lever du jour derrière le figuier. Travailler tôt un dimanche en discutant avec Kelp, qui travaille aussi. À la radio, une émission botanique. Et tout ira bien.
samedi, novembre 04, 2006
Ténèbres, prenez-moi la main
Péhesse : non seulement ce livre n'est pas déprimant mais il est bien écrit et fortement thérapeutique. À lire à dose moins posologique que la prise de benzos.
À nouveau l'extrait du livre :
C'est que tout malheur dont j'avais peur fond sur moi et ce que je redoutais vient m'assaillir. Je ne connaissais plus ni paix, ni sécurité, ni repos ; enfin les tourments m'envahirent.
[...]
Nous étions désormais au début de février, et si j'étais encore chancelant, j'avais, et le savais, retrouvé la lumière. Je n'avais plus l'impression d'être une gousse vide, mais un corps dans lequel de nouveau frémissaient certaines des délicieuses pulsions du corps. Je fis mon premier rêve depuis bien des mois, un rêve confus mais aujourd'hui encore impérissable, avec quelque part une flûte, une oie sauvage et une jeune danseuse.
vendredi, novembre 03, 2006
Pour la colère
jeudi, novembre 02, 2006
Quatrième de couverture du jour
- Décrivez-moi votre amie !
Je réponds :
- Elle a un ventre poli, une chair ferme où les morsures ne restent pas, des seins écartés.
- Jeune ?
- Très jeune : elle débouche les bouteilles avec ses dents, s'assoit face au jour, n'est pas nécessairement chez elle, se donne sans nuances, n'a pas envie de faire l'amour tous les jours.
mercredi, novembre 01, 2006
Humeur de Toussaint
Étrange jour férié, scindé en deux parties de durée presque égale et d'humeur opposée, avec, pour transition, une longue et belle séance de lecture. Ce matin je me suis levée de bonne heure (no comment please), j'ai bu de nombreux cafés et fumé autant de cigarettes, posté quelques messages sur ce blogue, pris un long bain avec un livre. Puis du salon j'ai vu qu'il faisait beau, un beau jour férié, froid, sec et ensoleillée, pas courant à Paris. Je suis sortie avec le chien et le bouquin du bain, trop peu couverte, je n'ai pas pu me poser à la terrasse du bar-tabac, elle est à l'ombre, pour un énième café et une orange pressée. Vraiment, l'église Sainte-Ambroise est très laide mais son parvis aère le boulevard. La terrasse du café, à côté, est ensoleillée. Les nouveaux gérants ont l'air un peu con mais j'aurais fait toutes les compromissions pour une terrasse ensoleillée un jour férié. J'ai posé mes fesses sur une chaise face au soleil, pile, là où ça durerait le plus longtemps. Bingo. Un café et une orange pressée - Oh qu'il est mignon ce chien on dirait une peluche, on dirait mon lapin (???). Madame ce chien a chié dans l'appartement ce matin et il ne ressemble pas à un lapin j'aurais dû répondre.
Je ne cite toujours pas le titre du livre (Mata Hari des bistrots) dans lequel je me suis replongée, mais répète qu'il était excellent. Un roman noir, forcément, pas policier, noir, délicat et violent, lumineux et mélancolique comme le Hopper. Alors une terrasse ensoleillée un peu en retrait du boulevard, l'église à côté, des feuilles mortes accrochées aux poils du chien, le livre, un deuxième café s'il vous plaît. Il s'est passé une chose que je n'aurais pas imaginée possible ces derniers temps, entre les projets, le boulot et la geekite aiguë : j'ai fini le bouquin. Oui, c'est d'une banalité affligeante, on finit tous des bouquins. Mais dévorer un livre sans compter les heures représente, certains jours, un miracle homologable. Réflexe sur le moment : voir combien de pages il restait jusqu'à la fin du chapitre pour vérifier que j'avais le temps. Oui, on est un jour férié, oui, j'avais le temps. Quand l'information est arrivée jusqu'à mon cerveau, assez vite en fait, j'ai réussi oublié tout le reste, à plonger sans crainte, et j'ai achevé le livre.
Retour à la maison avec l'enthousiasme de celle qui a lu un bouquin génial, qui passe des coups de fils et envoie des mails pour dire combien c'est génial de lire un bouquin génial et de lire tout court d'ailleurs. Et la deuxième partie de la journée a commencé et, comme souvent, depuis, j'attends qu'elle se termine.
Paradoxe (perdu)
Pour vous instruire en attendant, voici un bref extrait d'un ouvrage consacré aux rapports de la femme au plateau-repas d'avion :
"Elle n'a pas très faim, le plateau-repas de l'avion déversé dans son ventre est encore trop réel. Lorsque le stewart s'est approché pour lui demander, poisson ou poulet ? Elle hésitait déjà depuis un certain temps, l'ayant entendu poser cette question aux rangs adjacents. Elle a choisi le poisson, il n'avait pas l'air en forme et ses qualités gustatives s'accordaient à son aspect. Elle a cependant tout avalé, elle termine toujours ses plateaux-repas, l'habitude. Parfois, il lui arrive de se persuader qu'elle aimerait se nourrir exclusivement de bouffe d'avion. C'est une idée qui lui traverse l'esprit les jours de fatigue, quand elle ne supporte plus de préparer à manger sous la hotte bruyante avec ces filtres qu'il faut tout le temps changer."
C'est beau, non ?
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